[puta madre] Mes Critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Baby Cart 2, l'Enfant Massacre - 8/10

Messagepar puta madre » Mer 24 Déc 2014, 09:04

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Baby Cart : L'enfant massacre
Kozure Ôkami: Sanzu no kawa no ubaguruma

Kenji Misumi — 1972 — 8/10
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Une suite supérieure en tous points au Sabre de la vengeance.

Tout d'abord, la mise en scène de Kenji Misumi est beaucoup plus inspirée que sur le premier volet. Il fait passer des idées à l'aide de petits mouvements de caméra, comme ces travellings sur Ogami Itto la nuit auprès du feu, ou plus tard lors de la scène du bain qui viennent souligner qu'il a repéré un ennemi. L'Enfant massacre multiplie les idées de montage ou de mise en scène qui viennent dynamiser les combats. Le plus réussi est celui où les femmes ninjas s'attaquent à un adversaire qu'elles vont découper en petits morceaux. Un passage dans lequel n'apparaît pas le personnage principal, où Misumi effectue un joli travail à la fois sur l'image (avec des inserts des membres qui voltigent ou tombent par terre) et sur le son (qui est coupé par endroits).

L'intrigue est réduite au strict minimum, l'idée étant certainement de tirer profit du fait que tout le passé d'Ogami Itto et sa relation avec le clan Yagyu ont été exposés dans l'épisode précédent pour passer à la vitesse supérieure. On assiste donc à une succession de combats jamais répétitifs car présentant des adversaires et des styles variés. Même le petit Daigoro s'y met, plantant un couteau dans un adversaire ou actionnant la poussette à des moments-clés. C'est dommage que les femmes-ninjas n'attaquent jamais les héros en même temps. Leur introduction montrait quelles redoutables adversaires elles pouvaient être lorsqu'elles se prenaient en même temps à un ennemi, une tactique qu'elles ne mettent jamais à profit contre Ogami Itto qui les bat ainsi beaucoup trop facilement.

Malgré la profusion de scènes d'action, L'Enfant massacre continue de développer la relation entre père et fils lors d'une scène attendrissante séquence où le bambin va s'occuper de son père blessé. Le réalisateur prend le temps de nous montrer comment Daigoro trouve un moyen d'amener de l'eau depuis le fleuve pour désaltérer son père. Les trois méchants possèdent un pur look et sont bien iconisés lors de leur combat sur le bateau où on les voit pour la première fois à l'oeuvre, ou plus tard lorsqu'ils éliminent des ennemis en plein désert, avec un superbe plan qui nous montre les griffes de l'un d'entre eux s'enfoncer dans le sable et du sang se mettre à couler.

Par contre, je n'ai pas trouvé leur combat contre Ogami tout à fait à la hauteur de ce qui a précédé. Il se conclue toutefois sur un très beau plan empreint de poésie d'un des frères mourant dont le sang s'écoule de sa blessure au cou et se met à siffler par l'effet du vent. La relation d'Ogami avec la chef des ninjas, qui finit par faire amende honorable, humanise le personnage principal et prouve qu'il n'est pas qu'une machine à tuer juste bonne à régler ses problèmes à coups de sabres. Et alors que le film paraissait terminé, Misumi clôt sur une très belle confrontation silencieuse entre ces deux protagonistes ce qui constitue le meilleur film de la saga Baby Cart.
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Il était une fois... - 6/10

Messagepar puta madre » Mer 24 Déc 2014, 10:21

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Il était une fois
Enchanted

Kevin Lima — 2007 — 6/10
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C'est principalement pour Amy Adams que je me suis laissé convaincre de regarder Il était une fois et, finalement, je me suis laissé prendre au jeu... Contrairement à beaucoup de Disney récents, qui sont avant tout des comédies, Il était une fois retrouve un côté merveilleux tout en conservant des touches d'humour sous forme de coups de coude au spectateur. Le mélange est plutôt bien dosé, l'intrigue déplaçant le conte de fées classique dans un New-York moderne, ce qui donne au film des airs de comédie romantique avec, malgré, tout de nombreuses références aux classiques Disney (Cendrillon, La Belle au bois dormant, Blanche-Neige).

