[Waylander] Mes critiques en 2009

Modérateur: Dunandan

Labyrinthe de pan (Le) - 7,5/10

Messagepar Waylander » Ven 14 Aoû 2009, 08:21

Ouais c'est vrai, e toute façon même ce qui me tente pas je vais me le faire. Pour la culture comme je l'ai dis et pour savoir de quoi je parle. Pour "savoir" si c'est mon truc ou pas ces œuvres.
Sans se forcer : Quand on est passionné de ciné, faut vraiment tomber sur un film nase pour pas prendre son pied un minimum sur des plans, des séquences, des dialogues, une interprétation etc...

Sinon, un avis de série c'est pas ici qu'on le poste je suppose?

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LE LABYRINTHE DE PAN

Del Toro prouve avec ce film qu'il est, une fois pour toutes, un conteur iconoclaste totalement. L'affiche peut faire croire qu'il s'agit d'un énième film pour môme où l'héroïne découvre un nouveau monde tout niais etc... Mais non. Espagne de Franco, nerfs à vifs, pendant que la fin de la Second Guerre mondiale approche. Del Toro nous montre tout ça sous un angle très sévère, très dure et violent. C'est même limite insoutenable (les coups de bouteille dans la gueule du fils d'un paysan ou la torture qu'on ne voit pas sur un prisonnier mais qu'on suggère très largement quand on voit le type en sang avec la main déchiré, cassée ou le coup du personnage de Sergi Lopez qui se fait charcuter par une rebelle).

L'histoire d'une petite fille qui s'invente un univers mythologique et féerique pour fuir les réalités "humaines" de l'époque : son vrai père qui est je ne sais où (mais qu'on suppose mort), sa mère enceinte qui souffre et qui demande à sa fille d'appeler le général "père" alors que ça ne l'est pas ; une tension militaire palpable qui rend l'ambiance pas très joyeuse ; des "rebelles" reclus dans les bois qui continuent à se battre et à résister grâce à deux infiltrés (les deux personnages les plus humains du film dont la femme qui se liera d'amitié avec la petite ) etc...c'est sombre. Clair et net. C'est adulte.

Niveau mis en scène : c'est sombre, énormément de séquences de nuits et c'est propre à la mythologie et à la féerie, les décors sont vraiment excellents et sortis tout droits d'un livre ancien , la photographie comme d'habitude très travaillée. Un film où l'intimisme se lie avec la féerie des décors et des monstres que le réalisateur a toujours autant de plaisir à dessiner à mettre en scène et le tout baigne dans une réalité très pessimiste, froide, et violente. C'est ça qui est bien : On ne s'invente pas un monde quand tout va bien. La fin est traumatisante et très belle à la fois.
Mais c'est limite dépressif quand même.
D'ailleurs le scénario laisse une part de mystère parce qu'il y a des scènes où on peut penser que les monstres existent vraiment : genre la mandragore qui brûle et au même moment la mère tombe de fièvre ou bien le coup de la porte fermée de la chambre de la petite mais qui avec la craie dessine une autre porte et s'évade etc...
Petit hommage à Sergi Lopez qui compose un rôle mémorable d'un des méchants les plus charismatiques du ciné. Regard sévère, brutal, violent, sec, rude, strict, égoïste, impatient, meurtrier, et...surtout très malin/intelligent à qui rien n'échappe.
7.5/10
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Sin City - 9/10

Messagepar Waylander » Ven 14 Aoû 2009, 08:22

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SIN CITY Director's recut

Un visuel démentiel du à une photographie incroyable. Plans, cadrages, montage, rythme, ambiance, CGI...Tout est d'une propreté absolue. Ajoutons à cela l'effet Noir et blanc /couleurs bluffant et totalement original. Des acteurs parfaits et vraiment "encrés" dans leurs personnages (Bruce Willis et Mickey Rourke plus particulièrement), un casting de malade ; une séquence tournée par Tarantino himself ; en clair : l'adaptation cinématographique parfaite de l'œuvre de Frank MIller. C'est violent (parfois gore), c'est du 25 ème degré dans une ville malsaine débordante de sadisme, de sexe, de drogue et de corruption. Flics ripoux /intègres ; psychopathes /sociopathes ; prostituées/guerrières...Totalement déjanté et jouissif. Un bijou visuel bourré de personnages consistants; de dialogues percutants et cultes. Vivement le 2.

