[Moviewar] Mes critiques 2011

Modérateur: Dunandan

[Moviewar] Mes critiques 2011

Messagepar Moviewar » Sam 01 Jan 2011, 12:32

Inscrit sur le forum depuis mai dernier, je vais enfin pouvoir faire une année complète de critiques ciné!

Comme l'année dernière cette année je ferai les critiques des films sortis au ciné en 2011 et les film susceptibles de rentrer et conserver une place dans le Top 50 Bomien (ou pour Ze Challenge).

Bonne lecture :wink:



Film de l'année 2011                Film Déja Vu                DTV




JANVIER :

1 - Le Royaume de Ga'Hoole - la légende des gardiens 7/10
2 - Vampires 7/10
3 - A Single Man 7,5/10
4 - Le Monde de Narnia chapitre 3: Odyssée du Passeur d'aurore 5,5/10
5 - Le Concert 8,5/10
6 - The Ghost Writer 7/10
7 - Même La Pluie 8/10 > Critique
8 - Amours Chiennes 8,5/10 > Critique
9 - Incendies 8,5/10 > Critique
10 - And Soon The Darkness 4/10 > Critique
11 - 127 Heures 7,5/10 > Critique
12 - The Green Hornet 7/10 > Critique
13 - Frozen 5,5/10 > Critique
14 - Rudo y Cursi 5,5/10
15 - The Experiment 5,5/10
16 - Potiche 6,5/10
17 - Abel 6,5/10 > Critique
18 - Une petite zone de turbulences 6,5/10
19 - Tron l'héritage 6,5/10 > Critique
20 - I Spit On Your Grave 5,5/10 > Critique
21 - Angèle et Tony 7/10 > Critique
22 - City of Life and Death 8/10

FÉVRIER :

23 - Les Chemins de la Liberté 7,5/10
24 - Au-delà 3,5/10
25 - Le Labyrinthe de Pan 8,5/10
26 - Un Chic Type 6,5/10
27 - La 25ème Heure 9/10
28 - Carancho 6,5/10
29 - Black Death 7/10
30 - Inside Job 7,5/10
31 - Comment Savoir 5,5/10
32 - Death Race 2 6/10
33 - Les Chiens de Paille 8/10
34 - Le Discours d'un Roi 9/10
35 - I Saw The Devil 9/10 > Critique
36 - Rien à Déclarer 6/10
37 - Black Swan 8,5/10
38 - Jewish Connection 5/10
39 - Les Femmes du 6ème étage 7/10
40 - Last Night 5,5/10
41 - La Rafle 7/10
42 - True Grit 8,5/10
43 - Largo Winch II 3,5/10
44 - Masters And Commanders 8/10

MARS :

45 - Paul 6,5/10
46 - Sans Identité 5/10
47 - Océans 7/10
48 - Impitoyable 9/10 > Critique
49 - Winter's Bone 9/10 > Critique
50 - Precious Life 7,5/10
51 - The Fighter 8,5/10
52 - L'Assaut 6,5/10
53 - Une Pure Affaire 5,5/10
54 - Shank 4,5/10
55 - Stone 4/10
56 - Numéro Quatre 5,5/10
57 - World Invasion : Battle Los Angeles 6,5/10
58 - Never Let Me Go 6/10
59 - Gladiator 9/10 > Critique
60 - Revenge 7/10
61 - Route Irish 6/10
62 - Rango 7,5/10
63 - L'Agence 5,5/10
64 - Operation Endgame 4,5/10
65 - The Troll Hunter 4/10
66 - Sucker Punch 8,5/10 > Critique
67 - Easy Money 6,5/10

AVRIL :

