[Jipi] Mes critiques en 2008

Modérateur: Dunandan

Boy Friend (The) - 9/10

Messagepar Jipi » Ven 24 Oct 2008, 09:19

The boyfriends de Ken Russel 1971

Voici l’icône d’un métier. Une morphologie à l'image d'un cure dents indispensable à conquérir si l’on rêve de devenir top model et que son corps ravagé par le Nutella n’a plus de forme humaine.

« The Boyfriend » comédie loufoque et décalée entretient le fantasme de la blonde en minijupe, bas blancs, dynamique, un peu naïve et ultra mince. Ce film est plein de charme, les chorégraphies à peine adultes. Le délirant monde féminin se découvre avec plaisir dans des situations ou nos jeunes et belles dulcinées aux sourires éclatants sont belles à ravir.

Après tout tant mieux, aucune prise de tête dans ces numéros charmants, désuets offert par un metteur en scène faisant une agréable pause café dans l’humour et la fantaisie.

La fraicheur du contenu éradique des comportements aigris toujours embusqués suite à nos vies ou les belles Twiggys ne sont présentes que dans nos esprits.

En ce début des années soixante dix « The Boyfriend » joyeux repère historique insouciant et débonnaire égrène un chatoyant catalogue de gaité avant la morosité du premier choc pétrolier.

9/10

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Aguirre la colère de Dieu - 10/10

Messagepar Jipi » Ven 24 Oct 2008, 10:42

Aguirre la colère de Dieu de Werner Herzog 1972

Quelle folie d’entreprendre la conquête d’un tel territoire ou les visages deviennent livides à mesure que l’espoir de réussite se raréfie au fil de ces terres et de ces eaux traversées dans de frêles embarcations ou les chevaux se cabrent de peurs.

Les flèches d’un ennemi invisible propriétaire de ces forêts impénétrables déciment un à un ce groupe mené par Aguirre irrécupérable illuminé avide de pouvoir perdu dans un contexte inconnu à des milles de sa terre d’Espagne.

La nature est imprévisible, ses silences soudains sont effrayants, des airs de flûtes sont exécutés spontanément afin de restituer une indispensable atmosphère sonore dominatrice.

Le regard d’Aguirre est écrasé par ces arbres immenses qu’il contemple au milieu de ces eaux incertaines ou les hommes gesticulent d’impuissance.

Cette avancée dans la pénombre d’une impossible découverte est sanctionnée par l’indien. Détruisant le mirage d’un Eldorado plus cérébral que réel il décime par instinct de survie ce groupe avec lequel il ne désire même pas communiquer.

Aveuglé par la démesure Aguirre n’a pas le réflexe de faire machine arrière, se sachant perdu il se laisse dévorer par cette nature qu’il ne peut soumettre.

Aguirre la colère de Dieu est un film sur la démesure non calculée d’un groupe d’hommes se croyant invulnérable par la détermination et la possession du canon qui n’effraie nullement ces indiens qui n’ont aucune perception de la cuirasse et de l’arquebuse.

La foi d’évangéliser ces terres barbares est un prétexte pour ces hommes ivres de conquêtes, ils brûlent tout sur leurs passages en se ruant comme des porcs sur de la nourriture mal cuite.

Les résolutions les plus remarquables afin de sortir de cet enfer sont féminines avec la décision de l’une d’entre elles d’être maître de son destin en affrontant seule cette forêt dont elle ne reviendra pas.

Le contexte final de cette tragique équipée inutile placera Aguirre en survivant éphémère devant une bande primates se devant de respecter ses besoins vitaux en calmant sa faim.

C’est peut-être l’image de cette nature, une procédure interne luttant contre l’évangélisation. L’éternel combat Darwinien préférant l'instinct à la théologie.

10/10

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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar BenderIsBack » Ven 24 Oct 2008, 12:01

TRès bon film en effet ! :super:
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Dois visiter Rothenburd ob der Tauber
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar jean-michel » Ven 24 Oct 2008, 12:27

oui! vu la première fois au CES lors d'une projection, il y a bien longtemps..... :eheh:
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Honneurs de la guerre (Les) - 8/10

Messagepar Jipi » Ven 24 Oct 2008, 19:40

Les honneurs de la guerre de Jean Dewever 1960

« Les généraux meurent centenaires et moi je n'ai que vingt trois ans »

L'Allemand au bord de la désertion est amaigri, avachi, malade, abandonné, hirsute, privé de chefs, usé par le conflit, traqué par le franc tireur. La soupe de plus en plus liquide se consomme collectivement dans un même grade à l'aide des réconforts d'un souvenir.

