[francesco] Mes critiques en 2014

Modérateur: Dunandan

Re: [francesco] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Mer 14 Mai 2014, 22:51

Heatmann, il va bien apparamment. Mais comme il a perdu son principal camarade de jeu ici, ils parlent ciné essentiellement sur FB. Il mate des films sans se prendre la tête je pense, sans avoir envie d'écrire dessus...

Pour le moment, son film de l'année c'est le remake japonais de Unforgiven et sa bousasse le Kevin Costner produit par Groluc (il l'a mal vécu celui-là :mrgreen: ).
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Re: [francesco] Mes critiques en 2014

Messagepar Jimmy Two Times » Mer 14 Mai 2014, 22:53

Je m'en doutais un peu. Ah oui putain, je l'avais oublié le Unforgiven jap, personne l'a vu ici? Pas encore de sous titres fr je suppose?
I'm the motherfucker who found this place!
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Re: [francesco] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Mer 14 Mai 2014, 22:56

Seulement anglais (depuis aujourd'hui). Mp pour les intéressés.
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Dragon du lac de feu (Le) - 8/10

Messagepar francesco34 » Sam 07 Juin 2014, 06:43

Le Dragon du lac de feu (Dragonslayer)
de Matthew Robbins (1981)

Image

Produit par Disney, ce film de fantasy (ou plutôt médiéval fantastique) est surprenant à plus d'un titre. Pourtant tout d'abord en terrain familier avec pour héros un apprenti sorcier qui prend la relève de son défunt maître afin d'aller occire un vieux dragon qui terrorrise les villageois d'un pays voisin. Mais c'est par le ton et certaines audaces que se démarque ce film des joyeusetés habituelles estampillées Disney: meutres, sacrifices humains, sang, nudité... plutôt dark pour la petite souris!
Le côté païen du film est très accentué, et le parcours du héros inhabituel. Il y a bien une jeune et jolie princesse, fille du Roi, offerte en sacrifice à la bête et que le héros doit sauver... au lieu de ça la fille finit bouffée par les rejetons du dragon avec quelques plans gores (on voit son pied se faire arracher et dévorer) puis le héros qui arrive trop tard et n'hésite pas à décapiter les bébés dragons... Et notre vaillant héros, au lieu de tomber amoureux de la princesse, va plutôt aller vers la fille du forgeron qu'on a découverte travestie, et va semer la pagaille et échouer à tuer la bête lui-même... limite hardcore pour du Disney tout ça!
Le film est à cheval entre la fin de l'ère païenne et le christianisme. La fin du film pourrait d'ailleurs marquer l'avènement du christianisme avec la mort définitive du dernier grand magicien et du dragon. Pourtant c'est presque une ode au paganisme qu'on a par moments, lors notamment d'une scène où un prêtre armé de sa croix vient défier le dragon qu'il prend pour le diable et Dieu ne viendra pas lui sauver la peau, ou encore au travers de ces rituels occultes qui consistent à offrir de jeunes filles vierges en sacrifice pour calmer la bête...
Visuellement le film a peu de décors grandiloquents, mais le dragon est une grande réussite: son look d'abord, et sa conception et animation franchement bons pour un film pré-CGI. Et le réalisateur filme plutôt bien ses apparitions en ménageant petit à petit la découverte de la bête.
Ajoutez à celà une partition déroutante d'Alex North, à mille lieues de ce qu'aurait fait un Williams ou consorts de l'époque. Une sorte de musique classique moderne, très peu harmonique.
Au final on obtient un film étonnant, qui vaut le détour et qui n'a de Disney que peu de choses...

8/10
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Re: [francesco] Mes critiques en 2014

Messagepar francesco34 » Dim 08 Juin 2014, 11:08

Revu hier Lettre à Momo en blu, rien à dire encore un beau fleuron de l'animation japonaise. Une histoire touchante, pleine de jolis moments, drôle aussi... Ca aurait pû être un Ghibli niveau héroïne/histoire, mais la touche d'Horiuka est assez personnelle. Et puis j'aime vraiment les récits dans lesquels le folklore japonais est omniprésent.

8.5/10
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Re: [francesco] Mes critiques en 2014

Messagepar Mark Chopper » Dim 08 Juin 2014, 11:10

Une critique, paresseux !
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Re: [francesco] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Dim 08 Juin 2014, 11:10

Ce que tu en dis me donne très envie (sans oublier les avis des autres, mais comme on dit "l'union fait la force" ^^). Je commence à accuser un petit retard dans le genre qu'il faudra que je comble vite :).