68 - L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford 8,5/10
69 - Eyes Wide Shut 8,5/10 > Critique
70 - Morning Glory 5/10
71 - La Horde Sauvage 9/10 > Critique
72 - Cadavres à la pelle 6,5/10
73 - La Nostra Vita 6,5/10
74 - Là-Haut 8/10
75 - Haute Tension 7/10
76 - Les Sentiers de la Gloire 8/10
77 - Les Moissons du Ciel 7/10
78 - Le Flingueur 6/10
79 - Mémento 9,5/10 > Critique
80 - Citizen Kane 8/10 > Critique
81 - La Fille du Puisatier 6,5/10
82 - The Company Men 7,5/10
83 - Faster 4,5/10
84 - Scream 4 6,5/10
85 - Le Nom des gens 7/10
86 - Rabbit Hole 6,5/10
87 - La Proie 7,5/10
88 - PTU 7/10
89 - Tomboy 7/10
90 - Source Code 7/10
91 - L'Étrangère 8/10
92 - Fast Five 8,5/10

MAI :

93 - Fast Five 8/10
94 - Sanctum 4,5/10
95 - Rubber 4,5/10
96 - L'Aigle de la Neuvième Légion 5/10
97 - Thor 6/10
98 - Priest 3,5/10
99 - Le Dernier des Mohicans 9/10 > Critique
100 - Tournée 8/10
101 - Heat 9,5/10
102 - The Tree Of Life 4,5/10
103 - Minut à Paris 7/10
104 - Essential Killing 4/10
105 - Pirates des Caraïbes 4 : la Fontaine de Jouvence 5/10
106 - Le gamin au Vélo 7/10
107 - Tucker & Dale Vs. Evil 7/10
108 - Vol au dessus d'un nid de coucou 8,5/10
109 - Very Bad Trip 2 7,5/10
110 - Le mytho (Just Go with It) 5/10

JUIN :

111 - X-Men : First Class 8/10
112 - London Boulevard 7/10
113 - Hell Driver (Drive Angry) 3,5/10
114 - Mother & Child 6,5/10
115 - Punch Drunk Love 5/10
116 - Les Yeux de Julia 7/10
117 - B.A.T (Hall Pass) 5/10
118 - Soul Kitchen 7/10
119 - Limitless 5,5/10
120 - The Prodigies 6,5/10
121 - Une Séparation 8,5/10
122 - Cedar Rapids 4,5/10
123 - Beginners 6,5/10
124 - L'Affaire Rachel SInger 7/10
125 - Blue Valentine 7,5/10
126 - Insidious 7/10
127 - La Défense Lincoln 7,5/10
128 - Kung Fu Panda 2 7/10
129 - The Loved Ones 6,5/10
130 - Blitz 5,5/10
131 - Balada Triste de Trompeta 7,5/10
132 - Y Tu Mama Tambien 6,5/10
133 - La Solitude des nombres premiers 7/10
134 - Hobo with a Shotgun 6,5/10
135 - Mike 6,5/10
136 - Polisse 8,5/10 > Critique

JUILLET :

137 - L'Homme des Hautes Plaines 9/10 > Critique
138 - Switch 5,5/10
139 - Transformers 3 7/10
140 - Take Me Home Tonight 5,5/10
141 - Super 8 6,5/10
142 - Josey Wales, Hors-la-loi 8,5/10
143 - Hanna 7/10
144 - Le Seigneur des Anneaux : La Communauté de l'Anneau 10/10 > Critique
145 - Le Seigneur des Anneaux : Les Deux Tours 10/10
146 - Le Seigneur des Anneaux : Le Retour du Roi 10+/10
147 - Harry Potter et les Reliques de la mort : Partie 2 7,5/10
148 - Le Sang des Templiers 6,5/10
149 - The Murderer 7,5/10
150 - Lost In Translation 6/10
151 - Arthur, un amour de milliardaire 6/10
152 - Colombiana 4,5/10
153 - Cars 2 7/10
154 - J'aime regarder les filles 6,5/10
155 - Submarine 6,5/10

AOÜT :

156 - Blood Out 5/10
157 - Stake Land 6,5/10
158 - Triangle 6,5/10
159 - Sleepwalking 7/10
160 - À propos d'Elly 8/10
161 - Melancholia 7/10
162 - La Planète des Singes : les origines 8/10
163 - Comment tuer son Boss ? 6,5/10
164 - Captain America 6/10

