[Dunandan] Mes critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar pabelbaba » Lun 17 Fév 2014, 11:29

Le pire du ciné HK qui rencontre l'esprit foireux des James Bond d'antan? :eheh: Sérieux, dans ce cas, autant taper dans les films avec un peu de rythme, genre Dynamite Jones et la Casino d'Or ou carrément les spy-movies 60s faits directement à HK comme Interpol 009. Ca manque un peu de kung fu, mais c'est moins chiant qu'Opération Dragon.
Image
Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
Avatar de l’utilisateur
pabelbaba
Superman
Superman
 
Messages: 23317
Inscription: Mar 29 Mar 2011, 13:23

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Lun 17 Fév 2014, 12:45

Quand je vois Le Jeu de la mort dans le pano Kung Fu, je me dis qu'il y a du ménage à faire.
Avatar de l’utilisateur
Mark Chopper
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 43185
Inscription: Dim 12 Fév 2012, 13:14

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Alegas » Lun 17 Fév 2014, 12:50

Bah c'est un pano tenu par Scalp quoi. :mrgreen:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


Image
Avatar de l’utilisateur
Alegas
Modo Gestapo
Modo Gestapo
 
Messages: 49226
Inscription: Mar 11 Mai 2010, 14:05
Localisation: In the Matrix

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Lun 17 Fév 2014, 12:59

Scalp n'aime pas les Bruce Lee pourtant. Bon, il en faut un ou deux pour le côté historique, mais Le Jeu de la mort c'est honteux comme "film".
Avatar de l’utilisateur
Mark Chopper
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 43185
Inscription: Dim 12 Fév 2012, 13:14

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Creeps » Lun 17 Fév 2014, 23:01

C'est pas Angel qui avait mis un 9 au jeu de la mort ? J'ai vu que la version de Bruce Lee et ça tue, je verrais jamais l'autre par respect. Me manque juste la fureur de vaincre/du dragon à voir et je sais que j'y trouverais mon plaisir. Son jeu de jambe est juste monstrueux :love:
Avatar de l’utilisateur
Creeps
Predator
Predator
 
Messages: 3492
Inscription: Lun 31 Jan 2011, 19:12

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar angel.heart » Lun 17 Fév 2014, 23:09

Creeps a écrit:C'est pas Angel qui avait mis un 9 au jeu de la mort ?


Ouais mais ça c'est parce-que je m'étais trompé. À la base je voulais mettre 10. :love: :wink:



























































:nono: :fume:
angel.heart
Robocop
Robocop
 
Messages: 9303
Inscription: Lun 28 Mar 2011, 14:55

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Creeps » Lun 17 Fév 2014, 23:39

Je t'ai confondu avec un mec qu'a du goût :mrgreen:
Voilà la critique.
Avatar de l’utilisateur
Creeps
Predator
Predator
 
Messages: 3492
Inscription: Lun 31 Jan 2011, 19:12

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar angel.heart » Lun 17 Fév 2014, 23:46

Non mais je crois que je n'ai jamais vu cette version. ( dont j'avais totalement oublié l'existence )

Je vais me mater ça cette nuit.
angel.heart
Robocop
Robocop
 
Messages: 9303
Inscription: Lun 28 Mar 2011, 14:55

End of Watch - 7,5/10

Messagepar Dunandan » Mar 18 Fév 2014, 01:13

Image
End of watch, David Ayer (2012)

Un bon petit polar urbain à la gloire des flics du Ghetto qui met l'emphase sur les patrouilles (un genre peu exploité au ciné). Et pourtant j'ai mis un peu de tant à adhérer au film, gêné par la manière dont son concept-vendeur a été introduit, à savoir la caméra embarquée. Pourtant, ce choix de mise en scène est pertinent tant il rend proche ces deux policiers et leur milieu, les humanise, et permet l'empathie à leur égard. L'intrigue s'y prête d'ailleurs beaucoup avec des passages très réalistes, criants de vérité, où on nous partage leurs missions souvent banales, leurs délires, leur amitié forte de co-équipier, ou encore leurs montées d'adrénaline durant leurs interventions. Mais le problème, c'est que l'utilisation de ce principe est parfois bancal, avec des retours à une mise en scène plus classique, et surtout des incursions chez les gangsters (bien caricaturaux au passage) qui n'ont rien à faire là sinon pour bien nous faire comprendre l'enchaînement des évènements vers le drame humain, alors qu'il aurait été bien plus intéressant, immersif, et percutant de moins se départir du point de vue de la caméra des deux policiers. Il faut donc un peu de temps pour s'habituer à ce choix légèrement bancal et intégrer ces petits égarements, afin de profiter pleinement d'une histoire qui n'a rien d'extraordinaire en soi, mais qui a cette grande force de nous plonger au coeur du quotidien de ces forces de l'ordre qui, derrière leur badge, sont d'abord des hommes avec ce que tout cela représente.

