[Pathfinder] Mes Critiques en 2014

[pabelbaba]

J'ai toujours faim à 11h12.

Sinon je viens de vérifier et ce con a continué par la suite, notamment dans L'Honneur d'un Capitaine et Fort Saganne...

[Pathfinder]

Fort Saganne, putain que de douleureux souvenirs tiens!

[Pathfinder]

Bon, on va faire vite et simple!

Resident evil 2/10: ca vieillit hyper mal. Ca a une hideuse allure de DTV et le manque de rythme, de barbaques et de couilles est fatal. A noter un binome Jovovich / Rodriguez (horripilante à surjouer la bad girl) incroyablement mauvais.

Resident evil apocalypse 2.5/10: nanar, navet, on ne sait plus trop... Plus de moyens, encore moins de talent meme si le quota d'action débilos est bien rempli.

Resident evil extinction 5/10: sympathique film a l'atmosphère post-apo bien gérée. Joli mini remake des oiseaux inside et quelques plans bien chiadés...

Je vais faire l'impasse sur le 4 et le 5...

[padri18]

C'est déjà surprenant que tu ai tenu 3 opus ! Mais oui tu fais bien de t'arrêter là, le 4 est dans les pires bouses que j'ai jamais vu (je n'ose imaginer le niveau du 5)

[Pathfinder]

Oui surtout après le 2! Mais les bons échos du troisième m'ont poussé à continuer. Je suis allé au bout pour Saw mais là, je ne peux pas...

[Pathfinder]

Esther 7.5/10

Dans la grande famille des enfants pyscho-killers, Esther s'est rapidement fait une place de choix devenant par la meme occasion le film le plus fréquentable des productions Dark Castle.

Pourtant, il est loin de réinventer la poudre se bornant à recycler bons nombres de ficelles propres aux thrillers 80's (on pense souvent à Fatal Attraction). Mais, la réalisation très classieuse donne une vraie identité à ce Orphan. Le script prend donc son temps faisant la part belle à deux personnages féminins très interessants. Vera Farmiga n'est jamais éclipsée par la démoniaque Isabelle Furhman. Bien au contraire, elle lui tient la dragée haute d'abord acculée puis devenant petit à petit une maman Ripley à mesure que l'emprise de la jeune fille se développe. On lui pardonnera donc son ultime punchline pas forcément nécessaire meme si jouissive. Face à elle, la jeune actrice campant Esther reste la vraie révélation portant le film sur ses épaules. Elle est de tous les plans, terrorisant l'ensemble de sa famille et faisant passer Damien le fils du diable et tous ses p'tits potes pour de vieilles feignasses. Meme dans le cadre d'un simple film d'horreur, il est indéniable de reconnaitre la performance sulfureuse de la gamine. Ambigue, garce, manipulatrice, terrifiante, elle en maitrise chaque nuance jusqu'à meme se caricaturer dans un final aussi grand guignol que sympathique. Il ne reste donc plus de place pour le très fadasse Peter Sarsgaard qui finira bien par mériter ce qui lui arrive, à pecher par tant de paresse.

Meme s'il n'est jamais novateur, Orphan gère bien sa tension et tiens la distance sur ses 120 minutes un poil longuette. Le seul défaut que je lui reproche est celui de ne jamais avoir exploité la fibre ambigue et glauque lié au twist (très bon de surcroit). Si le film avait également intégré sa fin originale (visible sur les bonus du bluray), nous tenions là un excellent thriller poisseux. Pour l'heure, son efficacité font de lui un produit malgré tout très recommandable.

[Hulkiss]

Une petite merveille ce film, bien content de voir un 7,5...je ne comprends pas qu'il est de si mauvaises notes rien que pour le twist de fin et la ballade tout du long...ça fait bien plaisir cette critique.

[Dunandan]

C'est justement le genre de film où il faut passer outre le manque d'originalité. Mais il a une bonne petite ambiance horrifique, et ça donne pas envie d'adopter en Russie.

[Hulkiss]

[Alegas]

The Descent 8/10

J'évoquais, il y a peu, l'intelligence horrifique de Christopher Smith, voici désormais la sauvagerie façon Neil Marshall.

Egalement porte étendard du renouveau de l'horreur britonne, le réalisateur propose un film épuré reposant sur trois axes dramatiques clairs (la trauma, la menace, la riposte). En balançant son casting féminin au coeur d'une grotte des Appalaches, Marshall fait le choix du survival claustrophobique. Et une fois passée la présentation de ses personnages (et de leurs petits secrets), les éléments se mettent rapidement en place. L'espace se réduit considérablement accentuant ainsi l'angoisse de rester coincé, la peur du noir et l'interprétation que l'on peut se faire de ses longs boyaux tortueux (excellente reconstitution). Armé d'un redoutable premier degré, Marshall distille de fines pointes de stress avant de se décider à lacher la bride. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le réalisateur anglais n'est pas avare. La sauvagerie du dernier tiers surprend autant qu'elle galvanise. Cette célébration de l'instinct primaire ramène les personnages à l'age de pierre et au sens premier du besoin, en l'occurence ici celui de se défendre. Cela passe donc par un étalage de tripailles assez démentiels mais aussi révélateur des personnalités de chacunes.