SEPTEMBRE :

165 - L'Ange du mal 7/10
166 - La Piel que Habito 8,5/10
167 - Cowboys & Envahisseurs 6/10
168 - Destination Finale 5 3D 5,5/10
169 - La Guerre est déclarée 8/10
170 - Et maintenant on va où ? 7,5/10
171 - Crazy, Stupid, Love 7/10
172 - Mes meilleurs amies 5,5/10
173 - Warrior 8/10
174 - Restless 6/10
175 - Mr. Nice 6,5/10
176 - L'Apollonide, souvenirs de la maison close 7,5/10
177 - We Need to Talk About Kevin 6,5/10

OCTOBRE :

178 - Cleveland contre Wall Street 6,5/10
179 - Drive 9/10
180 - Dream House 3,5/10
181 - Habemus Papam 6/10
182 - Skylab 7/10
183 - Red State 3/10
184 - Real Steel 6,5/10
185 - Pale Rider 7,5/10
186 - Les Amours Imaginaires 7/10
187 - Killer Elite 6,5/10
188 - Les Marches du Pouvoir 6,5/10
189 - L'Impasse 8,5/10
190 - Le Nouveau Monde 9/10
191 - Les Incorruptibles 8/10
192 - Outrage (Docu) 7,5/10
193 - Le Parain 9/10

NOVEMBRE :

194 - Intouchables 7,5/10
195 - The Artist 6,5/10
196 - Magnolia 7,5/10
197 - Hesher 7/10
198 - Blade Runner 7,5/10
199 - Toutes nos envies 6,5/10
200 - Contagion 5,5/10
201 - Another Earth 6/10
202 - Old Boy 9/10
203 - Le Stratège 7/10
204 - A Bittersweet Life 8,5/10
205 - Bienvenue à Gattaca 9/10
206 - Time Out 7/10
207 - The Lady 7/10
208 - Sexe entre amis 6/10

DÉCEMBRE :

209 - A la une du New York Times 7/10
210 - Menace II Society 7,5/10
211 - Case Départ 4,5/10
212 - Carnage 6,5/10
213 - Shame 5,5/10
214 - I'm Still Here 7/10
215 - Blackthorn 7/10
216 - Échange Standard 6/10
217 - Mission : Impossible - Ghost Protocole 7/10
218 - A Dangerous Method 6/10
219 - L'Irlandais 6/10
220 - Full Metal Jacket 9/10
221 - Lolita 7/10
222 - Le Baiser du tueur 7/10
223 - Killing Fields 5/10
224 - L'affaire Cicéron 8,5/10


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Même la Pluie - 8/10

Messagepar Moviewar » Ven 14 Jan 2011, 13:04

Même la pluie 8/10

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Même la pluie vient renforcer et consolider mes pensées sur la magie du cinéma espagnol (Espagne - Amérique Latine) toujours présent pour nous faire voyager dans des mondes lointains aux histoires plus intéressantes les unes des autres. Ici Iciar Bollain nous livre un film remplis de parallèles passé/présent et où la réalisation d'un film va venir bouleverser les pensées et les actions de chaque protagonistes.

En effet, Même la pluie reprend de réels événements qui ont eu lieux fin 1999 courant 2000, où les habitants de Cochabamnba, petit village perdu dans les montagnes boliviennes, vont se rassembler et faire le siège de la ville, luttant face aux balles pour protester contre la privatisation du système de redistribution de l'eau. Cette histoire qui va perturber lourdement le tournage du film, va venir se calquer avec émotions sur le scénario du film tourné sur place: la conquête de Christophe Colomb des Antilles et la mise en quasi esclavage des habitants à la recherche de l'or.