Le scénario ne perd pas de temps pour propulser son héroïne dans le monde réel. La distinction entre les deux mondes se fait à la fois par un passage de l'animation au film "live" mais également par un changement de format d'image, passant du 1.33 au 1.85 (même si le 1.33 est abandonné lors des incursions dans le monde féerique à mi-métrage). Les chansons sont assez passe-partout, aucune mélodie n'étant accrocheuse, mais la scène où Adams chante dans la rue avec les passants qui l'accompagnent possède un enthousiasme communicatif. L'écureuil est assez marrant, avec ses tentatives infructueuses de communiquer par des gestes, qui ne sont jamais comprises par le prince charmant sauf la toute dernière une fois le danger écarté. La séquence où des animaux viennent nettoyer l'appartement de Patrick Dempsey est sympathique, bien dans l'esprit des Disney traditionnels avec le décalage de la voir se dérouler dans notre monde, tout comme les différentes tentatives pour éliminer l'héroïne.

L'intrigue ne révèle aucune surprise, le dénouement étant prévisible dès la première rencontre entre Adams et Dempsey. La menace que représente la sorcière/belle-mère interprétée par Susan Sarandon débouche sur un climax en mousse avec un dragon au look trop cartoon et pas assez méchant (pour pas faire peur aux n'enfants?). Sinon, comme dans l'Alice de Tim Burton, la conclusion nous montre des personnages quitter un monde imaginaire pour se lancer dans l'entreprenariat! :gratgrat: Ce faux-pas mis à part, c'est assez mignon, idéal en cette période de fêtes!
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Film: Il était une fois
Note: 6/10
Auteur: Alegas

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Shérif est en prison (Le) - 6/10

Messagepar puta madre » Mer 24 Déc 2014, 14:12

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Le Shérif est en prison
Blazing Saddles

Mel Brooks — 1974 — 6/10
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Avec Le Shérif est en prison, Mel Brooks entamait son cycle de parodies qui allait s'étaler tout au long des années 70 et 80 pour se terminer avec le navrant Dracula mort et heureux de l'être. S'il est loin des franches réussites de son auteur, notamment Frankenstein junior véritable chef d'oeuvre comique et fantastique (toujours bon à rappeler, ça), il constitue une comédie-western nettement plus emballante que le récent Albert à l'Ouest. Le premier quart d'heure fait très peur, appuyant beaucoup trop sur l'aspect décalé avec moult coups de coude au spectateur et enchaînant les gags lourdingues. Le personnage de sénateur interprété par Mel Brooks est représentatif de de l'ambiance du film, en faisant des caisses dans l'humour pas drôle.

Mais une fois le personnage principal arrivé dans le patelin dont il a été nommé shérif, ça se calme sur les blagues et le film commence à dérouler une véritable histoire. A l'instar de Frankenstein junior, on pourrait retirer tous les gags que le film tiendrait encore la route. Quelques uns sont quand même bien fendards, comme ce concert de pets autour d'un feu de camps. Le duo Cleavon Little-Gene Wilder fonctionne bien. Le premier mêle un côté dur à cuir avec une ironie quasi-constante, tandis que Wilder apporte une facette plus sensible à son personnage d'as de la gâchette. Harvey Korman campe un méchant exubérant et hautement réjouissant, puisqu'il pète un câble dès que quelque chose se met à clocher. A noter également la participation du vétéran du western Slim Pickens. Brooks rappelle à plusieurs reprises son goût pour les comédies musicales, que ce soit par les références au Cabaret de Bob Fosse ou lors de la répétition d'un show de Broadway. Toute la partie "méta" où les personnages sortent du film et se retrouvent dans une salle de cinéma diffusant leurs aventures était sacrément casse-gueule mais son aspect non-sensique conclut parfaitement cette sympathique comédie.
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Vidéodrome - 9/10

Messagepar puta madre » Mer 24 Déc 2014, 15:17

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Vidéodrome
Videodrome

David Cronenberg — 1983 — 9/10
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Plus de trente ans après sa sortie, Vidéodrome n'a rien perdu de son caractère prophétique: manipulation des masses par les médias, abêtissement des spectateurs via un spectacle flattant leurs plus bas instincts, tentation de l'audimat à tout prix... Il semble n'avoir jamais été autant d'actualité qu'aujourd'hui. Mais au-delà de ces thématiques, c'est par son imagerie qu'il fascine toujours autant. Des visions comme celles-là, on n'en avait jamais vues avant et on en a rarement vu depuis, qu’il s’agisse de la télévision de James Woods qui se transforme en une bouche géante dans laquelle il va engouffrer la tête pour lui donner un orgasme, le ventre de son personnage qui se transforme en une espèce de vagin dans lequel il va faire pénétrer une cassette vidéo, le pistolet qui va se greffer à son bras et devenir une extension de lui-même, la salle entièrement peinte en rouge qui laisse suggérer des tortures au-delà de ce que l’on peut imaginer...

