[puta madre] Mes Critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar Jed_Trigado » Dim 30 Nov 2014, 14:47

La blax', c'est le seul genre où les soundtracks sont souvent meilleures que les films. :eheh:
"Je mets les pieds où je veux Littlejohn et c'est souvent dans la gueule." Chuck Norris

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Chat noir (1934) (Le) - 6/10

Messagepar puta madre » Lun 01 Déc 2014, 10:55

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Le Chat noir
The Black Cat

Edgar G. Ulmer — 1934 — 6/10
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Le générique du Chat Noir indique que le récit est librement adapté de la nouvelle éponyme d'Edgar Alan Poe... En fait, il n'a strictement rien à voir et le titre n'est justifié que par la phobie des félins dont souffre le personnage de Bela Lugosi. Le chat en question n'apparaît qu'à de rares occasions et n'a aucune incidence sur l'histoire. Celle-ci concerne un savant (Lugosi) qui souhaite prendre sa revanche sur un criminel de guerre (Boris Karloff) l'ayant envoyé dans des geôles où il a été torturé pendant une quinzaine d'années... Le Chat Noir marque la première collaboration entre l'acteur d'origine hongroise et l'interprète de la créature de Frankenstein. Lugosi fait preuve de son manque de subtilité habituelle, en faisant des caisses lorsqu'il s'agit de simuler la peur ou la folie, contrairement à Karloff, prématurément vieilli par des maquillages indétectables, admirable de sobriété. Leur confrontation n'est pas vraiment à la hauteur du postulat initial, trop verbeuse et handicapée par un aspect trop théâtral.

Par contre, lorsqu’Ulmer laisse parler sa caméra, Le Chat Noir est d'un tout autre niveau. A commencer par l'introduction de Karloff filmé en ombres chinoises à son réveil, comme s'il s'agissait d'un mort revenant à la vie. Par la suite, le film fait preuve d'une rare poésie lorsque la caméra le suit en train de déambuler dans les sous-sols de la maison où est entreposé le corps de sa femme. Le passage où la caméra va traverser la bâtisse, accompagnée par la Septième Symphonie de Beethoven, est tout simplement superbe. Le Chat Noir délaisse l'esthétique gothique des autres productions Universal pour situer son action dans une maison ultramoderne à l'atmosphère lumineuse, contrairement aux sous-sols plongés dans l'obscurité où Ulmer nous régale de très beaux jeux d'ombres expressionnistes. La BO est majoritairement constituée de morceaux de musique classique qui confèrent un aspect envoûtant aux passages atmosphériques. Le climax est sympathique, avec son côté serial où se côtoient secte satanique, instrument de torture et cellule protégée par un passage secret.

Au final, un bon film d'horreur vintage dont l'ambiance fantastique est davantage due à son filmage qu'à son contenu.
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Kill Bill : Volume 1 - 9,5/10

Messagepar puta madre » Lun 01 Déc 2014, 22:10

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Kill Bill: volume 1
Kill Bill: Vol. 1

Quentin Tarantino — 2003 — 9.5/10
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Ça se regarde avec toujours autant de plaisir.

Je ne vais pas énumérer les différentes références contenues dans le métrage, d'autres personnes bien plus érudites s'en étant chargé avant moi. Le tour de force de Tarantino, c'est d'avoir digéré ces différentes influences pour les assembler en un tout cohérent et homogène, tous les différents genres abordés (western, kung fu, film de sabre, yakusa, manga) ayant abordé le thème de la vengeance. Ce métissage renforce l'aspect fantasmatique d'un univers peuplé de super-assassins, où des emplacements sont prévus pour ranger son sabre dans les avions, où les mères de famille cachent des flingues dans les paquets de céréale, où l'on peut se remettre à marcher rien qu'en demandant à ses orteils de remuer, où un massacre dans une maison de thé se poursuit sans l'intervention de la police...

Kill Bill adopte une structure non-linéaire qui permet d'étoffer cet univers (cf. les flashbacks sur la jeunesse d'O-Ren Ishii) et revenir au fur à mesure du récit à la fois sur le passé des personnages et sur la scène centrale du diptyque, le massacre de l'Eglise des deux pins. L'idée de conceptualiser une séquence sous forme de film d'animation est assez culotée. Ce flashback est bien amené via des photos qui se transforment en dessins d'O-Ren, et permet de préparer aux geysers de sang qui seront exploités plus tard dans la partie "live".

