[alinoé] Mes Critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

Messagepar alinoe » Mar 03 Avr 2012, 16:10

dunandan a écrit:Tu ne feras pas de critique pour Le narcisse noir ? Je me sens seul dans mon appréciation :( ...


Si, c'est prévu normalement cette semaine, mais j'ai beaucoup de retard de critiques et peu de temps en ce moment.
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Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

Messagepar zack_ » Mar 03 Avr 2012, 17:24

John Carter 9? Tu m'intrigues là je vais regretter de pas m’être déplacer le voir, enfin p'tetre que je peux tenter demain une séance de rattrapage.
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Main noire (La) - 6/10

Messagepar alinoe » Sam 07 Avr 2012, 17:54

La Main noire

    Réalisé par Richard Thorpe

    Avec Gene Kelly, J. Carrol Naish, Teresa Celli, Marc Lawrence, Frank Puglia

    Drame, USA, 1h28- 1950

    6/10



    Résumé : New York, 1900. L'avocat Columbo tente de prévenir la police des agissements de la Main Noire qui contrôle par la terreur le quartier italien...


    J’ai été quelque peu déçue car je m’attendais à un polar noir, alors qu’il s’agît en fait d’une chronique sociale qui nous plonge au cœur du quartier de Little Italy au début du XXème siècle. Cette touche de réalisme social est cependant l’aspect le plus réussi du film. Richard Thorpe excelle dans la peinture de la vie quotidienne (intimidations, enlèvements, extorsions, attentats, loi du silence, fatalisme, création de ligues de « résistances », procès…) de cette classe populaire bien souvent résignée à subir le règne de terreur et de violence imposé par cette organisation criminelle dont les ramifications s’étendent de l’Italie aux USA. La Main noire est en quelque sorte l’ancêtre du film de mafia et préfigure par bien des aspects les thèmes de prédilections de Scorsese, ainsi que ceux de Coppola dans Le Parrain, notamment pour l’enfance de Vito Corleone. Le film donne un éclairage intéressant du rôle de la police, assez éloigné des clichés du genre (corruptions et Cie) véhiculés dans les films de gangsters. A noter, la présence de J. Carrol Naish excellent dans le rôle du policier intègre.

    Malheureusement le film manque d’ambition formelle. Le choix d’utiliser des décors de studios donnent un côté « daté » et suranné à une œuvre dont la photographie semble tout droit sortie des années 30 plutôt que des années 50. Un aspect « studios » très artificiel, auxquelles s’ajoutent quelques péripéties et retournements de situation rocambolesques qui ne collent pas du tout au ton réaliste du film. Il reste toutefois quelques beaux plans expressionnistes. Par ailleurs, l’intrigue verse un peu trop souvent dans le mélodrame, avec une romance particulièrement mièvre et naïve entre les deux personnages principaux incarnés par Gene Kelly et Teresa Celli. Enfin, je n’ai pas réussi à faire abstraction de l’acteur derrière le personnage. Gene Kelly prouve qu’il est très bon dans le registre tragique, mais dans sa gestuelle ou dans ses postures, je voyais l’athlète, le danseur et pas du tout le rôle qu’il était censé interpréter. En somme, un film à voir au moins une fois surtout pour ceux qui apprécient les films sur l’univers de la mafia.
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    Film: Main noire (La)
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    Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

    Messagepar Dunandan » Sam 07 Avr 2012, 18:52

    Si tu veux découvrir un film noir à connotation sociale (et se produisant parmi les émigrés italiens), il y a aussi La proie qui est pas mal dans le genre (qui selon moi, aurait aussi influencé Scorcese, ou préfiguré) :super:
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    Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

    Messagepar Alegas » Dim 08 Avr 2012, 00:20

    Bon bah je revois mes attentes à la baisse pour celui là, même si je sais que je le verrais un jour ne serait-ce que pour Gene Kelly. :mrgreen:
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    Quarante Tueurs - 8,5/10

    Messagepar alinoe » Lun 09 Avr 2012, 13:59

    Quarante tueurs

      Réalisé par Samuel Fuller

      Avec Barbara Stanwyck, Barry Sullivan, Gene Barry, Dean Jagger, John Ericson, Hank Worden

      Western, USA, 1h19- 1957

      8,5/10

      Résumé : En 1880, en Arizona, le shérif fédéral Griff Bonnell est envoyé à Tombstone avec son frère Wes pour arrêter un hors-la-loi…

      « Un film est un champ de bataille : amour, haine, violence, action, mort, en un mot émotion » nul ne résume mieux cette citation de Fuller lui-même que cette œuvre atypique, foisonnante et intense, sombre et désenchantée, mélange des codes du western, du film noir et de la tragédie antique.