(c'est vrai que c'est un bon début pour une critique en bonne et due forme :chut:)
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Dersou Ouzala - 9/10

Messagepar francesco34 » Lun 16 Juin 2014, 15:12

Dersou Ouzala
d'Akira Kurosawa (1975)

Image

Le grand Kurosawa s'expatrie en Union Soviétique pour tourner ce film qui fait partie des fleurons de son oeuvre (mon favori à titre personnel). Situé au début du 20ème siècle et tourné en Russe, le film n'a pour autant rien perdu de l'âme de son auteur Japonais.
On y suit la rencontre et l'amitié entre un capitaine Russe parti dans la Taïga en repérages topographiques, et un chasseur Golde nommé Dersou Ouzala, le tout adapté d'un récit en grande partie autobiographique de l'officier.
Avec ses longs silences, ses paysages remarquables, le film est d'une grande beauté. Loin d'un esthétisme photographique, Kurosawa privilégie la nature brute avec son lot de dangers, d'âpreté et de fascination. Un peu comme l'a fait plus récemment Peter Weir dans Les chemins de la liberté dans les mêmes régions du globe.
Tour à tour film d'aventure avec des scènes de survie très intenses, drame, et conte philosophique profondément humaniste. On pense aussi par moments à Jeremiah Johnson tourné quelques années plus tôt, pour ce face à face entre l'homme et la nature, et la survie qui ne passe que par la compréhension et le respect de celle-ci.
Le personnage de Dersou, profondément humain, est magnifique et campé par un vieil acteur débutant formidable. Sa vision des choses, comme celle de la plupart des cultures proches de la nature, rappelle des fondements souvent oubliés par les hommes de la ville et la modernité. Comme sa façon de laisser dans les abris quelques vivres et allumettes pour le prochain voyageur qui passera là et dont la survie pourra peut-être en dépendre. Son incompréhension aussi lorsqu'à la ville il se met en colère contre ceux qui vendent de l'eau ou du bois.

Dersou Ouzala fait partie de ces films qui marquent et dont on ressort enrichi.

9/10
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Re: [francesco] Mes critiques en 2014

Messagepar francesco34 » Lun 16 Juin 2014, 15:13

note référencement: dans la base il est référencé avec un Z dans DerZou, alors que partout je vois écrit DerSou.
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Re: [francesco] Mes critiques en 2014

Messagepar Dunandan » Lun 16 Juin 2014, 16:32

Un gros + 1 pour ta critique (en tout point d'accord avec toi).
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Re: [francesco] Mes critiques en 2014

Messagepar Val » Lun 16 Juin 2014, 20:20

Chef d'oeuvre en effet, et belle critique :super:
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Re: [francesco] Mes critiques en 2014

Messagepar francesco34 » Mar 01 Juil 2014, 10:42

BILAN JUIN 2014

37 films vus, 11 ciné

films découverts

Arrête de ramer t'es sur le sable (Ivan Reitman) : 6/10 (1979 Canada)
Bananas (Woody Allen) : 6/10 (1971 USA)
Black coal (Yi'nan Diao) : 6/10 (2014 HK/Chine)
Congo (Frank Marshall) : 6/10 (1995 USA)
Dommage collatéral (Andrew Davis) : 5,5/10 (2002 USA)
Edge of tomorrow (Doug Liman) : 7,5/10 (2014 USA)
J'aime regarder les filles (Frédéric Louf) : 6,5/10 (2011 France)
Josette (Christian-Jaque) : 5,5/10 (1937 France)
Le conte de la princesse Kaguya (Isao Takahata) : 8/10 (2014 Japon)
Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire (Felix Herngren) : 7/10 (2014 Suède)
Les aventures de Billy Stone (Bill Muir) : 5/10 (2013 Thailande)
Les aventures d'un homme invisible (John Carpenter) : 6,5/10 (1992 USA)
Les voies du destin (Jonathan Teplitzky) : 5,5/10 (2014 GB)
Palo Alto (Gia Coppola) : 6,5/10 (2014 USA)
Police story 2 (Jackie Chan) : 7/10 (1988 HK/Chine)
Programmé pour tuer (Brett Leonard) : 3/10 (1995 USA)
The rover (David Michôd) : 5/10 (2014 Australie)
Transcendance (Wally Pfister) : 4,5/10 (2014 USA)
Tristesse club (Vincent Mariette) : 7,5/10 (2014 France)
Under the skin (Jonathan Glazer) : 4,5/10 (2014 GB)
Woody et les robots (Woody Allen) : 6/10 (1973 USA)
Zero theorem (Terry Gilliam) : 7/10 (2014 GB)

