[Caducia] Mes critiques en 2016

Modérateur: Dunandan

Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Alegas » Mar 05 Juil 2016, 21:48

caducia a écrit:Pas ultra-fan du genre Clay-motion, "Shaun le mouton" et ses acolytes m'ont clairement fait changer d'avis.


Tu as vu d'autres films du studio Aardman ? Chicken Run ? Pirates bon à rien mauvais en tout ?
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar caducia » Mar 05 Juil 2016, 21:50

si j'avais vu Chicken Run à l'époque mais pas accroché. :?
sinon Wallace et Gromit j'avais aussi vu, mais c'était sympa sans plus.
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Tarzan (2016) - 5/10

Messagepar caducia » Mer 06 Juil 2016, 22:56

Tarzan

Réalisé par
David Yates
Avec
Alexander Skarsgård, Margot Robbie, Christoph Waltz

Long-métrage : USA
Genre : aventure
Durée : 01h50min
Année de production : 2016

5/10




Synopsis


Après avoir grandi dans la jungle africaine, Tarzan a renoué avec ses origines aristocratiques, répondant désormais au nom de John Clayton, Lord Greystoke. Il mène une vie paisible auprès de son épouse Jane jusqu'au jour où il est convié au Congo en tant qu'émissaire du Commerce. Mais il est loin de se douter du piège qui l'attend. Car le redoutable belge Leon Rom est bien décidé à l'utiliser pour assouvir sa soif de vengeance et sa cupidité…



Critique

Un résultat en demi-teinte que cette nième adaptation de Tarzan qui est pourtant un personnage légendaire offrant plein de possibilités au niveau de l'action et des interactions avec les autres animaux ou civilisations.
Ici, le mélange est très bancal avec une impression de déséquilibre constant ou de travail à la va-vite.



Le gros malus réside dans l'acteur qui interprète le héros (Alexander Skarsgård) qui revisite totalement le personnage.
Et oui, la version classique et que l'on s'imagine est bien sur un être en osmose avec la nature, capable d'interpréter le moindre son ou mouvement animalier, reproduisant leurs mimiques...et à l'opposé, un homme mal à l'aise dans son angleterre natale dans les chics salons huppés de la campagne britanique.
Ici, David Yates a souhaité un changement d'image et de personnalité du personnage, ce qui est très perturbant et peu logique. Ainsi, son Tarzan n'est quasiment jamais en mode décontracté et joueur comme il pourrait l’être en singeant les mimiques de sa famille d'adoption. On sent au contraire un être sans cesse dans la retenue aux cotés des hommes et qui devient une brute épaisse lors des combats.
Hélas, les scènes de lutte ne sont pas plus convaincantes, très mal réalisées et peu lisibles, sans suspense ni émotion, des affrontements peu réalistes souvent enlaidis d'effets numériques.

Les effets spéciaux sont aussi un gros bémol, les séquences dans les arbres sont d'une rare laideur (ça pue le fond vert à plein nez). L'animation des animaux est aussi très moyenne, la dernière version du Livre de la Jungle est à tomber par terre à coté. Des lions aux yeux vitreux, des singes aux mouvements peu réalistes, un hippopotame survitaminé.
On remarquera aussi l'emploi de FXs pour un effet lifting dans les flashbacks incessants, c'est très laid aussi.



L'affection du héros pour son peuple simiesque demeure peu palpable avec une seule scène réellement poignante.
Problème aussi de montage à la fois dans les plans rapides qui sont hyper saccadés avec de multiples plans avec des végétaux en 1er plan pour une volonté immersive ratée (ou de 3D loupée, au choix).
Des plans tournoyants façon Avengers qui nous donne le tournis tellement ils sont peu appropriés à la scène.

Ce sont donc les personnages secondaires qui donnent un peu d'ampleur au film et redonne le sourire au spectateur avec ce Tarzan ultra dépressif.
Samuel L Jackson est éternellement collé aux basques de John et est vraiment excellent apportant le coté maladroit et décallé en mode Buddy Movie Style et arrive à dérider Tarzan à de rares occasions.
Margot Robbie est Jane, of course, et ne se contente pas d'user de sa plastique avantageuse mais campe un personnage caractériel à souhait, pleine de courage.
Christoph Waltz est aussi totalement imprégné par son rôle de méchant vicieux et est en mode non cabotinage, ce qui ne lui était pas arrivé depuis longtemps.