      Sur un sujet d’un classicisme convenu : le marshall venu arrêter un hors la loi protégé par un riche propriétaire terrien, Samuel Fuller réinvente le western en lui insufflant ses thèmes de prédilections : violence, chaos et folie. Au cœur de l’intrigue, il place une maitresse-femme fatale et indomptable qui cristallise toutes les passions. Magistrale Barbara Stanwyck qui n’est alors plus toute jeune mais qui s’impose par le magnétisme de son regard et par le charisme qu’elle dégage. Quarante tueurs est un tourbillon de sentiments exacerbées qui se déchaînent. Deux lignes de destin se croisent, celle de cette femme au fouet et de ce tueur au service du gouvernement à la réputation sanglante attisant un maelström d’émotions : fureur, frustration, désespoir, brutalité, dépit, règlements de compte, tension sexuelle et romantisme.




      Fuller privilégie l’émotion et fait de son western un exercice formel dont chaque effet de style développe une certaine forme de maniérisme qui souligne la spirale passionnelle qui dévaste toutes les certitudes sur son passage. Le long travelling d’introduction sur une horde au galop menée par une femme résume déjà à lui seul toutes les thématiques du film.
      La tornade qui balaye les paysages de l’Arizona est une allégorie du chaos qui bouleverse chacun des personnages principaux. Elégance des mouvements de caméra, des ombres portées, des plans séquences, long travelling qui résume l’intrigue, précision du cadrage, effets de style innovants (dont certains ont probablement inspirés Maurice Binder), plans resserrés sur les regards lors du premier duel, autant d’artifices totalement maîtrisés qui permettent de faire avancer l’histoire, de définir les enjeux et d’insuffler une modernité de ton et de rythme à cette oeuvre dont les personnages complexes et troubles se rapprochent bien plus du drame épique que des codes du western (amoureux éconduit, relation fusionnelle frère/sœur, fatalisme, destins exceptionnels dans un environnement hostile…).


      On pourrait juste reprocher au film, un scénario parfois aussi confus que les sentiments qui assaillent les personnages et surtout certains acteurs trop limites ou transparents dans leur interprétation. Je n’ai pas du tout adhéré à l’interprétation du shérif Logan par Dean Jagger que j’ai vraiment trouvé mauvais. C’est d’autant plus fâcheux qu’il est un ressort essentiel de l’intrigue. Dommage aussi que la bande de 40 tueurs ne soit qu’un prétexte et qu’on ne voit rien de ses agissements.

      En revanche, j’ai vraiment apprécié John Ericson dans le rôle du jeune frère rebelle et limite psychopathe, quasiment étouffé par la personnalité dominante de sa sœur et qui ne trouve que la voie de la violence pour s’exprimer. La dynamique des trois frères Bonnell se rapproche en plus simpliste et moins trouble de celle des frères Earp. Barry Sullivan en impose par son calme et sa détermination dans le rôle du marshall Griff Bonnell, Gene Barry campe un Wes Bonnell très attachant et charmeur, par contre Robert Dix dans le rôle du plus jeune frère n’est franchement pas convaincant.


      Un western original, brutal et cru. Certainement l’un des meilleurs films de Samuel Fuller que j’ai vu avec Le Port de la drogue et Les Bas-fonds new-yorkais.

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      Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

      Messagepar Heatmann » Lun 09 Avr 2012, 14:04

      t'as vraiment un don pour choisir et prendre des screenshot serieux :super: :love:

      toujour pas vue ce fuller :oops: mais je l ai la qui traine , rien que tes images sont deja bien evocatrice :bluespit: ca va me plaire ca
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      Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

      Messagepar Scalp » Lun 09 Avr 2012, 14:09

      Super critique, et oue une fois de plus les screens tuent :super:
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      Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

      Messagepar Heatmann » Lun 09 Avr 2012, 14:15

      t'avais mit 9 :shock: bon il remonte en prioriaire alors , en plus ca dure 1h20 :mrgreen:
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      Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

      Messagepar Scalp » Lun 09 Avr 2012, 14:30

      bein oue top 5 des western 50's.
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      Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

      Messagepar angel.heart » Lun 09 Avr 2012, 14:43

      Très bon ce Quarante tueurs! :super:
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      Sur la piste du Marsupilami - 6,5/10

      Messagepar alinoe » Lun 23 Avr 2012, 14:58

      Sur la piste du Marsupilami

        Réalisé par Alain Chabat

        Avec Jamel Debbouze, Alain Chabat, Lambert Wilson, Fred Testo, Patrick Timsit, Géraldine Nakache

        Comédie, France, 1h45- 2012

        6,5/10

        Résumé : Dan Geraldo, journaliste sur le déclin, a une ultime chance de revenir au top de sa carrière, en réalisant un reportage pour découvrir le secret de longévité du peuple Paya qui vit en Palombie. Il compte sur son guide Pablito pour le guider au coeur de la jungle palombienne...