C'est à un voyage au bout de la nuit que nous convie David Cronenberg, nous faisant partager la curiosité de son producteur de héros pour des formes de sexualité déviantes, de sa relation sado-maso avec le personnage de Debbie Harris au programme piraté de la chaîne Vidéodrome dont la violence et la crudité contrastent avec l'érotisme soft que lui proposent ses fournisseurs habituels (cf. la scène où Nina Foch se contente de lui proposer un érotisme en toges désuet). Ce voyage se poursuit lorsqu'il découvre les deux idéologies opposées, Vidéodrome et la Nouvelle Chair. Deux idéologies qui se livrent une guerre sans merci et dont il va se retrouver le jouet, étant manipulé par l'une comme par l'autre, y perdant et sa propre volonté et son intégrité physique puisque son corps se métamorphose au fil des manipulations dont il est l'objet. Cronenberg adopte une construction implacable, à la narration tendue comme un arc, qui ne pouvait aboutir que sur cette image finale, à la fois d'une grande simplicité et terrible par ses implications. Le film est accompagné par la partition funèbre d'Howard Shore qui renforce le pessimisme des images proposées par le cinéaste. Quant aux effets spéciaux de Rick Baker, ils n’ont pas pris une ride.

Sans être mon Cronenberg préféré (il s'agit de La Mouche), Vidéodrome est assurément une sacrée pelloche fantastique au statut culte plus que mérité.
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar Jimmy Two Times » Lun 29 Déc 2014, 01:46

Il est important de rappeller régulièrement que Videodrome est un chef d'œuvre. Pour ça, je te felicite :super:
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar puta madre » Lun 29 Déc 2014, 08:50

En plus, j'ai eu la chance de le revoir en salles, dans une copie restaurée. Le pied, quoi! :love:
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Six femmes pour l'assassin - 8,5/10

Messagepar puta madre » Lun 29 Déc 2014, 10:15

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Six femmes pour l'assassin
Sei donne per l’assassino

Mario Bava — 1964 — 8.5/10
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Déjà vu il y a une bonne quinzaine d'années et j'avais "seulement" bien aimé. Cette fois-ci, je me suis pris une bonne petite claque. Visuellement, Six femmes pour l'assassin est une véritable tuerie. Le générique donne tout de suite le ton, noyant dans des éclairages violets, rouges ou verts, des acteurs immobiles filmés en juxtaposition avec des mannequins. Bava va s'évertuer à développer cette esthétique tout au long du film, stylisant au maximum ses scènes de meurtre ou éclairant le visage de ses acteurs et actrices par-dessous afin d'accentuer le caractère inquiétant des événements qu'il nous décrit. Mais Six femmes pour l'assassin ne se résume pas seulement à une jolie photographie. Bava y déploie une mise en scène dynamique et inventive, qui se manifeste à la fois dans les séquences à suspense mais aussi lors des passages dialogués. Ainsi, la scène du défilé est remplie de petits mouvements de caméra qui non seulement viennent retranscrire l'effervescence des coulisses de cet établissement de haute couture , mais aussi joue à merveille sur les différents points de vue puisque l'attention de chacun est concentrée sur un sac à mains qui contient le journal de la première victime. Tout le film est rempli d'idées de mise en scène, de plans ou de passages qui rendent l'ensemble visuellement stimulant, à l'image de ce plan du tueur qui disparaît à l'occasion d'un clignotement de lumière, d'un mouvement de caméra qui montre le tueur d'échapper en emportant une victime alors que les policiers arrivent par le même escalier ou du plan nous dévoilant une victime les yeux figés dans sa baignoire tandis que l'eau se trouble progressivement avec son sang.

Côté scénario, le "truc" pour dissimuler l'identité du tueur a déjà été utilisé à maintes reprises depuis
(il y a en fait deux tueurs)
, mais donne lieu à un développement intéressant sur la fin, le film ne se limitant plus à une simple succession de meurtres résolue par l'intervention de la police. Bava parvient néanmoins à brouiller les pistes, multipliant les suspects potentiels et nous révélant l'identité de l'assassin par un indice visuel plutôt que par le dialogue. On retrouve dans Six femmes pour l'assassin les prémices de La Baie sanglante, où tous les personnages sont des salopards, même si poussé à un degré moindre ici. Bava prend un plaisir sadique (et nous avec!) à malmener ses personnages féminins, à casser ses belles poupées, à les rendre inanimées comme les mannequins du générique, les figeant souvent dans des poses grotesques. Avec ses gants en cuir, son imperméable noir, son chapeau noirs ainsi que son masque blanc, l'assassin possède un superbe look qui fera école, repris dans les moult gialli qui lui succèderont.