Un tarzan trop alambiqué dans son rythme non linéaire, des retours dans le passé peu adéquats qui cassent le rythme inutilement, un montage déplorable. Une histoire qui rate le coté magique et d’émerveillement que constitue la Jungle, tout est devenu lisse et numérique; les émotions sont peu palpables et les enjeux mis en avant de façon quasi politique (ennui profond garanti!). Un manque de spontanéité certain.
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Impossible (The) - 7,5/10

Messagepar caducia » Ven 08 Juil 2016, 22:42

The Impossible

Réalisé par
Juan Antonio Bayona
Avec
Naomi Watts, Ewan McGregor, Tom Holland

Long-métrage : USA
Genre : catastrophe
Durée : 01h47min
Année de production : 2012

7.5/10




Synopsis


L’histoire d’une famille prise dans une des plus terribles catastrophes naturelles récentes. The Impossible raconte comment un couple et leurs enfants en vacances en Thaïlande sont séparés par le tsunami du 26 décembre 2004. Au milieu de centaines de milliers d’autres personnes, ils vont tenter de survivre et de se retrouver. D’après une histoire vraie.



Critique

Juan Antonio Bayona s'attaque ici à un des derniers grands cataclysme, le tsumani en Asie se basant sur l'histoire vraie d'une famille américaine. On pourra se demander pourquoi cet ouvrage a été sélectionné parmi tant de témoignages, peut être à cause de l'origine de la famille qui rend la possibilité au public cible de s'identifier plus aisément et peut-être pour son coté happy end.




Le fait de se focaliser sur une seule famille au lieu de prendre le coté catastrophique de grande ampleur est aussi un peu déstabilisant car on a l'impression que les gens hors cadre sont juste abandonnés et qu'on se fout de leur sort. Ensuite, le fait de s'intéresser à un tel phénomène en mettant en scène une masse plus large de gens aurait donné un effet de film catastrophe qui n'est pas le but recherché ici, mais plus un témoignage parmi d'autres. D'ailleurs, je n'ai pas connaissance d'autre film à gros budget sur le sujet.



"The Impossible" possède un pouvoir immersif et empathique puissant et arrive à varier les ambiances de façon efficace avec parfois quelques lourdeurs, mais avec le recul, on se dit que cette fiction est encore bien en dessous de la réalité. On pourra aussi reprocher les heureuses circonstances qui font totalement fake, mais bon, ça peut aussi arriver dans la vraie vie donc ce n'est pas si improbable que ça.

La partie catastrophe en elle-même n'est pas de très longue durée et surement fidèle à la réalité donc pas besoin de s' appesantir dessus, mais ces scènes sembles très réalistes et d'une puissance visuelle imparable qui ravive notre mémoire tristement.



Concernant la famille, disons qu'elle est un peu trop lisse, ils sont tous solidaires , très courageux, prêts à aider leur prochain, ne se plaignent pas et ne pètent pas de câble : un peu plus de réalisme là-dessus et quelques aspérités auraient été les bienvenus. Heureusement que dans les rencontres faites par la famille, on arrive à retrouver des gens égoïstes et sans cœur comme dans la vraie vie.



Étonnement les 3 fils qui ont une place assez importante dans le métrage assurent le spectacle, avec des scènes surement difficiles à interpréter surtout pour les plus jeunes, mais qui sont tout de même très crédibles. On retrouve aussi le jeune Tom Holland (futur spiderman) qui livre une prestation honorable.

La mise en scène est solide sans esbroufe, ni lourdeur visuelle avec un pari osé, trouver de la beauté dans le chaos des paysages en ruines, boueux, dévastés, toucher le public par ces petits instants furtifs qui font basculer votre existence et qui resteront gravés à jamais.

Une histoire mélangeant le drame absolu au pur bonheur des retrouvailles inespérées, un script qui montre l'importance de la destinée, de la chance et le poids des décisions dans des moments tragiques.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Alegas » Sam 09 Juil 2016, 09:17

caducia a écrit:Le fait de se focaliser sur une seule famille au lieu de prendre le coté catastrophique de grande ampleur est aussi un peu déstabilisant car on a l'impression que les gens hors cadre sont juste abandonnés et qu'on se fout de leur sort. Ensuite, le fait de s'intéresser à un tel phénomène en mettant en scène une masse plus large de gens aurait donné un effet de film catastrophe qui n'est pas le but recherché ici, mais plus un témoignage parmi d'autres.


Bah ouais c'est clairement ce côté intimiste qui fait la force du film, et pourtant il y a un propos vraiment universel je trouve. Je me souviens à la sortie que pas mal de gens avaient critiqué le fait que le film ne montrait pas assez les populations locales, mais c'est pas du tout le propos, c'est justement le fait de montrer une famille "lisse" comme tu dis qui fait la force du récit, notamment sur le final où on se rend compte que chacun a perdu une partie de lui-même sur place, avec chacun un objet spécifique pour le lui rappeler (un bracelet, un bout de papier, ou une inscription sur le bras).
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Truman - 7,75/10