9/10

En version recut , je trouve que ya quand même moins d'intensité et les rares scènes rajoutées n'apportent pas grand chose mais collent bien aux perosnnages et à l'univers. Je préfère quand même la version cinéma que l'on suit d'une traite sans avoir à revenir au menu. Pourquoi la recut ne peut pas se voir d'une traite avec seulement les chapitres des titres des 4 histoires pour séparer?...Telle est la question.
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Terminator 2 - 8/10

Messagepar Waylander » Ven 14 Aoû 2009, 08:23

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TERMINATOR 2

Culte. Une excellente mise en scène avec des ralentis qui assurent et qui servent bien le film et les personnages (le ralenti avec le Terminator qui sort de l'ascenseur face à Sarah Connor ou dans le couloir avec le fusil à pompe que sort Arnold d'une boîte avec des roses etc...). Un main theme qui claque et qui résume le film à lui tout seul : profond, solennel, pessimiste, apocalyptique et robotique. Rien que le générique et la scène qui précède : la bataille dans le futur- sont cultes. Une révolution SFX à l'époque et franchement ça a bien vieillit. Ça vieillit un peu comme Jurassic park..très lentement... Je regrette quelques détails vraiment bidons : Terminator qui dit "j'ai besoin de vacances" et deux trois trucs dans le genre. Ça fait rire mais c'est nase. Le 1er était bien plus sérieux quand même. Plus tragique. Cameron signe une suite à la testostérone, bien réalisée , culte, intense, avec des scènes intimistes touchantes, et le tout est un bon produit commercial mais loin d'être décrébré et sans talent.

8/10.
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2009

Messagepar zack_ » Ven 14 Aoû 2009, 11:00

Sinon, un avis de série c'est pas ici qu'on le poste je suppose?


Dans le topic série adéquat :super:
zack_
 

Re: [Waylander] Mes critiques en 2009

Messagepar Jeff Buckley » Sam 15 Aoû 2009, 02:19

jean-michel a écrit: :shock: 1941??? c'est un nouveau DVD alors car j'avais regardé....il y a longtemps et en tout cas le fr n'étais pas marqué!! m'en vais voir car celui là c'est une priorité pour moi!! :mrgreen:
commandé 12,96 fnac avec VOSTF édition de 2006


J'ai regardé le DVD Zone 1 avec VOSTFRen 2006
T'as fumé JM

Waylander : matte Dersou Ouzala stp.

Là je regarde les 7 Samourais ca fait 3 fois qu'il est dans le lecteur et j'ai atteint la 45eme min : merci le chef d'oeuvre. Putain que c'est chiant. Fallait elaguer mettre du rythme un peu d'humour tant qu'à faire. Bon le film a 55 ans ca devait etre une claque à l'epoque mais maintenant... :roll:
dunandan a écrit: Puis j'oubliais de dire que Logan me faisait penser à Burton avec sa méchanceté légendaire concernant certains films/réalisateurs/acteurs
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Che - 2ère partie : Guerilla - 9/10

Messagepar Waylander » Dim 16 Aoû 2009, 09:31

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CHE PARTIE 2 GUERILLA

Bon alors cette seconde partie soulève de profonds débats.
2h de film très lent (le premier c'est rien à côté) et très dépressif. Peu de dialogues, longues marches silencieuses, un Che "absent" , ailleurs, démotivé, étranger....
Finalement, un est ici face à un effet miroir : La construction est semblable au premier dilm : Le Che monte une révolution en Bolivie. Entrainement des troupes, vie dans la pampa, longues marches. Sauf que dans cette seconde partie le ton est pas du tout le même et on le ressent de suite dès l'intro à l'ambiance musicale particulièrement mystérieuse et énigmatique avec le texte qui défile indiquant la disparition du Che.

Dans le premier le film commençait par une scène du Che dans un appartement entrain de discuter de la dictature de uba avec Fidel et d'autres partisans de la révolution.
Le 2 démarre par Guevara "déguisé" afin de passer les frontières, avec sa femme et ses enfants. Allongé sur les genoux de sa femme il a l'air d'un enfant, d'un homme qui a besoin de réconfort. Il va partir, il sait qu'il pourrait ne pas revenir, l'adieu à sa patrie, à sa victoire sur Baptista , et surtout l'adieu aux siens.