Car, oui, Six femmes pour l'assassin est l'un des pères du giallo et il n'a franchement rien à envier à ses rejetons!
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Mort caresse à Minuit (La) - 6/10

Messagepar puta madre » Lun 29 Déc 2014, 12:48

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La mort caresse à minuit
La morte accarezza a mezzanotte

Luciano Ercoli — 1972 — 6/10
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Ne venez pas me demander comment la Mort s'y prend pour caresser à minuit, ou même pourquoi elle le fait, car ce film ne fournit aucune réponse... Minuit, c'est l'heure du crime, l'heure à laquelle se produit le premier meurtre, gros plan sur une horloge à l'appui. Un meurtre dont est témoin le personnage principal féminin, par le biais de visions qu'elle a sous l'influence du LSD. L'assassinat d'une jeune femme, assez explicite puisque le rouge y coule abondamment, et qui voit l'utilisation d'une arme inhabituelle: un gant métallique provenant d'une armure moyen-âgeuse et muni de piques qui pénètrent facilement les chairs! Autre élément qui sort de l'ordinaire: le visage de l'assassin nous est dévoilé dès son premier méfait, soit dès les dix premières minutes. L'énigme que devra résoudre l'héroïne ne sera donc pas qui, mais plutôt pourquoi? Ce meurtre, où le personnage principal voit les événements par les yeux de la victime, laisse augurer un côté fantastique appuyé, avec une intrigue semblable aux Yeux de Laura Mars, mais cette piste est vite abandonnée pour laisser place à une enquête plus traditionnelle.

Le film est emmené par la belle blonde Susan Scott (de son vrai nom Nieves Navarro). Autant l'avouer, le plaisir pris à la vision du film tient pour beaucoup dans le charme de l'actrice. Elle déploie un tempérament de feu, tentant désespérément de convaincre ses interlocuteurs que le meurtre dont elle a été témoin n'est pas simplement l'effet des drogues qu'elle a absorbées. Elle est quasiment de tous les plans et le réalisateur (qui était également son mari à la ville) prend autant plaisir à la filmer que nous à la regarder. Ses relations avec les deux personnages masculins, entre lesquels son coeur balance, viennent étoffer sa personnalité. Néanmoins, avec 1h40 au compteur, le résultat est trop long, multipliant inutilement les scènes où son personnage doit faire face à l'incrédulité des autres, ou bien les passages où elle se trouve larguée au milieu de nulle part et doit retrouver son chemin jusqu'à chez elle. La séquence dans l'appartement où elle se fait pourchasser par le tueur est plutôt tendue, mais intervient dans le premier tiers. Après ça, c'est assez avare en meurtres. L'intrigue, signée par le spécialiste Ernesto Gastaldi ( La Queue du scorpion, Ton Vice est une chambre close, Torso), d’après une histoire de Sergio Corbucci, réserve quelques surprises sur la fin. Luciano Ercoli livre, quant à lui, une réalisation plutôt inspirée, mettant bien en valeur ses décors...et son actrice! Il propose également un combat à mains nues sur le toit d’un immeuble plutôt énergique.

Bref, un giallo dans la moyenne, desservi par une durée excessive, ce qui paradoxalement laisse davantage de temps pour profiter des charmes de son actrice principale!
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar osorojo » Lun 29 Déc 2014, 12:58

J'ai failli le lancer il y a peu, je le tenterai quand même à l'occase ^^

Sympa ton doublé giallo :super:
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar puta madre » Lun 29 Déc 2014, 14:18

C'est loin d'être mauvais, mais passé le premier tiers c'est plutôt ronronnant.
Peut-être que l'avoir vu peu après Six femmes pour l'assassin n'a pas non plus joué en sa faveur.
En tout cas, je suis curieux de savoir ce que tu vas en penser... :wink:
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar angel.heart » Lun 29 Déc 2014, 14:37

La mort caresse à minuit, je trouve ça assez mauvais. :?
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2014

Messagepar puta madre » Lun 29 Déc 2014, 14:57

Pourquoi, qu'est-ce qui t'a déplu?
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Arme fatale (L') - 8/10