L'occupé joue au billard, ripaille sur des tables bien garnies, flirte au bord de l'eau, offre la ritournelle au dessert. Ses journées semblent récupérées par l'insouciance et la distance envers un conflit dans lequel on s'investit mollement et surtout tardivement.

Ces partisans aux physionomies ventripotentes casquées, munis de fusils, planquées dans les arbres, scrutant à distance respectable un danger potentiel activent des actions d'opérettes protectrices argumentées par des récits souvenirs d'investissements non vérifiables.

La sanction est dure, cinglante, scandée dans sa propre langue par une détermination combative plus musclée.

« Des gueules comme ça c'est le procès du suffrage universel ».

Interdit de petit écran, censuré pendant deux ans par le pouvoir Gaulliste, « Les honneurs de la guerre » montre un occupant honorable, se retirant presque comme un prince d'un territoire qu'il ne contrôle plus, unis dans la défaite, tapant dans ses mains à l'écoute d'un air folklorique représentatif d'un pays trop longtemps déserté, il acquiert un esprit solidaire sous marinier en surface dans un climat de guerre et de Paix en suspend.

Le résistant hôte des lieux en permanence est en revanche plus opérationnel dans la partie de campagne que dans l'action militaire loin des sacrifices nécessaires exigés en ces temps d'investissements indispensables.

La terrine et la gaudriole l'emportent sur le courage. La peur de mourir pour la cause se distille dans le tourbillon du banquet.

La grande interrogation de ce film courageux est à l'image de cette phrase au combien porteuse de faits historiques contestés sauvés par l'embellie.

« Quand la réalité est au dessous de la légende on publie la légende.

Le résistant dans sa globalité mythe ou réalité ? L'homme reste homme avant tout.

8/10

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Buffet froid - 8/10

Messagepar Jipi » Sam 25 Oct 2008, 13:20

Buffet Froid de Bertrand Tavernier 1979

Buffet froid est tranchant, surréaliste, fantasmagorique, cynique, une parodie significative de l’échec d’un constat relationnel de fin de siècle entre des êtres dans l’impossibilité de communiquer autrement que par un absurde digne d’Albert Camus.

Le gigantisme d’un sous sol artificiel sert de villégiature à des propos incohérents. Une lumière unique renvoie vers l’extérieur la froideur interne d’une tour pratiquement inoccupée. L’assassin chômeur sans repères terrorisé par la brièveté d’une existence imposant le port du manteau à temps complet déambule dans un univers automatisé, sans âme en argumentant ses pas d’une aliénation invisible.

« On est en visite, on fait un peu de tourisme et on se barre ».

Ce contexte souterrain hallucinatoire conséquence d’un artificiel frigorifié n’offre qu’une paranoïa tenace, une perte de soi dans un univers gigantesque impalpable, déserté par l’esprit sain que ce soit sur les quais dans les tours ou dans les rames.

L’homme se sent seul, tributaire de ce qui se rencontre et qui ne fait que refléter sa propre image, une personnalité presque détruite par un modernisme cloîtrant les êtres dans des caissons hermétiques en sous sol ou en étages.

Les propos sont déstructurés, révélateurs de consciences détraquées. Les mécanismes de répressions ne fonctionnent plus, flic, voyou et assassin sont sur une même longueur d’onde, une trinité déontologique abattue par une dose trop massive de modernisme.

Les oiseaux ne chantent plus, la verdure et la rivière privées de repos éternel accueillent les dérives citoyennes. Un composant ne ressemble à l’autre uniquement que par le port du couteau ou du révolver utilisés dans des crises de démences ou par un tueur n’ayant plus conscience de ses actes.

Une société parasité par un gigantisme écrasant résiste à l'engloutissement final par un humour noir millésimé

8/10

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Tristana - 7/10

Messagepar Jipi » Dim 26 Oct 2008, 12:03

Tristana de Luis Bunuel 1970

« Je suis ton père et ton mari, tantôt l'un tantôt l'autre ».

Cette phrase révolutionnaire se distille derrière des volets clos. A l'air libre Tolède est empoussiéré par des mœurs rigides évacuées par le délire d'une phraséologie audacieuse mais non opérationnelle en temps réel.