Par rapport à la 1ère partie le film ne comporte plus de flash forward (normal en même temps) mais des scènes du Présient bolivien fazisant tout pour empêcher que Guevara ne réussisse à monter sa révolution. Donc séances de désinformations tendant à critiquer le perosnnage, briser son image, l'icône qu'il était devenu puis à s'associer aux USA pour le débusquer. Donc de flashforward qui mntrait la puissance charismatique et l'icône on passe à l'inverse : la destruction du mythe.

Autre différence sur les musiques : Plus triste et lancinantes sur cette seconde partie.

Encore un truc : le second film comporte les jours inscrit au ileiu de l'écran en blanc de toute la période bolivienne et ça donne un cpoté dérpessif parce qu'on se dit "mais putain les jours passent, il se pass rien, ils vivent dans les bois, ils n'arrivent pas à gagner autant que ça de partisans pour leur combat, les barbes poussent ainsi que les cheveux et on sent la fin arriver".

La photographie est aussi très différente : le premier avait des couleurs chaudes et vives, le second est délavé, triste, monochrome quasiment. Excellent.

Le premier avait un certain rythme, le second n'en a aucun malgré un dernier soubresaut sur la fin.

Steven Soderbergh a grandement assuré : Il ne monte pas un vrai biopic mais deux parties bie ndifférentes de la vie du CHe : l'ascension cubaine / le déclin bolivien et tout ça on le ressns aussi bien dans le fond que dans la forme : le fond devient la forme.

C'est intelligement réussit putain et j'ai jamais vu mieux pour le moment dans ce principe.
Deux films identiques, mais très différents dans le fond et une certaine partie de la forme. Seule la construction scénaristique est la même.

POur le coup je pourrais faire passer le 2nd avant la premier tellement le jeu de Del Toro est brillant.

Chapeau au dernier plan où l'on revoit le Che à bord du bateau pour Cuba (scène présente dans le premier mais on se savait pas ou potait son regard) qui nous montre cette fois intégralment ce qu'il regardait : Fidel. Fin. Que veut dire Soderbergh par là? Que Fidel aurait amené le Che a sombrer? A s'éloigner? Que finalment Guevara aurait su dès le départ que Fidel et lui étaient très différents et qu'un jour, l'un des deux ménerait l'autre à sa fin?

Parce que la seconde partie montre bien que Ernesto est seul. Fidel ne l'a pas aidé. Jamais même après Cuba. Fidel n'était jamais au combat, jamais avec les hommes.

Ya un coté The thin red line dans ce 2ème film par rapport à des séquences musicales. Peut-être voulut ou pas.

Bref, j'ai encore plus adoré qu'au cinéma.

9/10.
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Taxi driver - 6,5/10

Messagepar Waylander » Dim 16 Aoû 2009, 10:31

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TAXI DRIVER

Je pensais voir le meilleur Scorsese. Je pensais que le culte autour de ce film était justifié. Je pensais que ça allait être une tuerie barbare, violente, dépressive. C'est presque le cas, mais la manière dont on l'a vendu me faisait penser à un film (je cites ce que j'en entendais) " de dingue avec un De Niro barjo et dedans tu verras c'est un film de ouf".
Super.
En gros on me l'a vendu sur le final de 6 minutes. Le reste du temps c'est bien moins prenant que sa suite (A tombeau ouvert) et c'est bien plus formelle que ce dernier aussi.
Alors on va me sortir que c'était novateur. Que ça a choqué à l'époque. Que c'est le meilleur film d'horreur contemporain. Que c'est le meilleur film post-traumatique Viet-nâm et toutes ces conneries (vraies hein ça je sais mais moi je me pasze des ces détails). Ce qui n'empêche que le film en lui même n'est vraiment bien que pendant ses 10 premières minutes (présentation du personnage, entrée en scène de la voix-off et des introspections et surtout la fameuse musique qui arrache, mais ya quand même des passages de la seconde que je hais :mrgreen: ) :

[youtube]<object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/hPVeFefbojk&hl=fr&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/hPVeFefbojk&hl=fr&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object>[/youtube]

Là j'ai pris mon pied bordel : présentation fugace du regarde de Travis baigné de lumière rouge, les rues bondées et malsaines de New-York, la nuit, les lumières flashy des enseignes, des cinémas pornos, etc...

Pour celle-ci, si on l'entend pas au moins 10 fois dans le film je me flingue :

[youtube]<object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/vVP9dgZhddc&hl=fr&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/vVP9dgZhddc&hl=fr&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object>[/youtube]

Franchement cette redondance musicale m'a vraiment énervé. Et on va me dire "ouais mais c'est la meilleure façon de montrer son manque d'amour, sa solitude, la répétition de sa vie "vide".

