A Good Man - Keoni Waxman (2014)

Ça faisait un bail que j'avais laissé de côté mon ambitieux projet de mater le moindre dtv de Seagal (oui je sais, j'ai une vie passionnante) faute a une actualité creuse au début des années 2010, pourtant depuis quelques temps le panda figé cumule a nouveau les bouses alimentaires tournées a peu de frais dans les pays de l'Est, plus sa série au rabais True Justice qui fait les beaux jours des cases prime time de la TNT. Merci donc D8 de continuer a diffuser ses merdes, d'autant que A Good Man est sorti il y a peine quelques mois en blu-ray, du coup je me suis rué sur l'occasion et je dois dire que j'ai été plutôt lésé.
Malgré la présence du tâcheron Waxman qui a tourné quelques uns des moins mauvais Seagal récents, on se retrouve avec une compilation paresseuse de ses derniers méfaits où Saumon Agile apparait a peine une trentaine de minutes sur 1h45 de métrage, la seule véritable nouveauté étant le fait qu'il aborde une barbe tellement ringarde qu'on dirait qu'il a un postiche, autrement on a toujours la même succession de clichés inhérents aux pays de l'est : des putes dénudées a tous les étages (ah ça on aime le rentabiliser a fond le décor du strip club dans le film...), des décors lugubres et désaffectés filmés avec cette même lumière grisâtre et des hommes de mains aux tronches pas possibles, bref c'est du beau. Sans parler de l'histoire où Steven est montré un vétéran martyre qui après voir indirectement causé la mort d'une petite fille (anthologique cette séquence
) va s'improviser protecteur quasi-mystique (faut voir ses apparitions dans le film, on dirait Dieu
) d'une mère et sa fille aux prises de maychants mafieux qui veulent prostituer la mère et vendre la gamine a des pervers, bien sur Seagal nous la joue héros sans peur, ni reproche, qui va toujours arriver au bon moment et au bon endroit pour arranger les choses, puisqu'en réalité le vrai acteur principal est un gangster roumain venu de nulle part et accessoirement le frère de la mère traquée, alors c'est pas la première fois que Seagal laisse la main a un autre acteur au rabais (je sens bien le tournage où il a enquillé ses séquences en 5 jours maxi
), mais encore faut il un gars charismatique qui assure a la baston, parce que le niveau des combats, on est pas loin de la rixe d'opérette avec des moulinets dans le vide. Heureusement que le gros Steven est là pour assurer le maigre quota nanar, c'est simple chaque scène est un régal, entre ses sempiternels râteaux qu'il fait a des nanas gaulées comme des tops models qui se jettent dans ses bras, aux plans imposés pour masquer inutilement ses kilos superflus et enfin le meilleur les bastons sont tellement mal doublées et montées qu'elles en deviennent magiques entre les sbires roumains qui se laissent faire et les raccords foireux qui donnent l'impression que Seagal se téléporte d'un plan a l'autre (en plus il nous remake le coup de la "Puneta" de Machete en guise de climax final cette fois).
2/10

Malgré la présence du tâcheron Waxman qui a tourné quelques uns des moins mauvais Seagal récents, on se retrouve avec une compilation paresseuse de ses derniers méfaits où Saumon Agile apparait a peine une trentaine de minutes sur 1h45 de métrage, la seule véritable nouveauté étant le fait qu'il aborde une barbe tellement ringarde qu'on dirait qu'il a un postiche, autrement on a toujours la même succession de clichés inhérents aux pays de l'est : des putes dénudées a tous les étages (ah ça on aime le rentabiliser a fond le décor du strip club dans le film...), des décors lugubres et désaffectés filmés avec cette même lumière grisâtre et des hommes de mains aux tronches pas possibles, bref c'est du beau. Sans parler de l'histoire où Steven est montré un vétéran martyre qui après voir indirectement causé la mort d'une petite fille (anthologique cette séquence



2/10