[Scalp] Mes Critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Dim 29 Avr 2012, 10:10

Je trouve ça assez classique comme traitement pour du polar sud-coréen.

Dans Memories of Murder aussi, ils étaient prêts à tous les coups de pute, et jamais ça ne me fait penser à du Ellroy.

Je te suis pour City Hall, mais là non, désolé.
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Dim 29 Avr 2012, 10:13

Dans Memories of Murder y avait clairement un good guy identifié.
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Dim 29 Avr 2012, 10:16

un peu comme killer elite :mrgreen:

sinon ca fait envie ce Injust , ellroy ... city hall que j aime bcp bcp ..
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Dim 29 Avr 2012, 10:20

Scalp a écrit:Dans Memories of Murder y avait clairement un good guy identifié.


Il y avait surtout des personnages bien écrits, ici ils sont en carton. Putain, zéro empathie pour des personnages qui ne dépassent jamais leurs fonctions/leurs professions.

Enfin, on ne tombera pas d'accord sur ce film qui sera dans mes flops de l'année. Attendons les prochains avis.
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Dim 29 Avr 2012, 10:26

Oui l'empathie c'est autre chose mais je le répète ce film n'a rien à voir avec les autres polars coréens et c'est le moins manichéens de tous car dans Memorie of Murders on a donc bien un good guy :mrgreen: façon je sais très bien que Alegas mettra 6, Logan un peu plus, y a juste mon copain Heatmann qui mettra comme moi car il a bon gout.
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Dim 29 Avr 2012, 10:35

Je n'ai pas vu Memories of Murder depuis quelques années, mais je suis sûr que le flic de la ville a quelques zones d'ombre :nono:

Mais libre aux fans de Michael Bay de s'auto-proclamer apôtres du bon goût :mrgreen:
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Homme aux colts d'or (L') - 8/10

Messagepar Scalp » Dim 29 Avr 2012, 13:47

8/10

Warlock de Edward Dmytryk - 1958

Encore un film retitré bizarrement, en Vo c'est Warlock ( le nom de la ville ) qui se transforme ici en l'homme aux colts d'or, histoire de faire passer Fonda pour le héros du film alors que c'est bien Widmark le premier rôle ( son nom apparait d'ailleurs bien en premier au générique ), mais Fonda étant surement plus vendeur que Widmark en France, un petit retitrage à la con ne fait pas de mal.

Sur un pitch qui peut paraitre basique, il y a une histoire vraiment riche avec plein de sous intrigues et c'est même plutôt complexe ( et on est loin du manichéisme de ce genre d'histoire, ça vient bien plus loin que méchant contre gentil ici c'est plus la légalité contre la justice expéditive ), dès l'intro on sait que ça va être bien.
Dmytryk dresse 3 portraits de personnages bien différents et l'aspect psycho est intéressant: Fonda campe le pistoléro imbattable et légendaire ( un peu déçu qu'on ne voit pas plus les colts d'or, ils ont bien la classe, on aura très peu le temps d'admirer la crosse mais ça renforce le coté mythique du personnage de pas les montrer ) qui va devenir l'homme providentiel ( pour un temps ) dont la devise est "dégaine pour tuer" ( très important cette devise ) et pour qui vivre dans le luxe est un plus appréciable, Anthony Quinn a le meilleur rôle ( et il a aussi les meilleures répliques du film ), celui de l'ami boiteux de Fonda ( un peu sa mauvaise conscience aussi ), qui est capable de tout pour que personne ne se mette entre lui et Fonda, alors on pourrait y interpréter une homosexualité latente mais c'est vraiment plus compliqué que ça ( il aime les femmes et c'est assez explicite, le tableau de Dorothy Malone dans sa chambre ) mais il y a aussi des scènes un peu cocasse ( Quinn choisit les rideaux de la chambre où il va vivre avec Fonda et on ressent bien la jalousie qu'il éprouve quand Fonda est avec la blonde ), on sent bien que Quinn en peut pas vivre sans Fonda ce qui le pousse à un jusqu'au boutisme assez terrible ( et finalement quand on voit les 10 dernières minutes on peut se dire que c'est amour est réciproque ), le 3 ème perso est l'excellent Widmark qui campe ici au début un cowboy qui suit la meute et qui prit de remord va devenir shérif et voudra faire régner l'ordre comme il se doit.
La profondeur des 3 personnages est vraiment l'atout du film, dommage que le 4ème personnage important du récit qu'est Dorothy Malone ne soit pas plus développé ( son changement d'attitude qui passe de la vengeance à la femme amoureuse est pas des mieux amené, ceci dit le film aurait subit quelques coupes qui réduit les scènes de son personnage ).
Bon en chipotant on pourrait se dire que le chef des méchants cowboy n'a pas le charisme pour rivaliser avec les autres acteurs mais finalement le personnage ne demande pas un acteur trop charismatique, par contre dans les secondes rôles j'ai bien aimé le méchant à tête de fouine qui se révèle être loyal envers son ancien pote.
On a donc un scénario est plutôt habile avec comme question : l’homme peut-il renier certaines valeurs pour installer la loi ? et en plus c'est superbement dialogué avec pas mal de joute verbal qui font office de duel.