Bon par la suite ya quand même un fond vraiment excellent mais pourquoi le justifier par le fait que Travis soit un ancien du Viet-nam? Ils auraient pas pu le laisser tel quel : un homme sipmle, normal, sans antécédents?

Bon la fin est violente mais ça fait grand guignol par moment. A part le plan vue de haut qui montre les meurtres et sort pour nous montrer la flics, la foule etc... j'ai rien vu de spécial. Même les premiers courts du réalisateur sont plus inspirés Ca fait des années qu'ont me basane avec le "you talkin to me?" et j'ai trouvé ça pourri. Cassel lui faisait flipper dans la Haine pour la même scène. On m'en a parlé de ce Txi Driver, des tas de fois "vois-le c'est culte, c'est un chef d'oeuvre". Je suis dégouté. :mrgreensad:

Je retiens pas grand chose, rien ne m'a vraiment marqué niveau réalisation, ni jeu d'acteur d'ailleurs. Je crois que c'est le Scorsese que j'aime le moins pour le moment.
Je préfère l'antithèse de Taxi Driver : Bringing Out the Dead du même réalisateur. Bien plus nerveux, bien plus Scorsesien.

Donc voilà à part l'ambiance, certaines musiques et une partie du fond, le reste j'ai déjà oublié.

6.5/10.
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A Tombeau Ouvert - 7,5/10

Messagepar Waylander » Dim 16 Aoû 2009, 10:34

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A TOMBEAU OUVERT

New-York, la pauvreté, les clodos, la saleté, la misère, les junkies, les fusillades, les morts, les vieux cardiaques, les fous, les alcooliques, les putes...
L'enfer. Visuellement ça arrache et la photographie rend extrêmement bien tous ces flash lumineux en pleine nuit. Les décors terribles.
Le montage très Scorsesien dont on reconnait bien là le génie. L'utilisation des musiques, la photographie, l'histoire de ces types qui doivent parcourir un dédale de dépravation pour secourir des gens toute la nuit et se fondre dans ce qu'il a de pire (afin de garder le rythme certains boivent, d'autres ont des visions, certains sont devenus aussi fous que les gens de la rue qu'ils se coltinent 3 jours par semaine...) la direction des acteurs : tous parfaits dont un Cage phénoménal : dépressif, insomniaque, paranoïaque....Ving Rhames poilant et Sizemore complètement barge).

Un genre de Fight Club à la Scorsese (je parle du visuel, de l'ambiance, et de certains effets de styles assez semblables). Dommage qu'en plein milieu on se retrouve avec une perte de rythme avec Patricia Arquette et sa voix fluette. Ce film ça fait partie "d'un film pour moi, un film pour eux" du maître? Bon on est loin de ce qu'il a fait de mieux mais c'est franchement bien.

7.5/10.
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Blindness - 7/10

Messagepar Waylander » Dim 16 Aoû 2009, 10:35

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BLINDNESS

La claque.
J'ai de suite été scotché par la photographie blafarde (qui est peut être un peu trop utilisée...genre les flash subliminaux aveuglants) mais qui donne direct l'impression d'avoir les symptômes...Ça fait bizarre.
Alors le scénario est excellent mais en fait le film aurait du durer un peu plus longtemps parce que c'est vite expédié : toute l'intro est pas assez prenante. L'infection est aussi très peu montrée finalement mais tout prend son sens lorsque Danny Glover éteint la radio et raconte ce qu'il a entendu. Accidents de voitures vifs et réalistes, arrêt de la circulation parce que les gens finissent par trop avoir peur de sortir donc du coup tout est vide, les symptômes qui tombent d'un coup sur les gens, les deux crashs d'avions etc...Tragique et poignant. Mais c'est rien.
Les nouveaux "aveugles" sont parqués dans des dortoirs tout pourris dans une espèce d'usine désaffectée et là ça commence....
A la manière de The Mist, on nous montre encore une fois ci le mal qui peut se dégager d'un simple microcosme humain : on répète ce que l'on fait en société : les jaloux, les monarques, la prise de pouvoir, les embrouilles...alors que tous sont aveugles ! Incroyable et ça parait tellement vrai. Le film me rendait tellement dingue que je criais devant mon lcd. "Putain mais t'es con ou quoi sale merde" "mais bute-le". Les décors sont très glauques, les prises de vues osent : les corps nus et sales qui se promènent, la merde au sol, les couloirs crades et poisseux, on ressentirait presque les odeurs. Seule une femme peut voir (Moore) et elle s'occupe de tout en restant discrète. Son jeu est parfait et on voit bien qu'elle tient de moins en moins à vivre ainsi et à s'occuper et gérer tout le monde. Le pire pour elle c'est de voir et d'être la seule.
Le viseul est parfois très cru dans toute cette partie du film dans l'usine.
Le groupe de Gabriel Garcia Bernal (le dictateur aveugle qui impose ses règles) demande à être payer (en bijoux etc...) si les autres veulent manger (son groupe s'est chargé de prendre les réserves de bouffe et de les refiler contre des conneries qui ne servent à rien). Jusqu'au jour où les gens n'ont plus rien à donner. Et là ya la scène du film la plus horrible qui soit. La plus crue. La plus dérangeante.