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Ces deux histoires vont être la force du film, car elles sont mises en scène de manière à ce que chaque membre de l'équipe du film s'y perd les contraignant à changer psychologiquement et à révéler sa véritable personnalité. On a donc d'un coté la bataille pour l'eau et de l'autre la bataille pour l'or. Enfin, pour une fusion parfaite des deux histoires on retrouve en leader le même indien, Daniel, éblouissant.

Concernant la réalisation, Bollain a fait un choix qui pour ma part était regrettable dans un premier temps, celui de ne pas nous montrer totalement les « coulisses de la réalisation du film ». On a le droit aux scènes de répétition, à la mise en place des décors et à une seule reprise à la présence de caméra et de Gael Garcia Bernal en tant que réalisateur. Choix qui s'avère payant au fils des scènes, car nous allons être totalement pris dans le « second film » et on va assister à la fusion des deux révolutions, avec à leur tête Daniel, acteur de celles-ci.

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Les personnages majeurs du film vont évoluer de manière totalement opposée avec dans un premier temps le réalisateur Sebastian (Gael Garcia Bernal) cherchant par la réalisation de son film à montrer les horreurs que le peuple indien a vécues. Cependant, aveuglé par son film, il ne se préoccupera quasiment pas de cette révolution de l'eau hormis pour son tournage et ses acteurs. Puis à coté de lui, Costa (Luis Tosar), le producteur du film, venu tourner l'arrivée de Colomb dans les Antilles « boliviennes » afin d'y trouver une main d'œuvre peu chère, va changer progressivement. Ce changement s'effectue par des silences et de nombreux regards et notamment par sa relation avec Daniel assez forte en hauts et en bas. Dans un second plan, l'ivrogne de la troupe va se montrer plus humain que les autres acteurs tels que les « moines ».

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Le film arrive aussi à montrer le parallèle entre l'équipe du tournage et les habitants, quand les uns sont à la recherche de l'eau les autres en rigolent en buvant du vin...

Au niveau de la BO, elle est classique, mais prenante. Enfin, les acteurs avec principalement le duo Garcia-Bernal / Tosar. Le premier est moins présent psychologiquement dans le film, il joue plus le rôle technique et va servir de contrepoids à l'évolution du personnage de Luis Tosar. Ce dernier, qui, après son passage plus que réussit dans le récent Celda 211, commence pour ma part, à se faire un nom dans le cinéma espagnol. Bien évidemment le personnage à ne pas oublier est celui de Daniel (Carlos Aduviri) plein de force et de présence, il aurait bien mérité sa place sur l'affiche...

On a donc un film fort en émotions et en bouleversements, Bollain nous fait voyager grâce à sa mise en scène limpide et bénéficie d'un trio d'acteur pour rendre le tout homogène et touchant du début à la fin.
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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2011

Messagepar zack_ » Sam 15 Jan 2011, 19:47

pancarte_haut
Ch'olie! :super:
pancarte
zack_
 

Amours chiennes - 8,5/10

Messagepar Moviewar » Lun 17 Jan 2011, 23:00

Amours Chiennes 8,5/10

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Seul film de Alejandro González Inárritu que je n'avais pas vu et encore une fois c'est une belle claque. Inárritu est le réalisateur des films chorales et après ses très réussis 21 Grammes, Babel et plus récemment Biutiful (en deçà cependant), Amours chiennes, son premier long métrage, vient confirmer mon admiration pour ce réalisateur.

Amours Chiennes mêle donc 3 histoires dont la vie va changer lors d'un point d'impact précis.

On rentre directement dans le film par ce qui sera le point de collision: un grave accident. Les premières secondes sont intenses, la caméra n’arrête pas de bouger, une course poursuite se déroule sous nos yeux sans que l'on sache quoi que ce soit. Vient l'accident, ce dernier est filmé de manière à ce qu'il nous laisse des doutes concernant les personnes impliquées, ainsi la découverte tout au long du film est très agréable.

