[Waylander] Mes critiques en 2011

[Scalp]

C'est bon j'ai corrigé ta note, sacrée critique et pis putain de screen

[Alegas]

Ça me donne sacrément envie de le découvrir celui là.

[Heatmann]

tu l a jamais vue apocalypto alegas ?

Way c est remit au critique qui tue
clair que le projet viking de gibson ca fait rever quoi ....

[osorojo]

T'as fait mouche là Way, belle critique que j'ai survolée n'ayant pas vu le film. Chose que je vais faire rapidement, tu m'en as bien filé l'envie avec tes chouettes screens ^^

[Waylander]

FANBOYS

Dans la lignée des films de Kevin Smith et des comédies avec le duo Pegg/Frost (Fanboys a clairement influencé leur "Paul") , ce petit film super agréable à regarder et jamais ennuyant se veut avant tout pour les geeks et les fans de Star Wars: des références la pelle (quasiment que Star Wars mais Star Trek aussi et il y a un plan tiré de Big Lebowski), des personnages dont le profil de l'emploi colle parfaitement au sujet (mais ils ne sont pas traités comme pourraient l'être des personnages devenus cultes comme Dumb et Dumber ou le duo cité plus haut...Ici c'est attachant mais léger quoi et pour le charisme "débile" on repassera) et une histoire très simple mais bourrée de scènes vraiment drôles.
et puis qu'est ce que c'est con par moment: l'univers des geeks profonds se veut volontairement minable et à mourir de rires : les puristes de Lucas qui se chamaillent avec les "Trekkies" La tronche des mecs quoi.
Bon niveau réalsiation c'est ultra basique et c'est dommage car avec quelques idées sympas ça aurait pu atteindre un rang encore plus élevé dans le genre. Heureusement niveau écriture et interprétations c'est un sans fautes avec quelques jeux de mots et dialogues excellents. Autre souci: la future mort d'un des mecs de la bande ne touche pas vraiment alors que c'était à deux doigts. Le auteurs n'ont peut-être pas assez appuyé ce détail : ils auraient peut-être du "alimenter" un peu plus cette partie de l'intrigue : bon le risque c'est de créer un fossé entre la comédie et la comédie dramatique. Ici c'est clairement ne comédie pure.
Ça se voit que ce sont de vrai fans de Star Wars qui ont écrit le film et la réplique final est bien sympa, pourtant toute conne.

Largement plus fun que Paul mais pas mieux réalisé , Fanboys est une petite surprise qui laisse un sourire du début à la fin avec quelques fous rires garantis. Certaines blagues faut être attentifs quand même.
Bon après ya pleins de caméo sympas mais un peu hors sujet et inutiles (Danny Trejo) et d'autres sympas (Carrie Anne Fisher ou William Shatner).

Je note faible parce que ça reste mineur comme comédie et qu' na vu des choses bien mieux mis en scène.

6.5/10

[Waylander]

VANISHING ON 7TH STREET

Le réalisateur de The machinist met ici en scène un scénario assez moyen dont la majorité de la substance est issue de jeu vidéo tel que Silent Hill, Resident Evil mais le surtout très récent Alan Wake. Les ombres, la lumière, lampe frontale, torche etc...
Même l'intrigue se déroule quasiment comme un jeu vidéo : Ça commence brutalement, rien n'est jamais clair ni vraiment expliqué et même lors du final le spectateur reste sur sa faim. Les personnages se rencontrent par hasard et se retrouvent dans un lieu éclairé (un bar et là encore on est directement renvoyé à Resident Evil dans cet enchainement de péripéties et le rythme des "pauses" seulement dans ce film la pause au même endroit dure bien trop longtemps... Bah en gros tout le film se déroule dans le bar et ya vraiment que la fin et le début où on se balade un peu dans la ville baignée par la nuit noire et hantée par des ombres aux formes humaines qui murmurent et attendent que les survivants ne puissent plus s'éclairer pour les engloutir et les faire disparaitre. Bon dis comme ça c'est le truc vu 10x mais là pour le coup l'ambiance est pas trop mal : mix de I am Legend et 28 days later sur fond et de Phantoms mai aussi de tout un tas d'autres références (surtout vidéo ludique donc). Pour autant la photo est convenable, certains plans sont recherchés et les effets sonores nous immerge bien dans cet univers légèrement morbide où la aborale sur la peur de l’inexistence,e de la mort, et du néant est évidente. Le cinéaste rend presque certaines scènes de nuit assez hypnotiques malgré la tension qu'elle instille chez nous.

Bonne idée que cette ombre permanente et omniprésente qui , tapis aux extrémités de l'image se meut lentement , comme observant attentivement les personnages qu'elle s'apprêtent à envelopper...