Messagepar puta madre » Lun 29 Déc 2014, 17:21

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L'Arme fatale
Lethal Weapon

Richard Donner — 1987 — 8/10
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C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai revu les premières aventures des inspecteurs Riggs et Murtaugh. Je n'ai jamais été un fan inconditionnel de la série des Armes fatales, qui a atteint son pic qualitatif avec le numéro 2 avant de tomber dans un trop plein d'humour et une réalisation de plus en plus en plus pépère de Richard Donner. Au vu de l'orientation très sitcom prise pour le quatrième volet, il est bon de revenir aux bases de la série pour une histoire sérieuse où les touches d'humour sont distillées avec parcimonie. Elles ont d'autant plus d'impact qu'elles arrivent souvent à des moments inattendus, avec des dialogues de Shane Black qui font mouche. Les scènes plus ouvertement comiques restent dans le domaine du raisonnable (on n'a pas encore de Joe Pesci qui répète des "ok, ok" toutes les cinq secondes), comme par exemple la première rencontre entre les deux partenaires où Murtaugh tente d'appréhender Riggs qu'il prend pour un criminel avant de se faire mettre au tapis par celui-ci ou bien la scène du suicide où c'est le flic qui entraîne le suicidé dans sa chute.

Le film est relativement pauvre en scènes d'action. Ou plutôt, toutes les scènes d'action sont concentrées dans le dernier tiers du film. Avant ça, on a juste droit à une fusillade autour d'une piscine et un deal de drogue qui tourne mal, et qui joue davantage sur la tension de la prise d'otage dans laquelle Riggs se trouve mêlé. Y'a aussi une exécution depuis un hélico et une tentative de meurtre sur Riggs (une scène qui semble insérée au chausse-pied, avec un interrogatoire d'une pute sortie de nulle part en préambule ). Il faut donc attendre la dernière demi-heure pour le déferlement d'action, mais putain, une fois que ça se met en route, ça fait du bien, entre la poursuite entre Riggs à pieds et Joshua en voitures, papy Murtaugh qui met une balle en plein dans la tête d'un chauffeur dont la voiture va valdinguer suite à la collision avec un bus avant d'exploser (tout ça en dur, à l'ancienne), l'échange d'otages avec Riggs en sniper ou bien la baston sous la pluie qui déploie une jolie ambiance. Bref, c'est hautement jouissif et on prend d'autant plaisir à ces scènes qu'on s'est attaché aux personnages, que ce soit les deux héros ou la famille de Murtaugh elle aussi mise en danger.

Car oui, c'est bien grâce à ses deux personnages principaux que le film tient encore la route. Il y a une bonne alchimie qui se dégage entre les deux interprètes. Bon, j'ai un peu de mal avec Riggs, qui manque parfois de cohérence, faisant le grand écart entre mec au fond du trou et chien fou au bord de l'implosion, même si Gibson semble vraiment habité lors de ces scènes. Mais les passages où les personnages se jaugent, comparent leurs aptitudes au tir, entrent en conflit, apprennent à cohabiter, etc. sont extrêmement réussies. Le film se clôt par un ralenti où les deux personnages dégainent et tirent au même moment: un effet de style amplement justifié car mettant en valeur la cohésion qui habite leur duo à ce moment-là. On a également Gary Busey qui campe un homme de main comme on les aime: insensible à la douleur, de type aryen (comme bien souvent chez Joel Silver) et dont on n'espère qu'une chose: que Riggs lui règle son compte. La scène où il se brûle le bras au briquet pour montrer à quel point il est coriace est juste excellente!

On retrouve tous les éléments qui feront le style Shane Black: héros au bout du rouleau, attaque en hélico sur une villa, poursuite voiture/type à pied, action qui se déroule à Noël, buddy movie, scène de torture... Le scénario vaut davantage pour ses personnages et ses scènes d'action que par l'enquête à proprement parler. Richard Donner applique à l'ensemble une réalisation fonctionnelle, discrète mais efficace. La séquence d'introduction qui nous montre la première victime sous coke essayer de trouver l'équilibre sur le rebord d'un balcon, accompagnée par une musique atmosphérique de Michael Kamen, possède un côté intrigant, quelque chose que l'on n'attend pas comme entrée en matière pour un film policier. La BO bluesy de Michael Kamen, accompagné d'Eric Clapton, accentue bien la touche polar de l'ensemble.