        J’étais très partagée à l’idée d’aller voir Sur la piste du Marsupilami, car je suis peu portée vers l’humour d’Alain Chabat, à tendance absurde, parodique et potache hérité des ZAZ. Mais voilà, j’adore le Marsupilami, ce petit animal farfelu, attachant et caractériel qui apparu pour la première fois dans l’album Spirou et les héritiers et dont j’ai lu toutes les aventures en compagnie de ce célèbre duo.

        Chabat est assurément un vrai fan du personnage et j’ai donc apprécié le soin tout particulier apporté à l’animation bluffante de cet étrange animal qui reste totalement fidèle à l’imagerie véhiculée par la bande dessinée tant au niveau de la caractérisation que du comportement. C’est d’ailleurs pour moi l’aspect le plus réussit du film, ce respect du matériau original. D’autant que le scénario s’inspire très librement des albums de Spirou et Fantasio : le Dictateur et le Champignon et le Nid des marsupilamis. Le rôle du Caporal rappelle celui du Général Zantas/Zantafio, le personnage d’Hermoso est un peu un mixte entre un Zorglub démoniaque et un Champignac qui aurait perdu la raison. Quant à Pétunia, elle est par bien des aspects la Seccotine de l’histoire. Sans oublier la ville de Chiquito, la jungle de Palombie, la dictature, le nid… Ajoutons de beaux paysages de forêts luxuriantes, un certain sens de l’aventure, une belle photographie, quelques gags amusants (la course finale et les mésaventures avec un lama), un Lambert Wilson prodigieusement hilarant en mode auto-dérision qui parvient à nous faire exploser de rire pendant 3 minutes et 31 secondes alors
        qu’il nous inflige du Céline Dion.
        Chapeau l’artiste !

        Malheureusement le film n’est pas exempt de défauts, notamment au niveau des dialogues bien médiocres, du pathos des deux personnages principaux (Pablito et Dan Geraldo) un peu lourd et tellement prévisible, au niveau également de la critique réchauffée sur la jungle des médias. Certains gags sont trop lourdingues ou tombent à plat. Le passage chez les Paya est franchement ennuyeux, il plombe le rythme du film et ressemble parfois à de la pub pour les glaces Magnum. Je vous passe la vulgarité lamentable de la scène avec le Chihuahua. Si parfois l’aventure s’accélère, il y a bien trop de baisses de régime dans le scénario et de mollesse pour emporter totalement l’adhésion du public.
        Alain Chabat et Jamel Debbouze jouent dans le même registre que Mission Cléopâtre en moins drôle. Patrick Timsit est délicieusement méchant en Caporal sadique, Lambert Wilson est génial, par contre Fred Testo est franchement agaçant, voir insupportable et je n’ai pas du tout adhéré à son personnage, quant à Géraldine Nakache et Lya Kebede, elles ne font que de la figuration, probablement pour le quota personnage féminin nécessaire à tout film grand public.
        Une comédie sympathique mais pas mémorable qui ne vous arrachera pas non plus de frénétiques fous rires, mais vous permettra de passer un bon moment en famille, car l’humour basique et le côté très naïf du film sont clairement orientés vers un public enfantin avec quelques trop rares passages pour amuser les adultes. A voir au moins une fois, essentiellement pour le mignon et craquant marsupilami et la prestation de Lambert Wilson.
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        Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

        Messagepar erferf » Lun 23 Avr 2012, 17:14

        J'me disais bien que ce spoil ca pouvait pas être des boobs de la marsupilaminette :|
        erferf
         

        Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

        Messagepar alinoe » Mar 24 Avr 2012, 07:35

        :lol: :lol:
        Je ne suis même pas certaine qu'elle ait des boobs dans le film la Marsupilaminette.
        La scène la plus "hot" du film, ça doit être :
        ATTENTION vrai spoiler (je n'ai pas trouvé de photo de ce passage).
        Lambert Wilson qui porte une robe de scène de Céline Dion et qui nous fait une chorégraphie de comédie musicale.
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        Re: [alinoé] Mes Critiques en 2012

        Messagepar erferf » Mar 24 Avr 2012, 12:42

        C'pas hot ca, c'est glauque :|
        erferf
         

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