[Scalp] Mes critiques en 2009

[Niko06]

Excellent c'est vrai... mais je lui préfère quand même la sensualité de Lust, Caution

[Heatmann]

ah bah carrement pas vue celui la...

[Scalp]

Lust y manque un souffle épique pour que ce soit réellement passionnant, par contre la fin est terrible.

[Scalp]

Blown Away Stephen Hopkins - 1994



Actionner type des années 90. Tommy Lee Jones fabrique des bombes en écoutant U2, Jeff Bridges joue avec son papa, Forest Whitaker fait le con et assure la partie buddy movie.
Ca se regarde encore avec plaisir mais y a rien de bien réussit ou marquant dans le film.
Du même Hopkins je préfère largement l'ombre et la proie et bien entendu le sauvage Predator 2.

5.5/10

[Dunandan]

Dragon Forever Sammo Hung/Corey Yuen - 1988



Du Jackie de la bonne époque, co réalisé par Sammo et Corey Yuen, on est devant de la comédie d'action avec les figures du genre et quand ça doit se taper sur la tronche on en a pour notre argent car en plus du trio magique on a la crème de l'époque et tout le monde va se foutre sur la gueule.

Dernier film du trio (il me semble), sur une histoire pas des plus passionnante ( on va pas se mentir, le script a jamais été la qualité des ces films ) dont le seul but est de réunir tout le monde au même endroit pour que ça se termine en une orgie de coup de tatane. Le rythme est assez pépère ( pendant 1heure on a droit a de la bonne petite comédie made in HK avec quiproquo et petite scène romantique entrecoupé de petit fight bien sympathique notamment ceux ou les 3 héros se foutent sur la gueule ), on aurait aimer avoir un peu plus de Yuen Wah ou de Dick Wei quand même mais on va pas faire la fine bouche, on s'emmerde pas comme devant un Raid 2 même si on a une sorte d'interlude sorti de nul part où Jackie et Sammo emballe les 2 nanas.
Jackie interprète au début du film un avocat un peu bizarre qui défend les pires enculés.
A cette époque la filmo de Jackie Chan c'est quand même du caviar, il enchaine les films spectaculaires, dans cette décennie si on est fan du bonhomme y a pas grand chose à jeter, (rien?). Ici on a un climax final monstrueux où tout les kickers de HK se sont donné rendez vous : Billy Chow vs Yuen Biao, Benny Urquidez vs Jackie, Yuen Wah qui frappe en traître et qui nous ressort sa dégaine de Easterns Condors, Sammo contre 15 gars, y a même Dick Wei en caméo pour un petit fight, si cette liste de nom te donne pas le sourire c'est que tu t'es un peu trompé de passion où que tu kiffes Karaté Kid.
Yuen Biao a rarement été aussi spectaculaire ( en plus il a le meilleur perso du film et les meilleurs gags, bon il a pas le meilleur look par contre ), ses enchaînements sur la passerelle c'est des trucs de malade, Sammo assure lui aussi ( mais il est moins mit en valeur vu qu'il chorégraphie il se met en retrait), par contre Jackie m'a un poil déçu, il est doublé lors de 2 combats pour des mouvements qui m'ont pas paru spécialement compliqué ( enfin pour lui, il était ptet blessé comme c'était souvent le cas à l'époque vu les cascades de malade qu'il enchainait ), enfin heureusement il est toujours aussi rapide ( l'échange de coup avec Urquidez c'est ultime ) et nous sort quelques très beau combo.
Bon bien entendu niveau chorégraphie c'est du High Level le tout sublimé par une mise en scène sans faille, le genre de film a montrer quand on parle de bonne chorégraphie bien mise en valeur. Et puis on le répétera jamais assez mais avec les 3 lascars, le décors est parti entière des chorégraphies, tout est cassable, tout peut servir pour se battre ou faire une cascade même les trucs les plus improbable, avant Jackie personne faisait ça et après lui bein personne.
Le genre de film qui est aujourd'hui mort et enterré.



7/10

[Scalp]

Pat Garrett & Billy the Kid Sam Peckinpah - 1973

"Why don't you kill him
*why ? He's my friend"

Chef d'oeuvre ultime et intemporel de Peckinpah, qui propose ici sa vision de la rencontre entre 2 figures mythique de l'ouest.