La mise en scène est classique et pas spécialement esthétique mais Dmytryk signe ici le film de sa vie car bon c'est loin d'être un foudre de guerre ( c'est le gars qui avait réussit à faire un film de merde alors qu'il avait Mitchum et Ryan au casting : Feux Croisé ), sa filmo est une succession de films mineurs et films oubliables, ici il se sort vraiment les doigts du cul , alors soyons clair c'est pas un génie du cadre et on est pas renversé par les plans (bon ça reste un excellent taf carré quand même), les mouvements de caméra ne sont pas des monuments de virtuosité mais bon y a quand même quelques jolies paysages à se mettre sous la dent ( mais c'est vrai que le cadre urbain du film limite les beaux paysages ) et surtout c'est jamais plan plan.

Le duel entre Fonda et le gang est bien géré, le premier face à face dans le saloon est bien tendu du slip comme y faut ( l'arrivée de Fonda dans le saloon est un grand moment ) et le 1 vs 1 tant attendu tient toutes ses promesses ( le jeu de Fonda lors de cette séquence est génial mais celui de Quinn est un niveau supérieur encore ) et puis les 3 climax de la dernière demi heure sont bien sympas alors encore une fois c'est pas virtuose ( on a vu des montages plus inventif chez Boetticher ou Mann ) mais c'est clairement efficace et puis plus on avançait dans le temps plus les duels avaient recours à la dilatation du temps, bon ici c'est pas encore très marqué mais ça prend son temps avant de sortir le colt.

Le casting est bien entendu la qualité majeur du film quand on Widmark, Fonda et Quinn dans un film c'est toujours une plus value alors quand on retrouve les 3 acteurs dans le même film on touche au sublime, chacun livrant une prestation plus que convaincante et surtout aucun des 3 ne cherche de voler la vedette, Widmark est le vrai héros du film et il joue ici dans un registre très sobre ( c'est son personnage qui demande ça car ici il est un homme "normal", un homme qui a peur avant d'aller faire son duel ) et il arrive à nous faire comprendre le dilemme moral de son personnage, Henri Fonda aussi joue lui aussi tout en sobriété, il impose toute sa classe dans son rôle de régulateur et puis on a Anthony Quinn qui est le plus exubérant et le plus intéressant des 3 mais pour un personnage exubérant Quinn sous joue, ce qui est assez rare de sa part et il est vraiment excellent ici dans ce personnage d'ami de l'ombre qui par amour/amitié ira jusqu'au suicide, Dorothy Malone livre une prestation dans le même registre que celle de Quantez ( son meilleur rôle ).

La BO signée Leigh Harline se révèle la plupart du temps anecdotique.
Un classique du genre porté par un excellent script et un casting 3 étoiles du meilleur gout, avec un autre réalisateur on aurait eu un chef d'oeuvre, avec Dmytryk on a un bon film et ce film préfigure le chef d'oeuvre urbain de John Ford ( et puis pour finir de convaincre ce western était un des préféré de Leone ).
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Dim 29 Avr 2012, 13:54

bon celui la deja noter en prioriter number one avec les 3 autre bluray de l editeur de toute facon :super: :bluespit:

ca fait plaisir quand tu te met au screen :shock: :love: la putain le casting c'est juste un sans faute et hautement jouissif bordel , surtout la haute reput du film et ce que tu en dit , vivement que je les recoivent . en plus tu finit sur liberty , du coup je suis content :mrgreen:
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Dim 29 Avr 2012, 14:03

J'ai aussi prévu de revoir le Jardin du Diable et là je crois que je vais prendre de la screen en rafale 8)
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Dim 29 Avr 2012, 14:13

ah bah jsuis content de leur selection bluray, y en avait 3 que j avais pas en dvd et la fleche brise je rachete avec joie :love: j espere qu il continueron a editer des blu :bluespit:
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Serpico - 6,25/10

Messagepar Scalp » Dim 29 Avr 2012, 18:07

Serpico Sidney Lumet - 1973

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Et voilà avec Lumet j'ai toujours le même problème à part 12 Hommes en Colère j'ai une nette préférence pour les Lumet mineur comme Dans l'ombre de Manhattan à des Lumet majeur comme Un Après midi de Chien et même si je vais mettre la même note je prendrais plus de plaisir à revoir Jugez moi Coupable que ce Serpico.
Et sur un sujet similaire je préfère largement Le Prince de NY et Contre Enquête ( que je vais revoir prochainement histoire d'en faire une critique bien plus complète ).