A côté de ça le casting est pas fameux et l’interprétation sonne faux. On ne prend pas empathie pour eux, leur relation est survolé, quelconque et si on se rend au jeu ce n'est vraiment qu grâce au rendu visuel du film.
Le scénario rend hommage à un événement tragique et mystérieux très connu des aficionados du monde de l'étrange (la disparition de colonie de Roanoke) donc du coup, le fait de ne pas vraiment en apprendre plus n'est pas important. On est comme les protagonistes : dans le flou total et on ne peut que faire des suppositions (l'un d'eux parle justement de la colonie de Roanoke, la femme parle de Dieu etc....). Tout le monde y passe et même si le film ne possède pas pus d'une tâche de sang , les morts et le coup du touché par l'ombre tu disparais ça le fait pas mal , c'est dérangeant d'une certaine façon de partir d'un seul coup et sans aucun "reste" hormis les vêtements.

Bon voilà en gros le film vaut pour son début (les 10 premières minutes) et quelques rares scènes , l'ambiance et c'est toujours bien un film de genre où les personnages crèvent quasiment tous. Le fin mot de l'histoire est assez clair: tous le monde a disparu et il reste 2 gamins (en tout cas dans cette ville) et ils partent ailleurs. Les Ténèbres sont toujours là et les morts reviennent sous "forme" d'ombres obsédé par leur existence "les murmures ne font que dire: "J'existe, j'existe". punition, fin du monde, épreuve ? Quelque part on s'en tape. Le film aurait pu être largement mieux niveau humain (écriture/acteurs) et intrigue mais le gros trou du film fait grandement chuter la note.

Walking Dead First Class ?

5.5/10

[Heatmann]

houla tu te donne bien trop de mal pour ce film qui le merite pas , y des super idee et bonne mise en scene du mystere le 1er quart d heure pis on sombre vite dans l'ennuie , avec des acteur merdique et des perso ecrit a la truelle ..

[Scalp]

Il a un pas un titre français celui là ? ( la flemme de chercher )

[Waylander]

L'empire des ombres: déjà 2 critiques de réf.

[Heatmann]

si , j men souvient plus mais je l ai mis sur ma critique , je croit que c est empire des ombres un truc comme ca

[Waylander]

THE BIG LEBOWSKI

Voilà bien un film foutrement culte que j'ai plaisir à redécouvrir en HD (l copie est vraiment excellente).
Écriture fine et intelligente, subtile et aux influences certainement multiples , the Big Lebowski est un film générationnel (l'intrigue place quand même une toile de fond annoncé dès le départ : les 90's et les USA perturbés par Saddam Hussein par exemple : même The Dude en rêve )) et social (The dude est LE personnage (l’icône) représentatif d'une peur américaine : celle de l'échec, du chômage, de la pauvreté , de la solitude (il est seul hormis deux amis dont un qui ne peut jamais l'ouvrir et un taré obsédé et encore habité par le Viet-nâm auquel il rapporte tout ) et de la nonchalance. Un homme a l'opposé du rêve américain et de la "réussite". Un marginal qui se la coule douce en peignoir et claquettes en buvant son Russe blanc et fumant son pétard "vautré" sur son canapé. Pourtant, ce "misfit" est simple, gentil mais opportuniste et attaché aux choses les plus banales. The Dude préfigurait-il le brouillon très vague de ce qu'on appellera plus tard un "geek" ?

Toujours est-il que les frères Coen en font le héros d'une histoire improbable, racontée comme une légende urbaine grâce à une ouverture westernienne (la motte de paille qui roule..qui roule..passant du paysage désertique, à la ville, puis la plage) sous fond de voix-off aux relents de antique qui ne cache pas le poids des années et d'une expérience cinématographique riche de western (Sam Elliott) : l'hommage est là. Clairement. Le ton décalé aussi. On pense que l'intrigue va être sensationnelle alors que la base est volontairement incongrue. Les Coen font montre d'un sens du cadre précis et souvent très sobre mais avec une compo bien pensée sans tomber dans l'image clinquante et trop léchée (chose déjà plus flagrant sur leurs dernières comédies comme A serious Man). Ça reste simple en terme de réalisation (ne pas comprendre facile à faire mais plutôt pondéré) et ça colle parfaitement à l'intrigue et aux personnages. The Dude est un rebut de la société mais de tous les personnages c'est sans doute le plus calme, le plus posé, le plus terre à terre (voir tous ces dialogues où ses interlocuteurs commencent à parler de chsoes profondes et lui s'en tapent et préfèrent parler de choses crues mais bien concrètes et plus joyeuses).