Messagepar caducia » Lun 11 Juil 2016, 22:00

Truman

Réalisé par
Cesc Gay
Avec
Ricardo Darín, Javier Cámara, Dolores Fonzi

Long-métrage : USA
Genre : drame
Durée : 01h48min
Année de production : 2016

7.75/10




Synopsis


Julian, un madrilène, reçoit la visite inattendue de son ami Tomas qui vit au Canada. Ils sont loin de se douter qu’ils vont passer avec Truman, le chien fidèle de Julian, des moments émouvants et surprenants…



Critique

Film espagnol multi-récompensé, il ne faut pas se fier à l'affiche qui est peu vendeuse et qui cache en fait un film d'une sensibilité rare, une ode à l'amitié éternelle.
Tomás vit au Canada et décide de rendre une dernière visite à son ami d'enfance Julián à Madrid.
Des retrouvailles explosives après plusieurs années de séparation entre deux personnalités opposées dans un contexte unique.
Tomás est d'un naturel calme, posé et rationnel mais est ouvert au dialogue, à la réflexion.
D'un autre coté, Julián est un comédien au comportement impulsif, sanguin, qui est criblé de dettes et qui est atteint d'un cancer métastasé.
Malgré le temps écoulé depuis leur dernière rencontre, la glace est vote brisée et les vieilles habitudes reprennent, les amis commencent peu à peu à livrer leurs sentiments sur des sujets divers et variés, mais Truman parle surtout des choix de vie et en particulier du droit de la terminer comme on le souhaite. Le débat à ce sujet est bien amené et pas pathos du tout. Truman est le nom du chien, qui bien que peu présent à l'écran, joue un rôle déterminant, un fil directeur pour exprimer ses émotions de façon détournée.
Julián est sans cesse tiraillé entre la volonté de laisser une trace en tant que comédien d'exception exubérant mais à la fois reste le plus pudique possible sur sa maladie et sa volonté d'en finir sans souffrance.



Des comédiens formidables, avec un Ricardo Darín qui tient un rôle pas du évident mais qui de part sa gouaille et les nombreuses failles du personnage permet une empathie quasi immédiate. Un éternel pote auquel on tient beaucoup, qui n'a jamais un sou sur lui et qui taxe ses amis à longueur d'année. Sous ses airs d'homme courageux et fier, on découvrira une sensibilité à fleur de peau avec une épée de Damoclès qui exacerbe ces petits moments de bonheur qui ne seront jamais renouvelés.
Tomás tient ici le rôle de confident, de banquier, de référent et de meilleur ami qui pardonne tout et sur lequel on pourra toujours compter en cas de coup dur. Un homme de confiance, un guide qui prodige des conseils judicieux à son ami parfois naïf.

Meme si la mort plane sans cesse, Truman n'est pas dénué d'humour, de pudeur ou d'explosions de joie et qui donne l'occasion de se poser des questions sur des thèmes essentiels (amitié, mensonge, tromperie, fin de vie...).
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Film: Truman
Note: 7,5/10
Auteur: Nulladies

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Boogie Nights - 8/10

Messagepar caducia » Ven 15 Juil 2016, 23:04

Boogie Nights

Réalisé par
Paul Thomas Anderson
Avec
Mark Wahlberg, Burt Reynolds, Julianne Moore

Long-métrage : USA
Genre : comédie dramatique
Durée : 02h32min
Année de production : 1998

8/10




Synopsis


En 1977, le jeune Eddie Adams est plongeur dans une boîte de nuit à la mode de San Fernando Valley, banlieue de Los Angeles. Sa vie de famille n'est pas rose entre un père muet et une mère hystérique qui lui reproche d'être un raté. C'est alors qu'il fait la connaissance de Jack Horner, qui va le propulser dans le monde du cinéma porno. A une époque où le sexe est un plaisir sans danger et le plaisir une industrie, Eddie devient une star international sous le nom de Dirk Diggler.



Critique

Un flash-back rafraîchissant dans les années 80, avec un travail de reconstitution incroyable, sans faute, surligné par une bande originale efficace qui donne encore plus de peps au film.
Un savant équilibre entre comédie et drame avec un coté paillette que n'importe quel ado recherche qu'on nous laisse entrevoir au début du film avec de belles promesses en contraste avec la vie minable du fan de Bruce Lee. D'un autre coté, la réalité revient rapidement vers des drames bien plus terre à terre et glaçants.



Paul Thomas Anderson apporte une touche d'élégance aux plans avec des effets visuels discrets mais bien placés dans ce milieu pourri du porno. Le jeune Eddie se laisse progressivement séduire par Jack (Burt Reynolds), une joli sosie de Hugh Hefner dans son manoir pour atteindre la gloire.
La difficulté de Boogie Nights était de sombrer dans la caricature trop appuyé mais ce n'est pas la cas. On pourra retrouver un coté "Casino" ou "les affranchis" avec une ambiance décomplexée et une introduction d'un jeune loups aux coulisses d'un milieu borderline avec ses débordements, son opulence qui cache le revers de la médaille. Les phases narratives sont d'ailleurs semblables : une affaire d’ambition, de succès, de chute et de rédemption.