Dans un café, un parfum d'audace individuel libertin déconseille le mariage, prône la passion dépareillée en l'imposant à une Pupille devenant presque par force la maîtresse d'un tuteur machiste.

Ce nouveau statut active un processus de domination pervers accompagné de l'entame d'un enlaidissement. La fraîcheur se fane en s'habillant de mutilation envers elle-même et d'abandon envers un tyran aux colères froides ayant terrassé le parcours d'une grâce juvénile.

Un vieux beau entretenu par ses propres théories de conservations passionnelles s'accapare la désinvolture de jeunes années dans une Espagne de début de vingtième siècle moisie par des mœurs privant chaque individu d'une existence extérieure de pulsions révélatrices d'un autre soi-même.

Le notable officiellement puritain officieusement débauché toise un jeune rival par l'invitation au duel, celui-ci répond par le poing. L'approche ancestrale de la gestion d'un conflit est confrontée à un besoin de liberté existentielle s'exprimant par une main serrée tentant dans un geste désespéré d'éradiquer des siècles de dépendances morales.

Les jouissances personnelles s'attisent dans les ruelles en groupe par la condamnation à l'unisson de chaque écart amoureux. Le site est diabolisé tout en étant noyé sous les statues de la vierge.

Luis Bunuel offre un « Tristana » long, triste, ennuyeux truffés de visages rigides, éteints en chignons bannis de sourires exprimant une maigreur Ibérique cérébrale truffée de commandements négatifs.

Environné de couleurs noires, le site croule sous les icônes, rongé par les rigueurs de l'éthique Tolède s'adonne secrètement aux passions de l'interdit dans un double visage représenté par la double personnalité du despote domestique, de la bigote hystérique et du voyeur refoulé

7/10

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Blow up - 8/10

Messagepar Jipi » Lun 27 Oct 2008, 16:45

Blow up de Michlangelo Antonioni 1967

Blow-up est un enchainement singulier presque incongru de faits et gestes quotidiens complètement démarqués d’une logique temporelle.

L’espace n’appartient plus qu’a l’incommunicabilité entre des êtres farfelus assoiffés de libertés décalées. Les rapports tout en étant disloqués d’un assemblage rationnel donnent des résultats constructifs dans une absurdité commune.

Sur fond d’underground Londonien des personnages liées par un métier se plient à des procédures professionnelles froides à peine respectueuses doublées de rencontres pulsionnelles dans des espaces naturels presque déserts.

Les femmes sont belles, jeunes, insouciantes, rapidement cicatrisantes dans le jeu suite aux contrariétés formatées par un boulimique de la photo. Le contexte extérieur est surprenant, les contacts ne sont farouches que pour la forme, les êtres se lient facilement dans des mimiques absentes d’un catalogue normalisé.

Ces images curieuses unissent un voyeurisme presque dément dans une virtualité dissoute subitement dans un réalisme meurtrier. L'asservissement envers un monde conditionné est gommé par la volonté de se lâcher que se soit par ses extravagances soudaines ou un mépris des conventions.

Le cap d’un intéressement est conservé péniblement grâce à une intrigue policière à laquelle Brian de Palma rendra hommage. Malgré ces quelques antibiotiques Blow-up est une œuvre difficile, lassante offerte à une science cinématographique devant évoluer en se fragilisant par certaines nouveautés visuelles.

Une partie de tennis particulière révèle la prise de risques effectuée par un maître récompensé à Cannes, libre de toutes contraintes préférant lacher sur le terrain un délire jubilatoire plutot qu'un conformisme sans surprises.

Pour public averti
8/10

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Voyage au bout de l'enfer - 10/10

Messagepar Jipi » Mar 28 Oct 2008, 09:44

Voyage au bout de l'enfer de Michael Cimino 1978

Il faut absolument maîtriser ces pulsions au sujet de ce film porté uniquement par deux séquences piliers une de joie l’autre de malheur nommées mariage et roulette russe dont la passerelle menant de l’une à l’autre est un air de piano apaisant les derniers débordements de cinq sidérurgistes buveurs et batailleurs.