ImageImageImageImage


Et justement l'autre point fort du film, c'est l'écriture des personnages et de leurs dialogues. Ceux-ci reproduisent de manière convaincante le parlé du Ghetto, portés des acteurs bluffants de naturel qui nous permettent d'y croire vraiment. Si la dynamique du duo principal permet de faire avancer l'intrigue un poil artificiellement lorsqu'on y repense, d'un autre côté ce défaut est bien compensé par leur alchimie et des personnalités plus qu'étoffées. On les voit pris par les évènements, et s'ils deviennent des héros, c'est presque par hasard, en suivant leur instinct. Incarnant tous deux des flics moyens, Jake Gyllenhaal se distingue un peu par la façon dont il se la pète sur le terrain mais sans être un mauvais bougre, juste inconscient du danger vers lequel il s'approche en faisant le détective, tandis que Michael Peña est d'abord un homme doté de principes (ce qui ne l'empêche pas de déconner avec son pote entre deux missions) avant d'être flic, le rendant d'autant plus attachant et aura son importance pour le dénouement. Enfin les fusillades sont rares mais claquent bien, avec des vues subjectives ou une caméra près des corps ou visages très efficaces, qui encore une fois nous plongent au coeur de l'action. La limite de cet exercice de style, c'est qu'on se désintéresse presque totalement des gangsters, traités au second plan, mais ce n'est pas trop un problème en raison du point de vue assumé du film.

ImageImage


End of Watch, c'est donc du polar urbain filmé à hauteur d'homme et de bitume, plongée humanisante au coeur de la vie de ces flics parfois ingrate et difficile, mais qui nous partage aussi ces "petits rien" (comme leur vie familiale) nous permettant de nous attacher à eux, avec une fin qui retourne bien le ventre. Si le concept de mise en scène atteint parfois ses limites et vire au gadget "m'as-tu vu", l'émotion finit par l'emporter.

Image
Critiques similaires
Film: End of watch
Note: 8/10
Auteur: Pathfinder
Film: End of watch
Note: 7,5/10
Auteur: osorojo
Film: End of watch
Note: 7,5/10
Auteur: Jimmy Two Times
Film: End of watch
Note: 7/10
Auteur: Alegas
Film: End of watch
Note: 8,5/10
Auteur: Scalp

Avatar de l’utilisateur
Dunandan
King Kong
King Kong
 
Messages: 20493
Inscription: Jeu 08 Sep 2011, 00:36

Gone baby gone - 7/10

Messagepar Dunandan » Mer 19 Fév 2014, 01:43

Image
Gone Baby Gone, Ben Affleck (2007)

Pas mal comme premier film. Prometteur pour la suite, même s'il n'est pas dénué de défauts. J'avais un petit problème avec son frère Casey, qui n'a pas les épaules très larges pour que les autres passent à table, alors qu'il tient tête à des mecs qui ont une stature autrement plus imposante que la sienne (vraiment bon d'ailleurs le casting, où on retrouve notamment Ed Harris en flic bad-ass et Morgan Freeman en capitaine de police droit comme la loi, deux rôles qui leur vont très bien). Heureusement, son personnage colle bien à l'intrigue, malgré sa voix d'adolescent en pleine mue, présenté comme un jeune détective qui reçoit pour la première fois une affaire sensible (l'enlèvement d'une petite fille), et donc qui aura justement à s'imposer auprès de ses camarades pour qu'il soit crédible et fasse avancer l'enquête, notamment grâce à sa connaissance du milieu dans lequel il a grandi.