Un western mélancolique, crépusculaire, lyrique, limite contemplatif (le film a un coté succession de tableau où le récit avance via la mort des personnages), avec une traque qui se fait sur un rythme tranquille, les 2 hommes ne sont pas pressé (ils ont 2 scènes en commun l'intro et la fin), ils prennent le temps de vivre ( le récit alternant entre les 2 personnages presque désincarné, par contre on sent bien que Peckinpah se concentre plus sur Pat, un anti héros très Peckinpien profondément torturé par la tâche qu'il doit accomplir ), tout le contraire de ce que voulait le studio MGM qui voulait un Wild Bunch 2.
La grosse originalité du film c'est qu'ici chaque affrontement (ou presque) met en scène des anciens amis, ou du moins des mecs qui à un moment donné on été du même coté.

Visuellement c'est le plus beau film de Peckinpah, filmé dans décors naturel magnifique, il livre ici ses scènes les plus touchante ( comme quoi même sous l'emprise de l'alcool Sam reste The Man, quoique on a bien l'impression que certains acteurs sont eux aussi sous l'emprise de certaines substance illicite).

Des l'introduction on est subjugué par la beauté du film, la couleur du flash foward est vraiment magnifique, puis en montage alterné on nous montre la mort de Pat et la mort de véritable poule qui se prenne des bastos dans la tête, ça annonce la couleur : des têtes vont tomber.
Le film est une merveille de bout en bout et réserve des moments de pure beauté : la scène de mort au bord de l'eau sur Knocking on Heaven's Door dans le genre c'est juste ultime avec l'homme entrain de mourir regardant sa femme sans dire un seul mot.

On y retrouve aussi la violence habituelle de ses films avec emploi des ralentis et brusque changement de caméra, du sang a chaque impact de balles : la scène de l'évasion de Billy c'est une mise en scène de génie ( le plan sur le plomb qui part ça tue dans tout les sens du termes ), la mort du gros adjoint ponctué d'une ligne de dialogue carrément génial : "He's kill me too", en 2 mouvements de caméra, Peckinpah fait comprendre à tout le monde comment ça va se passer : ""There's a buck-sixty in old Bob if you can dig it out."
Chaque scène de mort se révèlera unique, particulièrement travaillée et terriblement marquante, on sent une terrible humanité à chaque fois, car comme dit plus haut c'est des anciens amis qui doivent s'entretuer pendant tout le film.
Comme on est dans l'ouest version Peckinpah ici l'honneur on connait pas ( Billy encore moins ), même si les hommes se respectent ( un peu ), ça se tire dans le dos on a même un duel ou les 2 tireurs trichent ( l'un mieux que l'autre ), la scène qui précède ce duel est génial une fois de plus. Ca parle beaucoup avant de tirer.

Le duel final tant attendu arrive enfin, vu qu'on est chez Peckinpah on imagine quelque chose d'épique et d'ultime et là paf y te sort une scène stupéfiante de sobriété une fois de plus au rythme très lent ou les persos prennent leur temps ( voir Garrett qui s'assoit tranquillement sur la balancelle ), le silence est tétanisant, la nuit est magnifique puis arrive THE duel ( bon y a bien entendu aucune surprise ) et c'est juste la perfection avec Garrett qui se voit dans le miroir et se tue, il n'aime pas ce qu'il est devenu.

Kriss Kristofferson, bien qu'un peu vieux pour le rôle ( bein oue le kid il est mort à 21 ans et il fait bien gamin sur les photos ), est parfait, il campe un Kid loin des représentations habituel ( la dernière en date étant Emilio Estevez déchainé dans Young Guns ), il est calme, n'a pas une parole plus haute que l'autre ce qui ne l'empêche pas d'être sans pitié et de sacrifier ses camarades.
James Coburn dans le rôle de Garrett ( rôle refusé par Charlton Heston, Paul Newman, Henry Fonda et Robert Mitchum ) livre ici vraiment une des ces toutes meilleures prestations, il est parfait en Garrett désabusé par la vie qui refuse de vieillir ( voir la scène chez le barbier ou l'orgie avec les putes ), on sent vraiment l'amitié qu'il porte au Kid, mais leur 2 chemins de vie ayant pris des routes différentes, l'un ayant décidé de rentrer dans le rang de la civilisation et d'obéir aux riches fermiers, l'autre préférant sa liberté ( un anarchiste avant l'heure ) chose qu'on comprendra en une seul phrase :
"It feels like... times have changed.
-Times, maybe. Not me"
Peckinpah ou l'art de la concision.