L’œuvre est dangereuse et récupératrice, l’Asiatique est violent, joueur, putassier. Certaines scènes extrêmement efficaces n’alimentent la matière que d’une seule carte potentiellement endormie au fond de chacun de nous, une haine manichéenne sans frontières uniquement basée sur l’attribution d’un rôle de bon et de méchant antique loi de nos jeux d’enfants. Pour l’Américain le méchant c’est le viet, pour le Viet c’est l’inverse le tout avec la couleur rouge comme terrain de jeu.

Personne n’est parfait dans cette bourgade bâtie autour d’une architecture métallique d’intestin grêle fumant. Que ce soit dans ce stress évacué le soir à la bière en jouant au billard, de ces coups d’un père ivre mort pleuvant sur une fille qu’il ne reconnaît plus, de cette chaleureuse soirée de mariage ou tout dégénère subitement. Ces hommes aux dérives toujours partantes sont entamés, déstructurés par le fil rouge de leurs existences, une dominance gravitationnelle envers le sacerdoce de toute une vie : L’usine.

Toute cette virilité de district accompagnée de quelques parcelles de tendresses est délocalisée loin de ses bases dans un contexte plus fort ou les composants d’une violence d’état sont réactualisés à l’extrême. Chez soi on tire le chevreuil, on se rudoie. Ailleurs la barre est haute on tient toujours une arme mais cette fois-ci braqué contre soi.

Emotionnellement ce film malgré sa longueur détient quelques minutes de lumière offertes loin de sa forteresse de comportements simplistes. L’homme devient digne de ce nom quand il est confronté à une violence insoutenable. Il se transcende, soutient son frère d’infortune au bord de la syncope pistolet collé à la tempe en lui imposant la force d’une auto destruction que l’on espère reportée.

Ces hommes déconnectés le temps d’une guerre de la chasse et de la canette subissent de plein fouet l’emprise d’un feu bien plus nourrie que celui subit sur leurs lieux de travail.

Ce déracinement offrant rats, gifles, tripots et eaux jusqu’au cou incrémente une nouvelle vision des choses, l’homme prend conscience du véritable sens de son éxistence dans un contexte ou elle ne vaut rien.

10/10

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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar jean-michel » Mar 28 Oct 2008, 09:49

:super: un film que j'adore aussi!! une distribution éclatante et un scénario au petit oignon!.
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Michael Clayton - 6/10

Messagepar Jipi » Mar 28 Oct 2008, 10:56

Michael Clayton de Tony Gilroy 2007

Le cycle de la chasse aux renégats par l’investigation et la dénonciation si chère à certains films des seventies se réactive dans cette détermination à faire chuter une société pollueuse qui pourrait aussi bien être une autre face du mal à laquelle nos tendres naïvetés sont constamment confrontées depuis la nuit des temps.

Dans le cas de Michael Clayton rien de bien électrique, le sujet traité de manière bridé laisse des yeux lassés par des accalmies constantes cloitrés dans un territoire régit par l’indifférence. L’idée méritait une meilleur architecture que ces méandres basiques, lentes et ennuyeuses.

Un point positif cependant, une sublime scène contemplative entre l’homme et trois de ses plus belles conquêtes, un nectar à déguster en boucle. Pour le reste dodo.

6/10

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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar jean-michel » Mar 28 Oct 2008, 10:59

:mrgreen: la je suis d'une opinion différente, ce film je l'ai apprécié, la manière de filmer , les acteurs, j'ai bien aimé!
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar Jipi » Mar 28 Oct 2008, 11:24

Tu sais Jean-Michel on tournait beaucoup de films de ce genre entre la fin des sixties et le début des seventies. Le dynamique "Z" de Costa Gavras dans un registre politique reste à mes yeux un des emblèmes du concept de l'investigations et de la chute d'un système totalitaire démantelé par l'ardeur et le courage de quelques icones. Pour Michael Clayton, il me rappelle un peu le long et ennuyeux film avec Russel Crowe sur les cigarettes dont j'ai oublié le titre. Son cheminement m'a laissé froid hormis la magnifique scène des chevaux. Vu ta réplique salutaire en vue d'améliorer un jugement, je vais me refaire une seconde séance.
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar Val » Mar 28 Oct 2008, 11:26

Pour Michael Clayton, il me rappelle un peu le long et ennuyeux film avec Russel Crowe sur les cigarettes dont j'ai oublié le titre.


Révélations de Michael Mann. :wink:
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar Jipi » Mar 28 Oct 2008, 11:34

Oui c'est ça merci Val
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