The Descent est un poing dans la gueule aussi brutal que le premier Hills have eyes remaké et témoigne du profond respect de son réalisateur pour le genre. Il se permet meme de renouer avec l'urgence viscérale d'un cinéma 70's désormais éteint. Avec ses p'tits compères Rob Zombie et Christopher Smith, Marshall peut donc fièrement étrainer son titre de nouveau boss de l'horreur.

[Alegas]

Jack Reacher 7.5/10

Je parlais à l'instant du souvenir de l'urgence des 70's avec The Descent et son impact visuel et viscéral non négligeable. Dans un tout autre registre, Jack Reacher célèbre également ce revival à grand coup de bourres pifs et de joyeuses punchlines.

Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir qu'un grand studio aidé d'une méga star du calibre de Cruise se permettait de tels élans surtout au vu de la monotonie ambiante! L'histoire renoue donc avec les bons petits complots à tendance paranoiaque faisant de chacun des protagonistes des suspects en puissance. Au beau milieu de tout ça déambule un Tom Cruise appliqué, bien décidé à botter des culs pour le spectacle et à ne pas jamais baiser sa jolie associée pour ne pas ampouler l'histoire. Techniquement, le film est joliment épuré. Pas ou peu d'effets visuels gratuits. Mc Quarrie opère un retour à la simplicité de l'action (efficace poursuite), des enjeux (une séquence finale qui va à l'essentiel) et des relations (pas d'amourette parasite). On sent poindre un amour du polar d'antan, celui qui sent bon le bitume et la sueur. Celui qui ne s'encombre pas de bons sentiments. Celui qui fait que le "héros" fout les mains dans le camboui et n'hésite plus à coller des roustes pour trouver le fin mot de l'histoire. C'est tout ceci que Jack Reacher véhicule, de belles valeurs badass permettant de trancher avec la bienséance paresseuse ambiante.

J'ai donc hate de voir la suite et si un mouvement va s'initier dans le monde très carthésien des Blockbusters (j'en doute mais on peut réver).

[Alegas]

New-York 1997 8/10

Avis express étant donné que tout a déjà été dit!
Enième vision de ce classique de la SF (qui pourtant ne fait pas parti de mes incontournables du maitre). Les qualités, nous les connaissons tous. Epure de la réalisation, Fucked up attitude de bon aloi, anti-héros westernien, efficacité des enjeux, tout est maitrisé. Mais pour une fois, je me pencherais plutot sur les quelques pétouilles et dont une qui m'a sauté à la figure cette fois ci. Quelque soit les raisons (fatigue, lassitude, état second, les enfants), j'ai trouvé que le film vieillissait et perdait un brin de sa superbe. Le rythme semble bien moins intouchable (j'ai commencé à légèrement m'ennuyer dès lors que le jour se lève) et l'esthétique, jadis inattaquable, a commencé à me piquer les yeux. Je prend un maximum de précautions car Escape from NY reste pour moi un élément clé de "mon" cinéma mais je ne peux m'empecher d'y voir un certain déclin, une forme de lassitude, un panard qui s'érode dangereusement. Une chose impensable sur The Thing, Halloween ou encore Big trouble in Little China...

[angel.heart]

Bah moi c'est l'inverse, plus je le vois et plus je l'aime celui-là. Bien qu'il ne fasse pas partie de mes préférés.

[Pathfinder]

Oui, mais toi tu n'es plus objectif depuis que tu mets plus de la moyenne au remake du Village des damnés !

[Alegas]

Tombstone 5.5/10

Timide séance que ce revionnage de Tombstone...

Il est bien loin le temps ou j'y voyais un blockbuster bourrin, débridé, fonçant tete baissée dans le registre du western revenge. La première partie reste la plus solide avec cette montée de tension entre les Earp et le clan des Cowboys. Chacun y va de son coup de pute jusqu'à un règlement de compte à OK Corrall expédié et la nuit ou tout basculera pour Wyatt Earp. George Pan Cosmatos n'emprunte pas du tout la meme voie que Lawrence Kasdan s'employant à empiler les séquences spectaculaires frolant bien souvent le ridicule.

les morts de Curly Bill et surtout Johnny Ringo

Les moyens sont important. Le casting et son empilement de tetes connues fait plaisir à voir (le binome Russell/Kilmer fonctionne bien) mais le manque de finesse nuit fortement au développement de la partie vengeresse. En effet, le film baisse fortement en intensité dès lors que la team Earp part à la chasse. Un comble pour cet instant d'explosion de violence que nous attendions de pied ferme.

Dommage mais c'était bien mieux dans mon souvenir. Avec l'age, je préfère largement me rabattre sur cette version