Dans les seconds rôles on retrouve les habitués de Peckinpah : Emilio Fernandez, Jason Robards, Jorge Russek, R.G. Armstrong, mais le casting réserve une surprise de taille en la personne de Bob Dylan que Peckinpah ne voulait pas au début du tournage ( mais apres une soirée de beuverie il a été convaincu ), en plus de livrer une performance plutôt sympa (chouette charisme de ce perso mystérieux), il livre ici une PUTAIN de BO, magnifique, qui transcende le film ( vraiment avec une autre BO le film aurait surement été moins marquant, ça lui donne une touche tellement particulière ).
Un chef d'oeuvre bercé par le doux parfum omniprésent de la mort qui marque la fin d'une époque.

10/10

( seulement mon 3 eme de l'année )

[Waylander]

Celui me fait envie depuis un moment déjà. Et là ça me donne encore plus envie.

[Niko06]

Franchement difficile de choisir entre celui-là, Wild Bunch, croix de fer et les chiens de paille pour dire quel est le meilleur Peckinpah...

[Scalp]

Celui me fait envie depuis un moment déjà. Et là ça me donne encore plus envie.

ca reste du Peckinpah, si la réalisation de wild bunch t'as pas plus marqué que ça, tu trouveras peut etre ce film quelconque.

[Heatmann]

Ah bah alors la super belle critique et surtout qui donne grave envie .... Tin les screen que t'as choisit comment ils petent !!!
Car ce Pat garret je l'ai vue y a tellement longtemp que j'en ai absolument aucun souvenir , j vais me le visioner tres bientot je crois

[Scalp]

M'attendais pas au autant aimé, je savais que j'allais pas être déçu parce que Peckinpah + Coburn, mais là pfff m'a vraiment marqué ce film.

[Alegas]

Un apres midi de chien Sydney Lumet - 1975

M'attendais à mieux ( pour un film présenté comme la référence dans le sous genre qu'est le film de casse ), y a quelques longueurs qui m'ont carrément fait sortir du film : l'enchainement des longues plages de dialogue entre Pacino et son amant, Pacino et sa femme puis Pacino et sa mère, pendant 30 minutes j'ai un peu subit tout ça, bon ça sert à approfondir le perso de Sonny mais ça m'a plus soulé qu'autre chose, alors oui Pacino joue super bien mais pfff c'est vraiment pénible.
Enfin heureusement le reste c'est du tout bon.
Grand numéro d'acteur tout d'abord Pacino est vraiment bon ( on oublie que c'est Pacino qui joue et ça c'est pas toujours évident dans les films de Pacino ) dans son rôle de braqueur amateur ( la scène de braquage est un grand moment ) et bisexuel ( sujet vraiment bien traité pour l'époque ) qui croit tout géré mais qui s'avère très naïf , John Cazale en braqueur simplet qui a très peu de dialogue en impose lui aussi avec sa dégaine et son regarde très parlant ( on sait jamais ce qui lui passe par la tte, on sait pas trop pourquoi il est là ), dans les seconds rôle on reconnait Lance Henrikssen en flic et tout les otages s'en sortent à merveille ( on ressent bien le syndrome de Stockholm qui s'installe tout doucement )^.
La mise en scène très académique ( forcément avec Lumet ) avec un coté pris sur le vif de Lumet s'avère très efficace, il gère a merveille son huis clos avec unité de lieu et de temps ( sauf ce passage longuet que j'aime pas ) et dresse un portrait de l'Amerique de l'époque ( la critique des médias s'avère toujours d'actualité ) parle de sexualité sans tabou, du syndrome post vietnam, le tout sans manichéisme.
Pas mon Lumet préféré, je préfère 12 Hommes en colère, Q&A ou même 7h58, mais bon ça reste tout de même du grand cinéma.

7/10

[Heatmann]

attica !! attica !!!!

[Niko06]

c'est vrai que la première fois c'est un peu décevant mais malgré tout dans le genre c'est LA référence! D'ailleurs j'aime beaucoup son influence sur People's Hero

[Scalp]

attica !! attica !!!!

bein je la trouve pas spécialement marquante la scène, dans le genre Pacino qui fait le kéké je préfère la scene avec le livreur de pizza.