Les femmes contre la bouffe. Certaines se portent volontaires (dont Moore) et arrivées au camp de Benal c'est insoutenable. Enfin pour moi. J'étais outré. C'est souvent dans l'ombre et on ne voit rien mais l'éclairage tout glauque qui n'a rien à envier à la boite de nuit d'Irréversible dans le genre "malsain"....Les dialogues crus "suce moi" "je peux te lécher le nichon" "viens là cadavre, bouge pour moi" et le mec qui lui met des pains dans la gueule parce qu'elle remue pas son corps... Et les maris qui ont accepté le choix de leurs femmes..Tu te mets à leur place tu deviens fou. Devant la scène j'avais la main sur la bouche je tremblais, je voulais entrer dans le film et buter tous les mecs.
Et je gueulais "mais putain tu peux voir toi pourquoi tu les butes pas? T'attends quoi?".
Passé 10 minutes j'ia eu ce que j'attendais . Un bon coup de ciseaux dans la gorge de ce fils de pute
. Rien que pour l'évolution du microcosme"aveugle" dans les dortoirs , ça vaut le ticket de cinéma ou l'achat dvd ou la location.
Après ils sortent finalement du camp gardé par des militaires qui, plus tard auront disparus (j'ai parfois l'impression que le réalisateur à voulut le faire passer pour un camp de concentration si je ne m'abuse).
ON voit finit par retrouver l'extérieur, la vielle et là c'est digne de 28 jours plus tard. Tout est vide, silencieux mais envahit d'aveugles qui se cherchent, s'appellent, se battent,. Tout est crade, des papiers qui volent un peu partout. Des gens qui dorment par-terre. Des animaux. Des SDF. A ce moment, tout le monde est devenu SDF.
Non mais l'idée est mortelle quand même : On devient tout aveugles. Imaginez le bordel. La fin m'a déçue. Les mecs recouvrent la vue comme ça d'un coup (comme c'était venu en fait et on ne saura jamais ce que c'était...)
Je pense surtout que le film est une grosse métaphore. Les musiques m'ont pas parus assez prononcés ou mise en avant. Dommage. Ya une bonne ambiance musical toutefois sur la fin (pendant bien 10 minutes on entend un thème très calme).
La mise en scène est vraiment bien.

7/10.
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2009

Messagepar zack_ » Lun 17 Aoû 2009, 22:32

Ce dernier me semble sympa
Quant à Taxi Driver je suis d'accord avec toi dans l'ensemble.
zack_
 

Predator - 9/10

Messagepar Waylander » Mar 18 Aoû 2009, 08:59



PREDATOR



John McTiernan signe avec Predator un film aux genres multiples (survival, shoot'em up, fantastique, sf) qu'il digère parfaitement bien. En plus des références culturelles , le film porte en lui le trauma Viet-Nâmien de l'Amérique (jungle épaisse où les soldats même les plus entrainés étouffent et ne sont pas rassurés + un ennemi invisible qui rôde autour des soldats en les décimant un par un) ainsi qu'un légère critique de la bureaucratie/politique tout en remettant en question l'utilisation souvent abusive des forces spéciales armées considérés comme des simples pions.
Le film ne pète pas plus haute que son cul et son ambition de départ est de mettre la pression au spectateur quand il ne s'agit pas de lui faire ouvrir les yeux en grand pour contempler du spectacle pyrotechnique intensif , excellemment bien foutu, bien monté, une leçon de cinéma d'action rien qu'avec une scène d'attaque sur un camp de rebelles et le must sur un séquence où tous les protagonistes du film tirent sur..des arbres ! :shock:






2 scènes ultra cultes au montage parfait où la fluidité de l'action est si belle que ça en fait une des mieux branlées du cinéma. Abusivement bourrine (grandes, lance grandes, gaitling, m16, ça pète de partout, les mecs décollent littéralement de leurs abris surélevées de fortune etc..) et violente. Sincèrement je trouve le film largement mieux foutu niveau action que n'importe quel film illisible d'aujourd'hui mais à la mise en scène certes plus léchée, plus épique mais tout ça n'est que de l'esbroufe pour faire croire que tout va très vite, que c'est bourrin alors qu'en fait ça démonte surtout un manque de tallent pour ce genre de séquences. Ça pète bien et le final est grandiose alors qu'il n'y a que deux combattants.

Revenons aux personnages :

Ici il s'agit d'une équipe spéciale, experte, surentrainée et lourdement armée. Mission: obscure. Ils sont là alors qu'ils ne le devraient pas. Scwharzie signe sans doute un de ses meilleurs rôles (c'était pas difficile en même temps) et son arrivée au camp de base met les points sur les i. Il fut ami et frère d'arme de Carl Weathers qui est depuis devenu bureaucrate à se tourner les pouces, encaisser et grimper. Serrage de main musclé et signe d'une belle amitié. Pourtant cela se dégradera tout au long du film. Dillon utilise le commando de Dutch à des fins quasi géopolitiques. des pions voilà ce qu'ils sont et Dutch s'en doute pour en avoir la certitude plus tard.



Autre relation mise en avant : celle d'Elliot et Blain. On pourrait même y voir l'ex amitié de Dutch et Dillon.

Bourré de punchline cultes et funs ", Predator est totalement décomplexé. Assumant parfaitement son rôle et son mix de genre et de style, Predator divertit autant qu'il fout les jetons grâce à une ambiance visuelle voulue (apparemment) assez granuleuse avec une forêt au début grisâtre, sèche, chaude et humide. Les personnages avancent das une jungle impénétrable où chaque arbre peut cacher un ennemi. Ils marchent, ils observent et écoutent. Très confiant au début ils vont peu à peu sombrer dans l'inquiétude et le malaise à cause d'une "présence" qui rôde, les observent et se tapis dans les branchages.




Une entité venu d'ailleurs comme on le découvre avec le premier plan du film où un vaisseau "large" un appareil non identifié sur notre planète. Plus tard, pendant que nos personnages se dirigent vers un point de ralliement, la caméra devient vision thermique et là le spectateur est scotché: je me met à la place des premiers fans du film qui ne savaient pas du tout ce qu'ils alliaient voir : crispés aux sièges en se demandant quelle était la source de ca plan : un sniper? un ou plusieurs mecs qui observent cachés dans les arbres ? Et là on se souvient du tout premier plan dont je parle au-dessus. Là on frémit et on prend son mal en patience car McTiernan, à l'instar de Spielberg pour Jaws, va mettre son temps pour nous présenter la créature au fur et à mesure du film : le suspens est superbement et subtilement maitrisé.



On commence par la plan spatial pour 15 min plus tard tomber sur des corps pendus et dépecés dans la jungle puis des plans-zooms sur un arbre ou sur un partie de la jungle en particulier, insistant sur un "vide" flippant rendu intenable par une musique de Silvestri méchamment efficace :


Ambiance jungle nickel avec cris d'animaux, d'oiseaux et toujours hors-champ. Pas de plans inutiles sur la faune, la jungle est là pour accueillir le chasseur et ses proies et eux uniquement. La faune est lointaine comme apeurée par le Predator.



De tous ces éléments on passe à la vision thermique: Tiernan nous met donc dans la peau d'une entité encore inconnue et invisible. Le mythe Predator est en marche.



Plus tard, nous découvrirons la main de l'ennemi qui contemple un scorpion mort tué par un couteau. La main n'est pas plein champ. elle est savamment montrée par le biais encore une fois de la vision première personne et thermique donc on ne voit pas réellement la main mais une vision déformée de ce que l'on "sait" de toute façon être une main. Mais celle de qui ? Une main ça veut dire une forme humanoïde (ou pas?) Oui mais une main avec des griffes et un volume imposant tout de même. Dans la tête du spectateur ça bouillonne. Ensuite on découvre l'effet spécial de la tenue de camouflage. Puis plus tard on ne verra que la tête et surtout le casque sans camo et plus le film avance plus on se prépare à la scène du duel final où le Predator retire son masque et ses armes pour affronter un surhomme dans un duel mythologique ravageur.