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Pour faire court, concernant les 3 couples du film, un personnage a toujours un but précis. Le film ne se perd pas dans des histoires trop banales et va remarquablement impliquer le meilleur ami de l'homme: le chien. En effet, première histoire à suivre, Octavio (Gael García Bernal) qui se prend à rêver d'une belle histoire d'amour avec l'amie de son frère. Pour réaliser ce « rêve » il va donc faire combattre son chien à outrance... Puis, la relation entre un top model et un père de famille aux multiples soucis. Et enfin, El Chivo (Emilio Echevarria) un ancien rebelle ayant abandonné sa femme et sa fille et qui devenu clochard tente de se racheter par des contrats osés.

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La très grande réussite du film est qu'Inárritu arrive à nous montrer et nous imposer – à travers chaque couple – ce cercle magique et cruel de l'amour. Chaque histoire est amenée de façon fabuleuse et nous spectateurs nous assistons à ce cercle: amour, déception, haine, tristesse, regrets, espoirs...

Amours chiennes, jamais un film n'aura aussi bien porté son titre. Cet amour omniprésent dans les histoires est à chaque fois accompagné par une forte implication des chiens. Ils vont réellement donner un rythme puissant et un style au film, Inárritu nous montre sans tabous les combats de chiens, la hargne des dresseurs, mais aussi les relations avec les maitres. Ricthie qui disparaît et c'est le drame, la famille canine du clochard et les dures conséquences sentimentales qui vont s'en suivre à la moindre disparition...

Sinon les acteurs en bref, seul Gael García Bernal a confirmé son talent dans les années qui ont suivi.

De plus malgré une durée imposante (2h30) le film ne subit aucune longueur et cela permet un très bon développement pour chaque histoire des personnages principaux et un suivis psychologique. Chacun a le droit à une analyse en profondeur avant/après impact.

Enfin, le seul point négatif qui vient donner un goût amer au film, c'est le manque d'entrelacement des histoires contrairement à ses films suivants mais, il reste magnifique pour autant.

Concernant la réalisation, elle est sèche, avec de nombreuses coupures nettes lors de séquences cruciales, les plans ne sont pas très stables du fait de mouvements de caméra rapide. Tout ceci renforce renforce le mélange recherché et le film prend alors un rythme intense avec un final touchant.

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Inárritu dès son premier film impose son style avec brio et le confirme avec passion par la suite.
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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2011

Messagepar Waylander » Lun 17 Jan 2011, 23:02

Meilleur fin du monde. :love:
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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2011

Messagepar Moviewar » Lun 17 Jan 2011, 23:05

Celle de 2012 est pas mal aussi.... :eheh:

:jesors:

La fin est portée par des jeux de regards de chaque perso! Tout simplement magnifique
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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2011

Messagepar Jeff Buckley » Lun 17 Jan 2011, 23:55

Respect absolu pour Inaritu.
dunandan a écrit: Puis j'oubliais de dire que Logan me faisait penser à Burton avec sa méchanceté légendaire concernant certains films/réalisateurs/acteurs
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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2011

Messagepar nicofromtheblock » Mar 18 Jan 2011, 10:22

Alors je voudrais dire que And soon the darkness mérite plus que 4/10.
Je ne l'ai pas encore vu mais avec 3 points pour Amber Heard et 3 points pour Odette Yustman, ça fait déjà 6/10 minimum ! :oops:
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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2011

Messagepar Moviewar » Mar 18 Jan 2011, 10:47

:mrgreen:

Comme toi je pensais aussi pouvoir les trouver pour ces deux demoiselles! Je suis déçu vraiment... Tu verra c'est pas très fameux, et elles ne sont pas "exploitées" pour un film qui se veut slasher... Je t'en ferai une critique :super:

Allez tiens pour te faire plaisir:

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Re: [Moviewar] Mes critiques en 2011

Messagepar zack_ » Mar 18 Jan 2011, 12:05

Trop plat :lol:

Moviewar a écrit:Celle de 2012 est pas mal aussi.... :eheh:


:llol:

Amours chiennes est un film pas simple a appréhender mais c'est sublimement mis en scène par le prodige de l'émotion.
zack_
 

Incendies - 8,5/10

Messagepar Moviewar » Dim 23 Jan 2011, 14:18

Incendies 8,5/10

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Le cinéma Canadien pour moi c'était des réalisateurs comme Atom Egoyan (Chloé et Adoration récemment) et Xavier Dolan (J'ai tué ma mère et Les Amours Imaginaires) et c'est avec plaisir que je découvre le réalisateur Denis Villeneuve.