Dès l'introduction (avec une petite voix-off du plus bel effet), on sent l'amour qu'Affleck voue à la ville de Boston et ses habitants (on la retrouve dans Will Hunting - dont il est scénariste - et The Town). Il nous fait découvrir ces familles white trash toxico rivalisant d'hypocrisie pour garder bonne figure, et illustre ainsi l'environnement nauséabond et crasseux dans lequel vivent ces enfants enlevés les uns après les autres. Dans le détail, l'intrigue manque parfois de fluidité avec des enchaînements pas tous bien sentis (comme le hold-up de la fin), mais ses ressorts malins compensent. Et surtout elle gagne progressivement en densité, passant de la simple enquête sur toile de fond socio-dramatique, à une profonde réflexion morale sur le bien et le mal (avec une scène-clé qui chamboule nos repères les plus ancrés) autour de l'enlèvement et du meurtre d'enfant, qui nous questionne sur ce qu'on aurait fait à leur place.

Alors que j'étais déçu par son second film car j'en attendais trop, l'ayant comparé trop vite aux grandes références du polar, je réalise en fait que ses deux premiers films se ressemblent beaucoup dans le fond et la forme, plus drames humains que véritables polars, ce qui me donne envie de lui laisser une autre chance. Au final, Gone Baby Gone m'a bien touché, jamais manichéen avec une fin non consensuelle, et porté par un très bon casting. Et s'il n'atteint pas le niveau de Mystic River (surtout en termes de réalisation et de solidité du scénario) traitant de la même thématique, c'est un bon début pour Ben Affleck.
Critiques similaires
Film: Gone Baby Gone
Note: 7,5/10
Auteur: puta madre
Film: Gone Baby Gone
Note: 8,5/10
Auteur: dagokhiouma
Film: Gone Baby Gone
Note: 7/10
Auteur: Waylander
Film: Gone Baby Gone
Note: 6/10
Auteur: Alegas
Film: Gone Baby Gone
Note: 8/10
Auteur: Scalp

Avatar de l’utilisateur
Dunandan
King Kong
King Kong
 
Messages: 20493
Inscription: Jeu 08 Sep 2011, 00:36

Copland - 8,5/10

Messagepar Dunandan » Mer 19 Fév 2014, 23:36

Image
Copland, James Mangold (1997)

Vraiment un bon polar qui prend plaisir à montrer un visage bien sombre des flics qui veulent chacun leur part du gâteau. Si cet angle ne propose rien de bien nouveau et semble aussi vieux que le genre lui-même, en revanche, il est sublimé par un traitement réaliste qui prend le temps de développer les personnages au détriment d'une enquête qui ne sert de prétexte que pour mettre en exergue le cercle vicieux dans lequel ils sont tombés. Ce film réussit vraiment à mettre à vif cette réalité gangrenée de l'intérieur où la justice est devenue obsolète, les uns se serrant les coudes pour trouver leur compte, les autres étant empêtrés dans leur paperasse et impuissants à changer les choses.

ImageImageImage


Et l'autre grosse plus-value réside dans son excellent casting. On retrouve un Stallone empâté, blessé, et hanté par un trauma qui l'empêche de devenir ce qu'il doit être pour être un shérif intègre respectant la justice. Mis à part Rocky Balboa, il est rare (et c'est dommage) de le voir en outsider (ici sans jouer avec ses muscles), un rôle qui lui va très bien. Et un tas d'autres acteurs charismatiques lui tiennent la réplique sans atteindre son niveau de jeu, mais sans démériter pour autant, comme De Niro, Keitel, Ray Liotta (vraiment très bon en flic qui aimerait prendre la diagonale illustré par une excellente scène centrale), Robert Patrick, ou Rapaport.

ImageImageImage


On pourrait à la limite reprocher une intrigue aux intentions un peu trop lisibles, avec des personnages qui évoluent guère mis à part Stallone et Liotta, un défaut bien excusable devant l'énorme plaisir qu'on reçoit devant cet affrontement de personnalités disparates tenues par des acteurs d'exception (et puis l'intrigue se déroule sur 2 semaines, donc c'est un peu normal). Et quelle belle retenue dans la réalisation, sobre mais efficace (ce qui confère une certaine intemporalité : ça vieillit mieux que certains films de maintenant) jusqu'à un final où enfin les tensions explosent, qui parvient aussi bien à capter la dimension humaine de ces personnages ambigus, que le cadre de petite ville de banlieue dans laquelle ils évoluent.