Pour le moment tout le mythe est pensé comme un ALIEN ou un JAWS tout ne le développant dans une ambiance opposée mais toujours suffocante et quasi intenable : soit par les émotions, par l'attente, l'impatience, l'impression de huit-cols (dans une forêt, en pleine nature, c'est très fort de la part de Tiernan : on ne voit jamais le ciel ou presque et jamais de "vide" : clairière etc..et quand la fin arrive et que le décor s'élargit, il fait nuit , permettant ainsi à la scène de garder une ambiance "fermée" (dans le sens: tout est resserré autour des combattants. La nuit s'empare d'eux poiur un duel ultime).

Le rythme du film est superbement pensé: pour 4 dialogues on a une scène de course poursuite puis de quelques plans sur la jungle et le suspens grimpant on a une grosse scène de shoot'em up puis une autre poursuite pour une pause et des dialogues etc...

Ce qui m'en vient à comparer Predador à Aliens : Là où Cameron sait vraiment raconter une histoire et développer ses personnages, Predator va droit au but et développé ce qu'il faut quand il faut. L'équilibre est largement supérieur à celui d'Aliens où je trouve que la longueur injustifiée du film bouleverse trop l'attente et l'impatience voir même le suspens qui ne grimpe pas tant que ça. Pourtant les deux film sont proches : l'aspect bourrin , militaires, shoot'em up , créature extra-terrestre mythologique etc....mais les ambitions scénaristiques ne sont pas les mêmes du tout.

Le film commence aussi exactement comme THE THING de Carpenter qui suivait déjà le même genre de processus sur le suspens et le concept d'une entité extraterrestre qui atterrit sur une autre planète.



Ce qui est bien aussi dans le Tiernan c'est sa créature mythique venue d'ailleurs: on en sait rien du tout en fait. on sait ce que les personnages interprètent à savoir: c'est un chasseur. Qui vient d'ailleurs. On peut confirmer la théorie du chasseur (à cause du crâne qu'il nettoie pour s'en faire un trophée comme les victimes qu'ils dépècent comme un homme le ferait sur un animal). Mais on ne sait rien d'autre sur les ambitions, l'origine etc...

Ça maintient un certain mystère et ça permet de faire bouillir notre imagination. D'ailleurs tout le mythe du premier film aura et totalement sacrifié par les suites. Le 2 dans mes souvenirs est pas trop mal surtout la fin et quelques scènes mais le remake est vraiment pourri. Et les vs Aliens sont pitoyables.


Pour revenir sur la partie culte du film et le suspens grandissant j'aimerais parlé du personnage de l'Indien et je vais pour ça cité Dahan car il dit exactement ce que je pense de ce protagoniste très utile au film et qui a marqué tous un tas de cinéphiles (Christphe Gans repris cette idée pour son Pacte des Loups) et voici donc la vidéo de l'interview il faut pointer le curseur à 15min 49 :mrgreen:





Que dire de plus?
Que le duel final est un des meilleurs du cinéma ? Que la photographie volontairement crasseuse (ou non j'ai pas trouvé d'infos là-dessus mais clairement après avoir mater le joli blu ray je me suis mis le dvd et ça claque plus en fait. L'ambiance est 1000 fois mieux) ajoute à l'image une authenticité et une volonté de se démarquer des belles images récurrentes et trop souvent présentes dans un genre qui doit imposer un graphisme dans lequel le spectateur se sent mal (Texas Chainsaw Massacre himself!)? non clairement Predator. Rien que la préparation des deux combattants c'est ultime comme séquence où on alterne entre Dutch qui accepte le duel et s'y prépare en se construisant des pièges et le Predator qui s'occupe d'un des victimes en lui arrachant la colonne vertébrale...Et la musique de Silvestri qui assure par de la rythmique compétente et d'autres ambiances qui permettent au suspense et à la tension de monter crescendo :




La scène où le "Yautja" se soigne est devenu référentiel . Une tuerie ; symbolique du guerrier/chasseur solitaire par excellence. ( Et ça a souvent été repris comme dans No country for Old men).



