[Caducia] Mes critiques en 2012

[Mark Chopper]

Et moi qui pensais faire le méchant pour ce film...

Je mettrai à peine plus et dirai en gros la même chose

[caducia]

nan mais surtout il y a un gros coté érotico-voyeur avec les nanas en short et les scènes de douche qui ont peut etre de l'effet sur les mecs mais qui ne me font ni chaud ni froid.

[Mark Chopper]

L'intro film érotique M6 sponsorisée par Tampax ne fonctionne pas du tout sur moi

C'est tellement gratuit que ça en devient ridicule. Sérieux, quand Carrie se savonne et que c'est filmé en gros plan et en ralenti

Et mention à Travolta, qui a rarement été aussi mauvais.

[Alegas]

nan mais surtout il y a un gros coté érotico-voyeur avec les nanas en short et les scènes de douche qui ont peut etre de l'effet sur les mecs mais qui ne me font ni chaud ni froid.

Ouais bah évite De Palma tout court alors.

[caducia]

Pour les mecs, c'est possible que ce genre de scène attise leur curiosité moi ça ma saoule plus qu'autre chose, on peut faire plus sexy...De Palma je ne suis pas 100% fan mais il y a quand des films meilleurs que ce Carrie. La critique de Blow Out va tomber.

[Alegas]

Blow Out

Réalisé par Brian De Palma Avec John Travolta, Nancy Allen, John Lithgow thriller - usa - 1h47-1982

7.5/10

Synopsis

Alors qu'il enregistre les bruits nocturnes de la nature dans une campagne isolée, un ingénieur du son est témoin d'un accident d'automobile. Mais il va peu à peu s'apercevoir que cet évènement cache en fait une autre réalité...

Critique

Thriller paranoïaque où réalité et cinéma sont intimement mêlés avec une mise en scène virtuose qui permet de contrebalancer les quelques faiblesses scénaristiques sur fond de conspiration politique obscure.
La scène majeure où Jack enregistre les sons sur le pont est fascinante avec une belle utilisation de l'espace et de la faible luminosité en multipliant les angles de vue selon les sources sonores avec un chassé croisé entre son et image. Le métrage est bourré de références cinématographiques comme les séries B avec un regard affectueux, une ambiance paranoïaque à la Hitchcock, "The Conversation" avec le plan de la salle montage tournoyant.
Un suspense bien maîtrisé avec splits screens, placement de caméras étudiées pour insuffler un sentiment de voyeurisme, claustrophobie , mensonge, faux-semblants et la manipulation ( de la vérité et des images).
Ainsi, on assiste à quelques scènes sanglantes qui sont inutiles à la narration qui font échos aux agissements du tueur sans fondement et renforcent le sentiment de perversion du tueur où De Palma montre encore le pouvoir du cinéma par des démonstrations de scènes choc ou encore une démonstration purement technique avec un spectateur aux cotés du héros qui assiste longuement aux séquences de reconstitution des bobines image par image et à la synchronisation avec un pouvoir immersif et hypnotique puissant qui dramatise des scènes banales.
Exploration à la fois technique et artistique du 7ème art avec un tueur psychopathe dont l'identité et ses volontés resteront bien obscures.
Le choix de Travolta pouvait se révéler risqué mais il trouve un rôle à sa mesure et nous offre un registre dramatique encore inexploré avec un héros obstiné, tourmenté passionné hanté par la culpabilité qui livre une prestation solide, en contraste avec l'actrice Nancy Allen rayonnante qui ne réalise pas trop ce qui se passe et garde un coté léger et rêveur.
Une scène finale magistrale et haletante en apothéose (malgré une incrustation approximative de second plan), théatralisée et douloureuse.
Rythme maîtrisé, bande-son utilisée à merveille, un mécanisme bien huilé et un final qui fait échos au début du film pour boucler la boucle en souvenir indélébile marqué à jamais sur pellicule avec un bel hommage au 7ème art.

[Jimmy Two Times]

Je l'ai raté il y a quelques semaines au ciné dans une rétro De Palma. Du coup, je vais me le refaire pour le challenge critiques. J'en ai de bons souvenirs.

[Kakemono]

Carrie et Blow Out c'est mon top 2 de Palma.

[Scalp]

devant l'impasse

[Kakemono]

D'où le smiley
A ma décharge je n'ai pas revu L'Impasse et Les incorruptibles depuis une 10aine d'années (et je n'en suis pas fier).

[Scalp]

Oui là tu mérites qu'on te lance des cailloux !