On a ici un véritable portait d'un genre d'homme dont tout le monde se fout à peu près mais qui en l'espace d'un film va gagner un culte pas possible.
Son côté new age/hippi est flagrant les pétards, les musiques qu'ils écoute dont le chant des baleines, les bougie autour de la baignoire, l'esprit ailleurs et calme, le coup du tai-chi sur le nouveau tapis...). Les Coen se moquent un peu de tout le monde dans ce film et dressent finalement non ps "un" mais une dizaine de portait s d'inadaptés et de cas sociaux (même si celui-ci est riche: le majordome est hyper coincé du cul, le milliardaire est déséquilibré , la blonde est une pornostar doublée d'une pute dans les deux sens du terme, un des potes de The dude est quasiment transparent et ne dit jamais rien alors qu'au final c'était le moins con des 3 et Goodman le gros taré sortit du Viet-Nâm (mais l'a t-il vraiment fait ou les Coen dresse une parabole sur cette Amérique parano qui , sortit de cette guerre a subit tout un traumatisme , une remise en question etc..? ) sans oublier Julianne Moore ravagée et artiste décalée, délurée, nymphomane et originale ?
Sans parler des 3 gus qui veulent récupérer la thune: tous les personnages du film sont des bras cassés et leur mode de vie , déséquilibré

Mais c'est justement cela qui ait que le film est si attachant et que le Dude est devenu une telle icône avec son tapis qu'il veut tant récupérer

Encore une fois, juger une comédie c'est difficile car il n'y pas de recette miracle. On rit ou on ne rit pas mais les Coen font parti de ceux qui savent clairement mettre en scène quelque chose d'inventif , de frais, d’intelligent et ils ajoutent à cela des thématiques subtilement dosées et placés.

Les rares séquences oniriques permettent au film de gagner des moments savoureux , habilement mis en scène et sympathiques. Ils reflètent parfaitement l'état d'esprit dépouillé de The Dude (en plus techniquement c'est très bien fait et ça vieillit à peine). Le plan subjectif de la boule de bowling ça tue. et c'est sans sfx.
Un looser devenu héros malgré lui (encore que ce mot prenne une connotation assez étrange dans son cas ) dans une histoire bidon qui reflète par bien des façons des facettes de l'Amérique de l'époque et le fameux non-sens. C'est pour tout ça que le film est parfois tordant, et très agréable à regarder. Plusieurs fois de suites d'ailleurs. Ne connaissant pas vraiment les codes du film noir si vu de nombreux films de ce genre je peux pas parler du coté apparemment parodique de The big Lebowki envers un genr que les Coen adorent.




Niveau casting c'est un putain de sans fautes: tous convaincants et investis dans leur rôle quand bien même leur apparition ne dure que quelques minutes dans le film : John Turturro et sa fameuse "danse" ralentit, et son style ringard et gay , Julian Moore excellente, Bridge parfait, Goodman nickel , au pire il n'y a que Buscemi qui est trop en retrait (le rôle le veut mais bon quelques lignes de dialogues aurait pas été de trop) et Seymour Hoffman remplit son contrat avec brio.
La photo un peu sale colle avec l’esprit du film et du mode de vie du Dude et puis bon voilà uqoi: c’est drôle, c'est culte, c'est politiquement incorrect et ya de bonnes idées de mises en scène.

Parmi les scènes ou les plans les plus drôles je note surtout ceux-là :

Le coup du chèque de 0.62 cts je m’en suis pas remis et le dessin de la baleine non plus.

Plus qu'une parodie, the Big Lebowski est une satyre sociale déguisée. Et the Dude a de l’espoir: un gamin est en route. Le monde va bientôt être envahit par les chômeurs et les fainéants.

8/10

[Killbush]

Eh bien, c'est rare de lire une critique aussi constructive et pertinente sur ce film, la plupart des gens s’arrêtent au coté cool/stoner alors que ça dit beaucoup de choses sur l'Amérique et ses traumas (comme dans toute la filmo des Coen).
D'ailleurs, j'ai encore du mal à comprendre pourquoi Burn After Reading est aussi mal considéré, il a pourtant beaucoup de points communs avec TBL !

[Scalp]

The Dude c'est la vie que j'aimerais avoir.

[Heatmann]

salaud.

film culte garantie et meriter, superbe cette affiche .
bon tu a revue insider alors ca merite un upgrade , je serai curieux et interresser de lire et debatre de ca

[Waylander]

The Insider j’attends la sortie bluray pour une MAJ. Mais je crois que c’est mon Mann préféré mais alors avant Heat mais de très peu. Les deux se valent.