Incendies est un film d'après la pièce de Wajdi Mouawad, auteur libanais qui fut contraint d'abandonner le Liban à l'âge de huit ans. Le film nous comte la recherche de deux jumeaux qui à la mort de leur mère apprennent par le testament qu'elle leur a laissé que leur père est vivant et qu'ils ont un demi-frère. C'est alors que la fille se lance à la poursuite de ces nouveaux membres de sa famille sur les terres natales de sa mère. Son frère moins enthousiaste à l'idée de les découvrir se renferme sur lui-même dans son petit appartement se tenant au courant des avancées de sa sœur.

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Le film est un véritable puzzle où chaque découvertes et pistes menées par Jeanne Marwan (Mélissa Désormeaux-Poulin) viennent apporter une réponse au fur et à mesure. Le film est donc porté par cette histoire, pour une fois assez intéressante parsemée d'instants puissants et violents. Le film garde un suspens tout au long du film et se finit par un final renversant.

La mise en scène est très agréable, on suit les deux histoires en parallèle entre la recherche de la mère, Nawal Marwan (Lubna Azabal) pour son fils donné quelques années avant le début du conflit à un orphelinat et calquée à sa recherche la fille sur les traces de sa mère.

Malgré une durée de 2h10 le film ne perd pas d'intensité et tient un rythme soutenu grâce notamment aux éléments de réponses et à de nombreuses scènes très puissantes. On peut relever notamment l'arrivée de la fille dans le village où son nom est une honte ce qui provoquera des situations tendues. Enfin, des scènes assez violentes comme le mitraillage d'un bus et l'incendie qui s'y suit, des scènes de torture sur la fameuse « fille qui chante » ou encore l'enfant sniper poursuivant d'autres jeunes enfants (tir en pleine tête...).

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La réalisation est néanmoins touchante, on a le droit à de nombreux portraits d'enfants: yeux, jambes, visage... Enfin le film par son flou concernant le lieu où l'action se passe (il s'agit certainement du Liban et de la Palestine) ne délivre aucun message politique ou ne fait pas de jugements. Cependant, il présente les actions cruelles des phalangistes et musulmans.

Enfin concernant les acteurs, Mélissa Désormeaux-Poulin et Lubna Azabal sont touchantes et s’imprègnent du film parfaitement. Tandis que le fils, Simon Marwan interprété par Maxim Gaudette est vide durant les ¾ du film, mais se sauve lors du final. A noter la bonne performance du notaire Rémy Girard.

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Denis Villeneuve livre un film plein de bon sentiment et par la réalisation parallèle des deux histoires arrivent à nous tenir en haleine pendant deux bonnes heures nous laissant sur un final bouleversant. Du très bon cinéma.
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And Soon The Darkness - 4/10

Messagepar Moviewar » Ven 28 Jan 2011, 00:04

And Soon The Darkness 4/10

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Petit remake d'un film britannique de 1970, And Soon The Darkness avait les ingrédients pour nous livrer un véritable slasher comme on les aime en DTV.

Ce n'est pas le cas, car le film est faible et très peu original. En ce qui concerne l'histoire, deux jeunes filles sont en Argentine et après avoir loupé leur bus pour rentrer, elles vont passer un dernier jour en Argentine entre bronzette, bar et sortie vélo. Lors d'une dispute, elles se séparent et la disparition de l'une d'elle va nous mener sur les traces d'un trafic de jeunes filles typé occidentales.