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Ce nouveau visionnage m'a permis de découvrir ou redécouvrir des petits détails qui viennent enrichir les personnages, comme cette photo que Hanzo regarde lorsqu'il évoque Bill et suggère un passif entre les deux, ou encore la relation intime que Bill entretient avec chacune des Deadly Vipers ou Sofie Fatale et qui laisse supposer qu'il a à un moment donné couché avec chacune d'entre elles. Le plan où The Bride efface jusqu'à la plus petite trace du nom de Bill tracé sur la vitre par Hanzo est, quant à elle, parlante sur ses intentions.

Comme à son habitude, Quentin Tarantino injecte pas mal d'humour dans son scénario, que ce soit par le dialogue (le shérif qui qualifie l'héroïne de "blood-spattered angel" avant de la traiter de "tall drink of cocksucker" lorsqu'elle lui crache du sang au visage) ou bien par l'image (quand O-Ren se précipite sur un des boss pendant la célébration pour le décapiter et que le corps n'arrête pas de pisser le sang, j'ai lâché un gros éclat de rire). Ce qui ne l'empêche pas de faire place à l'émotion lorsque The Bride se réveille de son coma pour constater qu'elle a perdu son enfant.

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Tarantino réalisateur de film d'action, c'était loin d'être une évidence à l'annonce du projet. Force est de constater qu'il s'en sort magistralement, que ce soit lors des mano a mano (Black Mamba vs Copperhead, le duel contre O-Ren) ou bien lors de la grosse orgie sanglante de la House of Blue Leaves. Le réalisateur déploie toute une grammaire cinématographique parfaitement maîtrisée: split-screen lors de la présentation d'Elle Driver, animation, noir et blanc, plan-séquence qui suit Sofie Fatale dans la maison de thé, ralenti de la mort lorsque The Bride coupe les tendons d'Achille de Buck, contre-plongée sur les assassins dans l'église, dé-zooms violents lors de l'arrivée en renfort des Crazy 88's, plongée extrême pour dévoiler la topographie de la maison de Vernita Green ou la position de l'héroïne par rapport à ses assaillants... Sans oublier d'astucieuses idées de montage, notamment ce gros plan sur les yeux de The Bride qui alterne avec des plans des Crazy 88's arrivant des quatre coins du décor...

Soutenu par une BO énormissime, il signe de purs moments de cinéma, parmi lesquels l'arrivée de The Bride à Tokyo montée en parallèle avec celle de O-Ren à la House of Blue Leaves, la cérémonie de remise de sabre sur du Zamfir ou bien le plan-séquence depalmesque dans cette même maison de thé. Tarantino fait un usage efficace de la dilatation temporelle "léonienne" en retardant le plus possible le moment où The Bride et O-Ren croisent le fer après s'être longuement jaugées (un procédé repris dans le volume 2 lors du combat contre Elle Driver). La mise en scène de QT vient iconiser ses personnages, les rend plus grands que nature, à commencer par Uma Thurman qu'il rend parfaitement crédible en tueuse spécialiste des arts martiaux. Quant à Bill, dont ne on verra que les mains, ses quelques répliques associés à la voix de David Carradine lui confèrent un magnétisme incroyable.

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Difficile de parler de Kill Bill sans évoquer sa BO qui mélange Johnny Cash, Quincy Jones, Bernard Herrman, Ennio Morricone, Zamfir ou bien Meiko Kaji . Elle complémente à merveille les images composées par le cinéaste et renforce l'aspect hybride de cet univers. Mieux, Tarantino a le don pour rendre indissociable certaines séquences de la musique qui l'illustre. Difficile aujourd'hui de ne pas penser à Kill Bill lorsqu'on entend le thème de Twisted Nerve ou celui de Battle without Honor or Humanity. A tel point qu'on pourrait croire qu'ils ont été composés spécialement pour ce film.

En créant Kill Bill, Tarantino s'est fait plaisir en revisitant tout un pan des oeuvres qui l'ont marqué et nous fait plaisir par la même occasion. La dernière scène entre Bill et Sofie Fatale constitue un cliffhanger idéal. Ce volume 1 représente une brillante introduction parfaitement rythmée, qui file droit au but et prendra tout son sens avec le complémentaire quoique diamétralement opposé Volume 2.
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar osorojo » Lun 01 Déc 2014, 22:32

Belle critique, et intéressante Puta :super:

Ca me donne bien envie de me refaire le diptyque :bluespit: Voir un cycle QT :mrgreen:
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar puta madre » Lun 01 Déc 2014, 23:03

Merci :chinese:
Kill Bill, c'est vraiment deux films que je peux revoir encore et encore sans me lasser.
J'attends tes critiques alors :-P
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar pabelbaba » Mar 02 Déc 2014, 07:42