Le soucis que j'ai avec le film c'est le rythme décousu et que rapidement je me suis désintéressé de ce que je voyais, malgré tout le talent de Pacino et une bonne réal de Lumet, jamais j'ai été impliqué et l'ennui est souvent apparu et encore heureusement Lumet a eu la bonne idée de commencer par la fin sinon l'intérêt aurait été encore moindre je pense, après c'est vrai que tout n'est pas imputable à Lumet car le film étant adapté d'une histoire vrai il allait pas inventer des péripéties, du coup on se rend compte que le quotidien d'un flic bein en vrai c'est plutôt chiant et encore plus quand on accepte pas les enveloppes comme ses collègues et donc jamais je me suis passionner par ce que je voyais, c'est pas imputable au rythme lent qui ne me dérange pas plus que ça dans un polar c'est surtout imputable à l'écriture de tout ce qui touche à la partie polar pur qui ici est vraiment réduit au strict minimum, toute la partie mécanisme qui permet une corruption généralisé est plutôt bien traité quand même ( mais ça m'intéresse pas ) par contre toute la partie seul contre tous je suis moins convaincu et puis je trouve que Lumet fera mieux par la suite sur la corruption policière.
Le film a aussi des scènes un peu WTF comme Serpico accusé de tailler une pipe à son collègue :eheh:

La réal de Lumet sent le bitume et la photo hivernal est très réussit ( d'ailleurs tout les polars de cette époque ont la même ambiance entre French Connection ou Friends of Eddy Coyle ), on est vraiment au plus près de cette ville aux ruelles pourris, après en réal pur je trouve que ça manque vraiment d'une séquence marquante, propre a élevé le niveau du film à mes yeux ( enfin la scène où Serpico se fait tirer dessus est quand même très réussit ).

Le casting est dominé par un Pacino impérial, il éclipse vraiment tout les autres acteurs ( d'ailleurs à part Emmet Walsh et F.Murray Abraham on reconnait personne ) bon par moment son look c'est vraiment nawak ( y a une scène il a un pur look de pimp à la Huggy les bons tuyaux :eheh: ) mais Pacino avec sa barbe c'est classe ( Stallone se fera d'ailleurs le même look dans les Faucons de la Nuit ) et c'est plutôt osé de faire du héros du film un personnage plutôt antipathique et psycho rigide et c'est appréciable de ne pas l'avoir idéalisé.

Considéré comme une référence du genre, le film est définitivement mineur a mes yeux et ne boxe pas dans la même catégorie que l'autre poids lourd de l'époque qu'était French Connection, mais bon le film a pour lui un statut qui fait que Serpico est même devenu une expression et le film est rentré dans la culture populaire et je comprend qu'on puisse trouver ça génial si on accroche au personnage, moi ça m'a pas intéressé.

6,25/10
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Dim 29 Avr 2012, 18:44

bon par contre je suis entierement d accord sur le faite que Q&A est un grand polar , un genial et des meilleur lumet et merite pas d'etre si peu connue et reconnue , assante et nolte sont enorme , je surkiff je film :love:
si tu le revoit , c est cool , grosse critique , plein de beau screen de NY sous la pluie , ca donnera envie au gens :super:
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Dim 29 Avr 2012, 18:45

T'as vu je suis resté soft là j'ai pas trop dit que c'est chiant :mrgreen:
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Dim 29 Avr 2012, 18:52

ouai j ai remarquer , la t as dit que le perso t avais pas interresser , ca fait tout de suite plus diplomatique et tolerent :super:


allez on perd par les bonne habitude , top 5 lumet 8)

1- serpico / 12 angry men
2- the hill
3- Q&A
4- network
5- prince of the city

mais bon juste derriere y a night fall in manhattan , the devils know you're dead , anderson tapes , the verdict , plein plein de truc a 7.5 quoi
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Dim 29 Avr 2012, 18:54

The Hill et Network j'ai toujours pas vu, Network j'ai le blu en plus mais malgré le cast j'ai un peu peur de me faire chier.
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