Un film qui plaira particulièrement aux gens ayant connu les eighties car la piqûre de nostalgique disco-pop demeure très efficace avec un retour en arrière dans une époque d’insouciance et de liberté inégalée.
"Boogie Nights" étale une galerie de personnages imposante et un casting de fou et touche la corde sensible du spectateur par la mixité de caractères. On pourra retrouver quelques loosers pathétiques dans la même veine des bronzés, ce qui donne une touche de sympathie et d'authenticité à l'histoire grâce à leurs râteaux successifs donnant droit à de bons running-gags.
Les personnages qui évoluent sont pour la plupart d'une grande naïveté et spontanéité, pas calculateurs pour un sou, ce qui dissémine un sentiment de naturel et de fluidité évident.



Passant d'images élégants ou de séquences d'euphorie à des scènes glauquissimes, Paul Thomas Anderson impose une mise en scène virtuose et évite la vulgarité en suggérant habilement les choses. Un voyage dans un paradis artificiel bariolé où les rêves s'évaporent en un clin d’œil sous un arsenal de tubes des années 80.
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Souviens-toi... l'été dernier - 4,75/10

Messagepar caducia » Dim 17 Juil 2016, 22:36

Souviens-Toi l'Eté Dernier

Réalisé par
Jim Gillespie
Avec
Jennifer Love Hewitt, Sarah Michelle Gellar, Ryan Phillippe

Long-métrage : USA
Genre : horreur
Durée : 01h40min
Année de production : 1998

4.75/10




Synopsis


La nuit de la fête nationale, Julie, Helen, Ray et Barry ont par accident renversé un inconnu. Devant la crainte de leur avenir compromis par ce drame, ils décident de faire disparaître le corps et font le serment de ne rien dire à personne, jamais. L'été suivant, chacun des quatre amis se trouve confronté à des évenements terrifiants. Ils doivent se rendre à l'évidence : quelqu'un sait ce qu'ils ont fait et semble bien decidé à le leur faire payer.



Critique

1er volet d'une trilogie des années 90, très prolifique en teen movies horrifiques, sorti un an après le premier volet de scream qui lança le genre; "souviens-toi l'été dernier" se regarde gentiment en mettant ses neurones de coté.
L'introduction n'est pas mauvaise du tout, reprenant les clichés du genre et possède un coté intriguant, une groupe d'ados autour d'un feu sur la plage qui évoquent des légendes urbaines pour se faire peur.



Malheureusement, le film s’essouffle trop vite et n'arrive pas à tenir son spectateur en haleine car contrairement à scream, les personnages sont bien trop lisses et prévisibles, sans personnalité forte qui se détache du groupe. Souviens-toi... est aussi très premier degré dans les dialogues, si bien que les scènes qui s'intercalent entre les images sanglantes sont lassantes au possible avec un dénouement poussif.
Le film souffre d'une mauvaise gestion du suspense et pourrait être carrément amputé de 30 minutes qui sont du pur remplissage. Les jeunes acteurs qui pour la plupart ont fait carrière après ne semblent pas du tout impliqués.
Dommage car certaines scènes sont bien trouvées et reprises dans d'autres épisodes de scream ou autres.



Le bad guy fait pale figure par rapport à des figures de légende du ciné d'horreur, d'ailleurs il apparaît très peu et est très mal exploité, peu persévérant, trop discret.
Dans le sillage de Scream 1, le film propose des personnages trop mièvres qui est plombé par une gestion du suspense approximative et un script prévisible. Ni amusant, ni effrayant, en ne jouant pas à fond les stéréotypes et ne contentant pas les amateurs d'hémoglobine.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Mr Jack » Lun 18 Juil 2016, 22:29

Qu'il est con ce film :eheh: Avec Ryan Phillippe et SMG (pas dans le même genre) je préfère Sexe Intentions.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Dunandan » Mar 19 Juil 2016, 20:03

Je me souviens l'avoir vu durant la fête du cinéma celui-là, ambiance garantie :mrgreen: !
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar caducia » Mar 19 Juil 2016, 20:21

je compte bien me faire la trilogie. :bluespit: :love: :eheh:
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Dunandan » Mer 20 Juil 2016, 00:24

En mode bière-pizza, je veux bien aussi :mrgreen: !
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Mark Chopper » Mer 20 Juil 2016, 06:35

Zêtes cinglés. C'est de la grosse merde.
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar caducia » Mer 20 Juil 2016, 07:43

Rien de tel pour un lavage de cerveau estival
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Re: [Caducia] Mes critiques en 2016

Messagepar Joko » Mer 20 Juil 2016, 11:20

Le seul intéret du film, cette intro :love:
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