Juste bravo! :super:

:bravo: :bravo: :bravo:
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Kill Bill vol.2 - 9,5/10

Messagepar puta madre » Mar 02 Déc 2014, 19:59

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Kill Bill: volume 2
Kill Bill: Vol. 2

Quentin Tarantino — 2004 — 9.5/10
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Avec cette deuxième partie, Tarantino prend le contre-pied du premier volet. Là où le Volume 1 iconisait au maximum ses personnages via une succession de vignettes filant droit à son climax, cette "suite" prend son temps pour explorer leur personnalité et les humaniser. QT nous livre d'entrée de jeu la clé du diptyque: la relation amoureuse tumultueuse entre Bill et The Bride. Bill nous est présenté sans aucun effet, le plus naturellement du monde, et sans chercher à le mettre en valeur d'une quelconque façon. La première scène nous présente la force des sentiments qui unissent ces deux personnages par le biais d'une mise en scène exemplaire (Uma Thurman et David Carradine se rapprochant progressivement sur le perron de l'église), avant que Bill ne décide à supprimer toute l'assistance. Amusant de constater que l'acte fondateur du diptyque, le massacre lui-même, ne nous est jamais dévoilé à l'exception d'un plan en animé dans le premier et de quelques images dans les flashbacks. Tarantino laisse le soin au spectateur d'imaginer ce qui s'est déroulé exactement, ce qui s'avère bien plus malin que de nous le montrer.

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Ce Volume 2, à l'exception de la partie consacrée à l'entraînement auprès de Pai Mei prend pour cadre un environnement plus réaliste, plus conforme à l'imagerie traditionnelle des films de Tarantino, avec ses rednecks évoluant à la frontière avec le Mexique. Le début de la séquence consacrée à l'élimination de Budd perd de vue The Bride pour se consacrer à ce personnage de loser doté d'un chapeau ridicule qui se fait humilier par son patron et n'hésite pas à mettre au clou un sabre d'une valeur inestimable. Le réalisateur laisse planer le doute sur le moment où l'héroïne va se décider à frapper, le long travelling qui suit Budd dans le parking laissant croire qu'il s'agira de cet instant précis. Or, lorsqu'elle le fait, c'est pour se faire cueillir par un coup de fusil aussi inattendu pour elle que pour le spectateur. Budd, l'adversaire apparemment le moins redoutable, est paradoxalement celui qui va lui donner le plus de fil à retordre. QT se paye le luxe, lors des funérailles à la Texane, de plonger son film dans l'obscurité pendant deux bonnes minutes avec uniquement par le bruit de la terre qui tombe sur le cercueil comme bande sonore: immersion totale garantie! Quelques instants plus tard, le passage où elle s'échappe de son cercueil sur le morceau L'Arena d'Ennio Morricone, se concluant sur un plan de sa main sortant de terre, est particulièrement grisant. Cette séquence se termine sur une note humoristique, The Bride couverte de terre qui commande un verre dans un diner.

Comme évoqué à propos du volume 1, QT reprend lors du duel avec Elle Driver le procédé de dilatation temporelle cher à Sergio Leone, qui consiste à retarder au maximum le moment où les personnages vont en découdre. Lors de la passe d'armes entre les deux femmes, le réalisateur joue de l'exigüité de son décor, un mobile home, les deux adversaires en étant réduites à utiliser tous les éléments à leur disposition pour occasionner le maximum de dégâts chez l'autre. Le plan de The Bride écrasant l'oeil tombé à terre est onctueusement dégoûtant!

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C'est lors de cette partie que le nom du personnage principal est enfin révélé. Si le gimmick d'accompagner ce nom par un Bip ou de donner de fausses pistes quant à celui-ci (cf. le nom du chapitre "La Tombe solitaire de Paula Schultz") était ludique lors des premiers visionnages, il perd un peu de son intérêt les fois suivantes, même si le pseudo The Bride joue en partie pour l'iconisation du personnage. On en apprend davantage sur l'entraînement suivi par Beatrix auprès de Pai Mei. L'occasion pour Tarantino de singer le style des productions Shaw Brothers avec moult zooms qui viennent souligner les réactions outragées du Sifu. Un personnage savoureux excellemment campé par Gordon Liu (QT devant l'interpréter à la base, on ne peut que se réjouir qu'il se soit ravisé) dont le regard envers sa disciple va graduellement passer du mépris à l'affection.