Dans un premier temps, rien qu'au niveau de l'histoire on aurait tellement plus aimé que ces jeunes filles soit face à un tueur local ou à un fou plutôt qu'un pseudo trafic où l'on sent tout arriver. Pourtant, il y avait matière à livrer un petit truc sympa: cadre argentin magnifique, deux jeunes filles sexy... De plus ces jeunes filles ne sont pas « exploitées », mise à part une scène en bord de rivière, le reste c'est du vélo et ça et ba c'est pas très glamour.

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Sinon pour revenir sur le déroulement de l'histoire, le village argentin, avec ces personnes aux regards suspects, les habitants qui ne parlent pas ou qui se cachent, n'est pas crédible. Les scènes sont mal amenées dans le sens où elles sont très basiques, on a le droit à la fameuse scène du bar où l'on boit de l'alcool, on joue avec les garçons et on tombe comme par hasard sur le naughty boy du quartier. Puis vient la dispute sur les amourettes de mademoiselle et puis la disparition qui, il faut noter se passe pile poil où elle se sépare.

Bref, entre des autorités qui ne veulent rien faire, un repère de trafiquants dans un village abandonné et de nombreuses scènes de bravoure de la part de Amber Heard il ne se passe pas grand chose. C'est assez faiblard malgré la prise en main de la recherche par Karl Urban. Ce dernier ainsi que Odette Yustman ne sont pas mis en valeur et sont étouffés par le vide du film.

Pour finir, le final ne vient rien sauver et puis il faut le souligner, mais Amber Heard elle nous tape des sprints de 10km (peut être que All The Boys Love Mandy Lane l'a entrainée...) et puis elle se bat telle une Michelle Rodriguez :D autant dire que ses libérations en pagaille passent mal au final. De plus, Amber Heard n'a pas l'air très affecté par la disparition de sa pote.

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On sent cependant des idées à la A Perfect Getaway où le film essaye de jouer avec le spectateur en nous retournant sur l'identité du tueur. Puis le seul point positif du film (mise à part la présence des deux actrices...) est que pour une fois les balles partent et il y a du dead body.

Niveau prestation, peu de choses à dire, Odette Yustman n'a quasiment pas de scène, Karl Urban passe correctement et Amber Heard se rattrape par son physique...


Le manque d'originalité et d'utilisation du potentiel mit à la disposition du réalisateur Marcos Efron déçoit. Eden Lake, A Perfect Getaway & Company sont bien meilleurs.


PS: les photos résument le film :mrgreen:
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Re: [Moviewar] Mes critiques 2011

Messagepar Moviewar » Mar 01 Fév 2011, 16:04

Bilan Janvier:



1 - Le Royaume de Ga'Hoole - la légende des gardiens 7/10
2 - Vampires 7/10
3 - A Single Man 7,5/10
4 - Le Monde de Narnia chapitre 3: Odyssée du Passeur d'aurore 5,5/10
5 - Le Concert 8,5/10
6 - The Ghost Writer 7/10
7 - Même La Pluie 8/10 > Critique
8 - Amours Chiennes 8,5/10 > Critique
9 - Incendies 8/10 > Critique
10 - And Soon The Darkness 4/10 > Critique
11 - 127 Heures 7,5/10 > Critique
12 - The Green Hornet 7/10
13 - Frozen 5,5/10
14 - Rudo y Cursi 5,5/10
15 - The Experiment 5,5/10
16 - Potiche 6,5/10
17 - Abel 7/10
18 - Une petite zone de turbulences 6,5/10
19 - Tron l'héritage 6,5/10
20 - I Spit On Your Grave 5,5/10
21 - Angèle et Tony 7/10
22 - City of Life and Death 8/10

22 Films Vus dont 21 Découvertes et 9 au Ciné


Moyenne: 6,8/10

Classement par pays:

USA - 11
France - 5
Mexique - 3
Canada - 1
Chine - 1
Espagne - 1

Film du mois:

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127 Heures - 7,5/10

Messagepar Moviewar » Jeu 03 Fév 2011, 01:47

127 Heures 7,5/10

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Après son très surprenant Slumdog Millionnaire, Danny Boyle revient cette fois ci avec 127 heures, film au scénario assez simple, mais à la réalisation hallucinante.