[Pathfinder]

Bah moi je suis un fan furax du maître de palma et mon top 3 est:

Pulsions
Blow out
Body double (et ouais c'est du téléfilm de ultra haute volée et j'assume)

Carlito est en 4 ce qui ne l'empêche pas de culminer à 10! C'est tout le talent du boss!

[caducia]

C'était à Rome

Réalisé par Mark Steven Johnson Avec Kristen Bell, Josh Duhamel comédie - usa - 1h30-2010

3/10

Synopsis

Une conservatrice de musée mène une vie professionnelle réussie mais a du mal à vivre une relation amoureuse durable. Lorsque sa jeune sœur part se marier à Rome sur un coup de tête, elle prend un vol pour la capitale italienne et, arrivée sur place, récupère des pièces trouvées au fond d'une célèbre fontaine de l'amour. De retour aux États-Unis, elle se rend compte qu'une multitude de soupirants l'attendent...

Critique

Comédie hyperformatée signée Mark Steven Johnson, basée sur une histoire de fontaine magique (un peu comme dans "Echange standard") avec un mini hommage à la Dolce Vita et donc une intrigue tirée par les cheveux, avec un début de métrage plutôt réussi en Italie avec un coté poétique et romantique crédible, le film tourne vite à la farce lourdingue de retour aux USA où la jolie et pétillante Kristen Bell se voit être collée par 4 soupirants envoûtés qui sont bien caricaturaux et qui ne nous offrent pas le meilleur du cinéma avec une répétition de situations loin d’être originales.
Des répliques au raz du gazon avec un humour potache peu recherché , un scénario baclé prévisible mixant blagues éculées et eau de rose avec un décor New-yorkais agréable mais déjà vu des milliers de fois dans ces comédies similaires.
Le seul point positif du film réside dans son héroïne Kristen Bell qui est rayonnante et met un peu de peps et de charme à cette comédie trop cliché, c'est l'atout majeur du film. Josh Duhamel reste convenable mais sans plus. De nombreuses irrégularités narratives et beaucoup de facilités en font un film jetable très vite oublié.

[caducia]

Big Nothing

Réalisé par Jean-Baptiste Andrea Avec David Schwimmer, Simon Pegg, Alice Eve comédie, thriller - Britannique , canadien - 1h26 -2006

5/10

Synopsis

A l'insu de sa femme policière, un professeur frustré et au chômage décide de prendre sa revanche sur la vie en s'associant avec un arnaqueur imprévisible et son ambitieuse ex-petite-amie dans un plan de chantage "à toute épreuve". Mais lorsque tout ne se passe pas comme prévu, ils découvrent vite que rien dans la vie n'est à toute épreuve.... et que tout à un prix...

Critique

Film de braqueurs amateurs qui tentent un coup qui tourne mal, avec un script riche en rebondissements, on y ressent une influence des films de Ritchie avec des personnages hauts en couleurs qui se trahissent les uns après autres, de quoi en perdre son latin. L'humour noir a une place importante dans le film, le métrage a un vrai capital sympathique avec le duo de compères (David Schwimmer, Simon Pegg) qui sont des loosers qui aspirent à une vie meilleure basant leur avenir sur une escroquerie qui ne va pas se passer comme prévu. Le coté déjanté et malchanceux du tandem est très bien amené, et on prévoit de sacrés moments de comédie pour se sortir de ce bourbier. Hélas, on y ajoute trop d'éléments peu vraisemblables avec des histoires croisées, coincidences qui rendent le fin du film très brouillon avec trop de quiproquos et une grosse baisse de régime des effets comiques.
Le film se veut stylé visuellement avec de multiples effets (splitscreens, Tons saturés, contre-plongées) mais le film manque de classe et d’ingéniosité une BO mal utilisée, n'est pas Tarantino qui veut, résultat prétentieux et raté.
Un casting assez réussi avec un David Schwimmer qui incarne un père de famille qui veut s'en sortir et se fait embarquer dans une histoire incroyable, l'acteur assure avec son air de chien battu en contraste avec Simon Pegg qui est plus exubérant. Coté féminin, Alice Eve (de la pub alice) a un joli minois mais un personnage "de merde" qui participe au coté catastrophique du film.
Une réalisation maladroite plutot expérimentale et aléatoire, des rires de plus en plus rares sur la fin où l'absurdité du script à rebondissements sans fin nous fait oublier la belle brochette d'acteurs.

[Mark Chopper]

Soit tu fais le ménage sur tes étagères, soit tu as besoin de place sur ton disque dur ?