Le film fait ensuite un détour chez Esteban, qui a recueilli et élevé Bill, un enfoiré de première qui se vante d'avoir défiguré une prostituée, rendu haïssable par la prestation de Michael Parks. Puis arrive la confrontation tant attendue avec Bill. Une confrontation sous forme de jouxte verbale auquel le réalisateur consacre près d'une demi-heure et qui revient plus en détail sur leur relation particulière. Tarantino en profite pour rendre hommage au film noir via un dernier flashback joliment photographié par Robert Richardson qui nous décrit le moment où elle a appris qu'elle était enceinte. Lors du face-à-face autour de la table, ils restent physiquement séparés, contrairement à la scène sur le perron de l'église qui voyait un rapprochement progressif. Et cette confrontation de se terminer par un rapide échange de coups au cours duquel une technique mortelle glissée au détour d'un dialogue fait son apparition, démontrant une dernière fois à quel point le diptyque est un modèle de construction scénaristique. Bill exécute alors une très digne et très belle sortie de scène, sublimée par la partition du Maestro Morricone.

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Au final, cette deuxième partie permet de creuser davantage les personnages et leurs motivations, leur donnant une profondeur que le volume 1 ne faisait qu'effleurer tout en développant davantage la mythologie mise en place. Le film se conclut sur les retrouvailles touchantes entre mère et fille. Une héroïne qui trouve à cette occasion un nouveau pseudo...Mommy! Le clin d'oeil complice face caméra qu'elle lance dans les derniers instants du générique marque la fin d'une belle aventure. Le diptyque Kill Bill constitue un film-univers d'une grande richesse qui révèle des détails à chaque vision, bénéficiant d'une réalisation, d'une mise en musique et d'une interprétation de premier ordre. Assurément un des gros morceaux du cinéma des années 2000...
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar osorojo » Mar 02 Déc 2014, 22:48

Tu enquilles ! Bel effort une nouvelle fois :super:
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar Jimmy Two Times » Mar 02 Déc 2014, 23:35

Joli combo de critiques pour Kill Bill! Pas revu le 2 depuis le ciné. Je vais me glisser une petite rétro QT à l'occasion.
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Mar 02 Déc 2014, 23:43

Après ta rétro Kitano tu veux dire ? :chut:
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar Jimmy Two Times » Mer 03 Déc 2014, 07:10

Je pense qu j'aurai fini en 2016 :mrgreen:
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar puta madre » Mer 03 Déc 2014, 08:29

Tu seras sans doute grand-père quand tu l'auras terminée :mrgreen:
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar Velvet » Mer 03 Déc 2014, 09:33

Excellentes critiques sur ce diptyque. Tu me donnes envie de les revoir. :wink:
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Daughter of Darkness - 4/10

Messagepar puta madre » Mer 03 Déc 2014, 12:41

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Challenge découverte novembre/décembre 2014

C'était...euh...spécial! :shock: La première séquence qui nous présente l'héroïne enfermée dans une cellule plongée dans la pénombre, attendant d'être emmenée par les matonnes, sur une musique électronique atmosphérique laisse augurer un film sérieux et dramatique. La suite donne à fond dans la gaudriole. L'humour est très noir mais le réalisateur en rajoute tellement que ça n'en est que modérément drôle. La scène où le flic file des gnons à un proxénète est une des seules à m'avoir bien fait rire. L'orientation comique est renforcée par l'interprétation d'Anthony Wong qui cabotine allègrement dans la peau de ce flic de Chine populaire incapable de repérer des preuves flagrantes, d'effectuer une filature discrète, et qui va jusqu'à peloter les seins ou renifler sous la robe d'une morte, voire se faire prendre en photo avec des cadavres. Ce film et Ebola Syndrome découvert récemment donnent une image de l'acteur très différente de ses prestations chez Johnnie To ou John Woo.

La seconde moitié fait un virage à 180 degrés en revenant sur le chemin de croix de l'héroïne, violée par son beau-père et qui va se venger des humiliations subies auprès de sa famille. Néanmoins, cette partie est beaucoup trop pépère pour faire ressentir le traumatisme de son héroïne. Mais le massacre final est assez sympa et le sort du personnage à l'issue de son procès s'avère intéressant. Formellement, le film est assez moche mais bénéficie d'un bonus boobs non négligeable. :mrgreen: Au final, un film qui fait le grand écart entre humour lourdingue et violence mais avec, dans les deux cas, un manque de punch préjudiciable.
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar Jed_Trigado » Mer 03 Déc 2014, 12:49

Je comprends ton avis, perso j'ai du le revoir une deuxième fois pour mieux l'encaisser ce film, mais c'est assez honnête dans son genre. Puis Anthony Wong qui fait le couillon, je suis toujours client. :eheh:
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