ImageImage
Critiques similaires
Film: Copland
Note: 8,5/10
Auteur: Waylander
Film: Copland
Note: 8/10
Auteur: francesco34
Film: Copland
Note: 9/10
Auteur: Heatmann
Film: Copland
Note: 8/10
Auteur: Pathfinder
Film: Copland
Note: 9/10
Auteur: Scalp

Avatar de l’utilisateur
Dunandan
King Kong
King Kong
 
Messages: 20493
Inscription: Jeu 08 Sep 2011, 00:36

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar angel.heart » Mer 19 Fév 2014, 23:49

Bien d'accord avec toi. Copland ça défonce ! 8)
angel.heart
Robocop
Robocop
 
Messages: 9303
Inscription: Lun 28 Mar 2011, 14:55

Machine Girl (The) - 7/10

Messagepar Dunandan » Jeu 20 Fév 2014, 02:24

Image
Machine girl, Noboru Iguchi (2008)

Hé hé, très rigolo et hardcore ce revenge movie à la sauce nippone. En plus, si on n'a pas peur des acteurs qui cachetonnent parfois sévèrement (les yakuzas en première ligne), des effets spéciaux qui piquent un peu (beaucoup) les yeux, une photo bien dégueulasse, et des retournements de situation WTF (je sais ça fait beaucoup de "si", mais c'est du bonheur en barre si on accepte de passer ce cap), l'intrigue se suit plutôt bien, juste après une intro bien vénère qui nous fait saliver pour la suite. Le temps de nous dire que la violence c'est pas bien jusqu'à ce qu'on bute ses proches, et hop c'est reparti. En plus elle est mimi l'héroïne, plus tard aidée par une acolyte aussi pétée qu'elle (voire plus) qui va l'aider avec son mari à fabriquer une sulfateuse sur son bras amputé au katana.

ImageImageImage


Alors c'est sûr, l'intrigue est avant tout un prétexte pour livrer la marchandise. Et de ce côté on est bien servi tout en variant allègrement les plaisirs avec des séquences qui rivalisent de créativité : ça découpe, ça décapite, ça explose des corps réduits à de la chair en charpie, et il y a même un mec qui bouffe ses doigts (ça ne rigole pas chez les yakuzas). Et c'est bien marrant de voir les parents qui rentrent en transe violente dès que la vie de leurs vilains garnements est en danger, ou le chef du clan qui prend les liens du sang carrément pas à la légère avec son fils. Les yakuzas deviennent même des ninjas en survêtement rouge (la classe) avec des shurikens bien aiguisés. Le début est un petit peu poussif (pas très subtile la manière dont on justifie la violence, c'est ça qui est bon), mais ensuite ça enchaîne de plus en plus vite avec une belle montée en puissance.

ImageImageImage


Deuxième de la collection que je découvre après Tokyo gore Police que je trouve aussi bon. J'avance donc confiant pour le prochain, qui promet de la bonne poilade décomplexée et jouissive.

ImageImageImage
Critiques similaires
Film: Machine Girl (The)
Note: 7/10
Auteur: Scalp
Film: Machine Girl (The)
Note: 5,5/10
Auteur: Jetjet
Film: Machine Girl (The)
Note: 6,5/10
Auteur: Kareem Said

Avatar de l’utilisateur
Dunandan
King Kong
King Kong
 
Messages: 20493
Inscription: Jeu 08 Sep 2011, 00:36

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Jeu 20 Fév 2014, 02:32

angel.heart a écrit:Bien d'accord avec toi. Copland ça défonce ! 8)

Merci Angel :wink:.

Au niveau du casting (et de l'interprétation), je n'avais pas pris un tel plaisir depuis la fois où j'ai revu True Romance :D.
Avatar de l’utilisateur
Dunandan
King Kong
King Kong
 
Messages: 20493
Inscription: Jeu 08 Sep 2011, 00:36

Re: [Dunandan] Mes critiques en 2014

Messagepar angel.heart » Jeu 20 Fév 2014, 02:34

C'est un des meilleurs casting des 90's. :super:

Sinon bah pareil pour Machine Girl. Vais me le refaire dans les jours à venir...
angel.heart
Robocop
Robocop
 
Messages: 9303
Inscription: Lun 28 Mar 2011, 14:55

PrécédenteSuivante

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 10 invités



Founded by Zack_
Powered by phpBB © phpBB Group.
Designed by CoSa NoStrA DeSiGn and edited by osorojo and Tyseah
Traduction par phpBB-fr.com
phpBB SEO