
Modérateur: Dunandan







Waylander a écrit:AU-DELÀ DU RÉEL


Adaptation la plus fidèle du roman de Richard Matheon "i am legend" dont i lest aussi d'ailleurs le scénariste sous un pseudo, ce film de 1954 est en quelque sorte le "père" d'un genre : le post-apocalyptique/zombi dont Romero avouera plus tard l'influence pour son premeir film " La nuit des Morts-vivants" dont il reprend quelques plans et ambiances. 
Un des premiers one man show du cinéma avec un Vincent Price assez crédible dans le rôle titre même s'il à l'air de s'ennuyer profondément et ce n'est pas le rôle qui veut ça: on voit bien que l'acteur n'est pas plus impliqué que ça malgré le fardau qu ia l'air de pesé sur lui et qui correspond tout à fait personnage du roman, ce qu'il vit et ce qu'il pense. Price n'est pas très naturel dans sa façon de parler, ses répliques sonnent un peu faux mais heureusement le charisme est là et son expression colle parfaitement à l'esprit du Richard Morgan du bouquin. Pourtant c'est bien plus fidèle à l'esprit que la dernière adaptions avec Will Smith qui fait ses tractions et mange ses légumes. ici , le personnage fume, boit (ce n'est pas mis en avant mais ya les clins d'œils quoi), et marche vouté comme alourdit par toute une humanité défunte qui le prend pour témoin d'une apocalypse prévoyant l'arrivée d'une nouvelle espèce incomprise par l'homme qui se croit élu, damné, alors qu'il est devenu lui aussi une légende pour la nouvelle espèce. celle d'un monstre tuant les leurs.

Scalp a écrit:tu va te faire la version de 71 aussi ?
Heatmann a écrit:et celle avec dacascos






Sans esbroufe, sans photo ultra léché et avec une paire de couilles qui l'a quitté depuis, Ridley Scott signait en 1992 un putain de film historique, biopic discrètement épique mais d'une intensité passionnante à tel point que l'exploration et la découverte n'ont jamais été aussi bien raconté et mis en scène qu'au travers cette fresque sublime en tout point douée d'une écriture somptueuse.

Le réalisateur met ici en scène un film dans la lignée de sa véritable inspiration artistique (Alien, the duellists, Blade runner) mais sans en atteindre malheureusement le niveau mais presque. Les Gladiator et Kingdom of heaven sont très bien mais sont, faut t-il le rappeler?, des projets très commerciaux en terme de casting, de rythme, de photographie et de scénario linéaire, censurés (pas une goutte de sang ou presque et aucune scènes chocs dans les deux films pourtant tout deux parlant d'époques propre à même de provoquer l'envie de montrer ce genre de détails). ya même Tcheky Karyo qui pisse du sang. C'est le genre de détails quand c'est gratuit ça ne vaut rien mais là dans un film historique qui retrace pendant un court moment une traversée fatigante et une nouvelle terre à découvrir bah de suite ça gagne en crédibilité. Le film n'est pas du tout la version censurée et édulcorée d'un évènement "important" qui a laissé un gout amer à des milliers de personnes : les locaux, ceux qui ont perdus du temps et de l'argent et des proches ainsi que leurs dents sur un projet casse-gueule que dirigeait un explorateur halluciné. Franchement c'est clairement un des meilleurs fils de Scott.
Jamais le film n'est hagiographique ou à sens unique en terme d'interprétations des faits. Loin de tout manichéisme, les personnages ont du relief. A la fin, seul reste un homme que la passion à aveuglé. Un homme trahit mais dont le nom résonnera à jamais dans les esprits comme le dit un personnage du film "si nos noms traversent l'histoire ce sera seulement grâce au sien". On pardonnera l'allure très rock and roll de Moxica et son perosnnage assez inutile, juste là pour combler du vide et imposer un "méchant" mais reste l'acteur lui-même bon et à la tronche acérée bien dérangeante, quais androgyne. Sa mort est superbement mise en scène mais je n'en vois pas l'intérêt car ça lui donne de l'importance alors que je n'ai pas encore saisit celle-ci.
Tout y passe et Scott se permet même une scène à la =limite du fantastique aux résonances bibliques évidentes lors de la tempête "déluge", sorte de punition faite aux colonisateurs et exprimant de manière métaphorique l'état dans lequel se trouve intérieurement Colomb mais aussi l'état dans lequel le pays conquis va se diriger et s'enfoncer. Les indiens le comprennent et l'interprète remet ses vêtements qu'il abandonné l'instant d'une illusion pour retourner dans la jungle parmi les siens et son environnement.
Le cinéaste prend des libertés certes mais globalement c'est un des meilleurs films du genre, le moins autiste, le plus accessible tout en gardant une forme et une scénario adulte et atypique. 
L'arrivée sur le Nouveau Monde et le débarquement c'est d'une puissance | Film: 1492 : Christophe Colomb Note: 8/10 Auteur: Heatmann |
Film: 1492 : Christophe Colomb Note: 6/10 Auteur: Milkshake |
Film: 1492 : Christophe Colomb Note: 6/10 Auteur: puta madre |
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Film: 1492 : Christophe Colomb Note: 7/10 Auteur: Alegas |

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