films revus

Dersou Ouzala (Akira Kurosawa) : 9/10 (1975 Japon)
Elysium (Neill Blomkamp) : 5,5/10 (2013 USA)
Kiss kiss bang bang (Shane Black) : 8/10 (2005 USA)
La chorale (Akio Nichizawa) : 5,5/10 (2006 Japon)
La petite bande (Michelle Deville) : 7/10 (1982 France)
L'âge de cristal (Michael Anderson) : 7/10 (1976 USA)
Le dragon du lac de feu (Matthew Robbins) : 8/10 (1981 USA)
Lettre à Momo (Hiroyuki Okiura) : 8,5/10 (2012 Japon)
L'homme de Rio (Philippe de Broca) : 7/10 (1964 France)
Man of steel (Zack Snyder) : 7/10 (2013 USA)
Ne nous fâchons pas (Georges Lautner) : 7/10 (1966 France)
Omoide poroporo, souvenirs goutte à goutte (Isao Takahata) : 8,5/10 (1991 Japon)
Rambo 2 (George P.Cosmatos) : 6/10 (1985 USA)
Rebelle (Mark Andrews) : 7/10 (2012 USA)
The Dark Knight rises (Christopher Nolan) : 7,5/10 (2012 USA)

film du mois

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Zazie dans le métro - 8,5/10

Messagepar francesco34 » Mer 09 Juil 2014, 08:44

Zazie dans le métro
de Louis Malle (1960)


CHALLENGE ETE 2014

Image

Paru en 1959, le célèbre roman de Raymond Queneau était d'une drôlerie délicieuse, et s'amusait à dynamiter les codes littéraires en empruntant et mixant tous les genres et styles à disposition.
Louis Malle, déjà connu pour quelques films fameux (notamment Ascenseur pour l'échaffaud) décide d'adapter ce roman avec pour ambition de faire au langage cinématographique ce que Queneau a fait à la littérature. En ressort un film burlesque, foutraque et joyeux, bourré d'expérimentations, d'une nouveauté déroutante. Alors que la Nouvelle Vague se lance dans l'aventure, Malle part sur d'autres sentiers et trace sa propre route à mille lieues des préoccupations de ses confrères.

La petite Zazie (Catherine Demongeot), gamine provinciale espiègle et mal embouchée, débarque chez son oncle artiste de cabaret travesti (Philippe Noiret) pour quelques jours à Paris. Son unique obsession est de prendre le métro. Mais elle tombe en pleine grêve et trouve les grilles fermées. Vont suivre 2 ou 3 jours de folles déambulations dans Paris avec une galerie de personnages excentriques.

Le film de Malle est tout aussi déroutant aujourd'hui qu'il le fût à sa sortie. Il a pu tourner avec une telle liberté qu'il s'est permis toutes sortes de choses. Liberté dans les méthodes de tournage en s'entourant de jeunes techniciens débutants pas formatés par le système, et liberté de vagabondage dans Paris, en témoigne une scène acrobatique sur la Tour Eiffel qui ne serait sûrement pas autorisée aujourd'hui vu les normes de sécurité en vigueur!
On retrouve aussi l'ambiance d'une époque révolue, un surjeu constant mais délectable des comédiens, et des dialogues aux petits oignons, que ce soit dans la bouche des adultes comme dans celle de la petite Zazie qui n'a pas la langue dans sa poche (le film serait classé R aux States avec des dialogues pareils!).
Le film suit donc principalement Zazie mais aussi quelques autres personnages. Mais cette escapade prend vite une tournure onirique car filtrée par l'imaginaire de la petite fille, et s'ensuit plein de délires et de folies. Un des clous étant une course poursuite entre Zazie et le personnage transformiste joué par Vittorio Caprioli filmée comme un véritable cartoon de Tex Avery! Pendant 5 minutes c'est une avalanche de gags et d'effets propres à l'animation, jeu sur les ralentis, accessoires (aimant géant, gant de boxe, bombe, etc...).
Et tout le film est ainsi habité par ce décalage constant entre un Paris réel (filmé beaucoup en extérieur) mais pourtant déformé par les yeux de Zazie et les choix de mise en scène de Malle: cadrages, focales, ou un élément de décors (une façade avec des publicités) déplacé dans plusieurs endroits.
Un autre choix de Malle concerne les figurants, un petit groupe utilisé dans différents costumes et rôles tout au long du film. On ne les identifie pas forcément, mais pourtant ça contribue à créer cette atmosphère particulière. Et puis y'a aussi les gueules dans les seconds rôles, comme Hubert deschamps ou Jacques Dufilho.
Il y a bien d'autres moments que la course poursuite cartoonesque dans le film qui sont de grands passages de rêverie, comme une visite sur la Tour Eiffel où Noiret ayant perdu ses lunettes déambule sur le toit de l'ascenseur (tourné sans filet!) puis accroché à toutes sortes d'endroits au-dessus du vide... se retrouve tout en haut en compagnie d'un capitaine de navire arrosés par les embrunts, puis descend suspendu à un petit ballon! Et le film s'achèvera sur une bagarre dans un restaurant qui montera de plus en plus dans le délire sans aucune limite (serveur dévoré par des jeunes femmes, chaussure transformée en pistolet, lancer de choucroute, démolition générale du décor, intervention d'un dictateur (encore Caprioli!) et de son armée, le tout finissant en guerre avec évasion par les souterrains...