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Le film est tiré d'une histoire vraie, on suit les aventures d'un jeune sportif de 27 ans venu visiter les gorges de l'Utah. Parti pour avoir une journée d'éclate totale, il n'avait pas prévu son futur combat avec la nature et ce rocher le privant de toute liberté le prépare lentement à une fin douloureuse...

Boyle nous plonge dès les premières secondes dans le ton du film, l'intro est vraiment parfaite, sur fond de rock il nous déballe à travers un écran splitté en plusieurs parties le contraste de Aaron Ralston et de la vie active, de la routine. Les travailleurs massés dans le métro comme une véritable fourmilière font face à un homme en pleine descente à vélo vivant son expérience à fond. La mise en scène est vraiment parfaite, une excellente réalisation et cela ne fait que commencer.

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Peu de temps après, il rencontre deux jeunes filles qui seront ses derniers moments de plaisir avant le grand saut dans la solitude. Aaron Ralston est donc coincé. A l'instar d'un Buried, Boyle va exploiter au maximum les angles ainsi que les effets. Il nous fixe sur Aaron (James Franco) et à partir de lui, il introduit ses différentes effets. Vue du ciel, à travers sa caméra ou encore de l'intérieur de sa gourde, Boyle nous inonde d'images, et le résultat est au rendez vous: on va partager jusqu'au bout ses moments, sa solitude et sa souffrance.

Malgré des passages lents et ennuyeux, le film bénéficie d'un rythme assez soutenu et agréable à suivre. Le cadre joue pour beaucoup, Boyle prend plaisir à filmer à perte de vue ce magnifique Canyon où l'homme n'est que poussière. Les mouvements de caméra à travers les dunes, les crevasses dynamisent correctement le film. A noter aussi la très bonne mise en avant du temps qui passe: la montre est toujours présente, le corbeau qui passe à heure fixe ou encore le quart d'heure ensoleillé du matin.

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Bien évidemment les hallucinations viennent provoquer le spectateur et jouent avec James Franco. L'aller retour jusqu'à sa voiture et précisément sa bouteille de Powerade Orange ainsi que la pluie battante (…) sont des touches d'humour extrêmement originales parsemé de souvenirs de sa vraie vie (Scooby Doo, sa copine...). THE scène du film est bien sur l'auto interview où il prend conscience de ses erreurs qui l'ont mené à sa fin.

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Pour finir, on n'oubliera pas les scènes qui nous mettent mal à l'aise lorsqu'il boit son urine et se coupe le bras (et ça se voit...). Je n'en dirai pas plus, il n'y a aucun doute, le film est doté d'un réalisme surprenant, on vit véritablement les scènes avec lui.

Le final est magnifique, remplis d'émotions avec comme tout au long du film une réalisation originale (musique, écrans splitté...).

Petit mot sur la très belle prestation de James Franco qui s'en sort remarquablement bien (il reste malgré tout en deçà de Ryan Reynolds) et les passages éclairs de Clémence Poesy sont quelconques.

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Danny Boyle impressionne par une mise en scène décoiffante et avec un scénario simpliste, arrive à nous faire transpirer et nous secouer pendant 94 minutes.
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Re: [Moviewar] Mes critiques 2011

Messagepar Heatmann » Jeu 03 Fév 2011, 08:45

c'est tout larmoyant et convenue le final pourtant , l emotion dont tu parle je l ai trouve tres superficiel , artificiel meme , forcer de tout les point de vue . la real tout a l'esbrouffe , boyal essaye de divertire coute que coute par peur d'ennuyer , j'ai trouver buried largement plus malin , maitriser , et honnete a tout les niveau
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