Bref, ça a bien vieilli et c'est même encore meilleur que dans mes souvenirs! (première fois en VO, ceci explique peut-être cela)
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Baby Cart 3, Dans la terre de l'ombre - 7,5/10

Messagepar puta madre » Mar 30 Déc 2014, 14:13

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Baby Cart : Dans la terre de l'ombre
Kozure Ôkami: Shinikazeni mukau ubaguruma

Kenji Misumi — 1972 — 7.5/10
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Un chouïa moins bon que l'épisode précédent. Dans la terre de l'ombre se distingue par une première demi-heure à la construction séquentielle. A première vue, difficile de déceler un fil directeur dans les différents épisodes qui constituent cette première partie, et il faudra attendre la fin pour que les différents segments se rejoignent et soient intégrés à la trame principale. Malgré tout, cette introduction vient développer l'aspect cruel et violent du Japon féodal, avec pas moins de deux tentatives de viol dans le premier quart d'heure, la première réussie, la deuxième avortée. Ogami Itto se montre plus invulnérable que jamais, résistant sans broncher à l'épreuve du bâton et de l'eau, ou éliminant une cinquantaine d'adversaires sans récolter la moindre égratignure. Etant donné qu'il y a encore trois épisodes qui suivent, on se doute que le héros va en réchapper, mais l'absence de réel danger nuit à l'implication. Par contre, j'aime beaucoup la relation qu'il entretient avec l'ancien samouraï, l'admiration qu'il lui voue et le code de l'honneur qu'ils partagent ajoutent une couche supplémentaire à la personnalité de l'ex-bourreau, qui n'hésitera pourtant pas à la lui régler son sort le moment venu! :mrgreen:

Dans la terre de l'ombre, c'est également l'introduction des armes à feu dans l'univers Baby Cart. Ogami Itto utilise différentes techniques pour éviter de se faire abattre par ses adversaires, que ce soit en lançant un projectile afin de boucher un revolver ou faisant simuler une noyade à Daigoro afin de tendre un piège à un ennemi. Ogami s'y met lui aussi lors du final où il dévoile une mitrailleuse cachée à l'intérieur de sa poussette! Toute la partie où il se fait pourchasser par le clan est un poil répétitive, sans véritable gradation dans les embûches semées sur sa route. Heureusement, le final dans la carrière contre une cinquantaine d'adversaires constitue un spectacle excitant, même si j'aurais bien aimé qu'il dure un peu plus longtemps. Misumi livre à nouveau une mise en scène soignée, avec des plans de toute beauté (les assassins qui se reflètent sur la lame de son épée alors qu'il se déplace sur une barque, par exemple). A suivre...
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Ebola Syndrome - 6/10

Messagepar puta madre » Mar 30 Déc 2014, 16:54

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Ebola Syndrome
Yibola bing du

Herman Yau — 1996 — 6/10
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Challenge découverte novembre/décembre 2014

Le tout premier Catégorie 3 que je vois! D'après ce que j'avais pu lire sur ces films, je m'attendais à quelque chose d'une violence extrême, le genre de bobine tellement choquante qu'il me faudrait détourner le regard à plusieurs reprises. Finalement, j'ai trouvé ça plutôt gentil et seule la scène de l'autopsie, où le médecin légiste pèle comme une orange la tête du cadavre a répondu à cette attente. Pourtant, Ebola Syndrome démarre fort avec une partie de jambes en l'air qui tourne mal suite à l'arrivée du mari cocufié. Le malheureux amant se fait battre par le mari, pisser dessus par sa maîtresse et manque de se faire émasculer avant de retourner la situation à son avantage, tuant les trois personnes après avoir coupé la langue de sa maîtresse (malheureusement hors champ).

La suite est particulièrement savoureuse, suivant un Anthony Wong qui s'en donne à coeur joie dans la peau de ce type complètement odieux, qui se masturbe dans un morceau de viande qu'il donne à manger à ses clients, viole la femme de son patron ainsi qu'une africaine à moitié morte... Quelques passages un peu crétins et un cabotinage parfois excessif de Wong viennent gâcher le plaisir, mais c'est globalement positif. Je serai moins enthousiaste concernant la deuxième partie, qui tourne un peu en rond, paradoxalement au moment où le virus qui donne son titre au film se propage. Le scénario alterne mécaniquement passages avec Wong et scènes où des passants qu'il a contaminés sont pris de convulsions et meurent. A noter un plan assez marrant pris depuis la bouche d'Anthony Wong et nous montrant les microbes n'attendant qu'à sortir! Bilan assez mitigé pour ce premier catégorie 3, mais maintenant je sais qu'il faut éviter toute relation sexuelle avec un cadavre lorsqu'un virus sévit dans les parages... :eheh:
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