Le film a bien quelques maladresses, une post-synchro parfois désagréable (les plans extérieurs sont presques tous post-synchro), un humour plus forcément en vogue aujourd'hui, un jeu des comédiens appuyé... Mais cette verve de langage est un tel bonheur, et la liberté de Malle tellement sans limites, que le plaisir prend finalement le pas sur les réserves.

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De l'influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites - 8,5/10

Messagepar francesco34 » Dim 13 Juil 2014, 08:44

De l'influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites
de Paul Newman (1972)

--- CHALLENGE CRITIQUE ETE 2014 ---

Image

2ème vision pour ce magnifique film, et si il m'arrive d'être prolixe sur certaines oeuvres, j'ai du mal à parler de celle-ci.
On y suit au début des années 70, dans un quartier populaire d'une grande ville, le parcours de Beatrice (Joanne Woodward), une mère de famille à la dérive, élevant seule ses 2 filles Matilda (Nell Potts) et Ruth (Roberta Wallach).
Portrait d'une famille monoparentale dans une Amérique déjà en crise, confrontée au chômage, qui s'en sort comme elle peut. Mais aussi portrait de 3 femmes (enfin d'une femme et de 2 jeunes filles) à la fois très liées mais aux relations complexes comme dans toute famille.
Beatrice la mère, qui souffre de gros problèmes relationnels avec les hommes (abandonnée), est un personnage plein de failles. Elle fait ce qu'elle peut pour faire marcher sa petite famille avec toute sa maladresse humaine. Un personnage magnifique habité par une Joanne Woodward qui rafla le prix d'interprétation à Cannes pour l'occasion.
Ruth la fille aînée, qui souffre de crises (d'épilepsie il semblerait, mais ce n'est pas explicité), fait des cauchemars qui la rendent parfois hystérique, veut prendre ses distances mais ressemble déjà terriblement à sa mère.
Et enfin la plus jeune Matilda, calme, très sensible et solitaire, mais aussi très intelligente et fascinée par la science, dont les expériences scolaires sur des marguerites irradiées apporteront une conclusion touchante et puissante à cette histoire.
Et malgré les moments difficiles ou émouvants, le film est parfois drôle, comme avec cette jeune fille qui participe au concours de science avec une expérience sadique sur un chat dont elle est fière...
Newman filme sobrement ses actrices, n'en rajoute jamais dans le pathos mais laisse l'émotion surgir d'elle-même. Il en ressort des personnages attachants, et des moments très émouvants. Une histoire de famille puisque Joanne Woodward est l'épouse de Paul Newman, et Nell Potts qui joue Matilda leur fille (de son vrai nom Elinor Teresa Newman).
Pas du tout dépressif ou déprimant, bien au contraire, malgré le contexte et les épreuves, un film plein d'espérance.

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Re: [francesco] Mes critiques en 2014

Messagepar osorojo » Dim 13 Juil 2014, 09:22

Pas évident d'en parler effectivement. L'essentiel est de le mettre un peu en lumière, De l'influence ... est un film à part et surprenant ! :super:
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