Même avec ce plan Tiernan maintient le mystère car le contre-jour fait que l'on ne distingue aucun détail hormis la forme du masque


Le film de Tiernan impressionne et l'utilisation minimaliste de CGI offre un film ultra crédible, bien foutu et ça pique jamais les yeux. Le camouflage du Predator ça tue , le design humanoïde, rastaman futuriste reptilien c'est un chef d'oeuvre de maquillage et de costume. Alors oui Predator à beaucoup moins d'envergure et n'est pas aussi soigné qu'un Aliens mais il est dans la vif de son sujet , il est très efficace et foutrement jouissif.

9/10



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Fall (The) - 6,5/10

Messagepar Waylander » Mar 18 Aoû 2009, 09:01

Image

THE FALL

Alors évidemment c'est d'une beauté qui n'a d'égale que celle du film-doc de Ron Frickle (Baraka) : La photographie est inimaginable : des plans larges/cadrages/séquences d'un génie évident ; des décors tout simplement inoubliables et une ambiance très picturale avec un générique d'intro tout simplement délicieux.

[youtube]<object width="560" height="340"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/gyhTgorecAI&hl=fr&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/gyhTgorecAI&hl=fr&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="560" height="340"></embed></object>[/youtube]


Image Image


Image

Ce décor tue. Je le veux en poster. Et j'en aime la signification dans le film.


Image



Là commence une séquence qui arrache (musique rythmée tambours, une chorégraphie de malade, picturalement incroyable, bien pensée avec un montage de ouf) et ce qui suit fait vraiment penser à une séquence de Baraka: Image

J'ai bien du me refoutre 4 fois la séquence tellement des frissons intenses me parcouraient.

Voici la scène : (faut le voir en HQ ou mieux en blu ray avec du son énorme !)
[youtube]<object width="560" height="340"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/S31J3sUY4yA&hl=fr&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/S31J3sUY4yA&hl=fr&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="560" height="340"></embed></object>[/youtube]


Voici la séquence du mariage dont je parle pour le "son" :

Image


MAIS

C'est d'un vide...
Les personnages principaux (fillette et le type qui raconte l'histoire) ne sont pas développés, ya aucun enjeu véritable qui fait qu'on se prend d'empathie pour eux, on ne s'attache à personne...
le conte lui-même est creux. C'est une coquille sublime mais à l'intérieur ya rien. Peu de dialogues intéressants, le tout est surjoué (enfin c'est un conte donc je peux être indulgent) et les parallèles ou métaphores sont tellement évidentes car plus on avance plus tout se recoupe car tout évolue et se modifie au grè des humeurs du mec et plus tard, de la fillette.
Non et puis mélanger les actions du monde réel avec celles du fictif c'est d'un mauvais goût...genre si la fillette (en vrai) se cure le nez alors on voit la "princesse" du conte faire pareil... :roll:

J'aurais vraiment préféré un truc bien sérieux, épique, dense et tragique qu'un ensemble magistralement mis en scène avec des superbes images mais vide.

Rien à voir mais dans le même style "le labyrinthe de Pan" est à l'opposé.

Bref, c'était pas chiant du tout, juste vide mais beau et quand tu apprécies chaque plan,chaque image, bah tu t'ennuies pas. L'ennui au cinéma c'est subjectif.

6.5/10 à cause du fond et du ton. Mais la forme...10/10. :eheh:
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2009

Messagepar kenshiro » Mar 18 Aoû 2009, 09:19

Jeff Buckley a écrit:
Là je regarde les 7 Samourais ca fait 3 fois qu'il est dans le lecteur et j'ai atteint la 45eme min : merci le chef d'oeuvre. Putain que c'est chiant. Fallait elaguer mettre du rythme un peu d'humour tant qu'à faire. Bon le film a 55 ans ca devait etre une claque à l'epoque mais maintenant... :roll:


je l'ai vu une fois pour ma culture mais c'est clair que c'est long :|
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District 9 - 7,5/10

Messagepar Waylander » Dim 13 Sep 2009, 15:09

Image


DISTRICT 9

Assez mitigé. Niveau réalisation ça pète, c'est immersif, prenant, ça surf sur la vague Rec, Redacted, Cloverfield etc...mais ça le sublime par l'utilisation de pleins de caméras , prises de vues différentes riches et qui servent absolument bien les scènes d'actions ou le déroulement de l'histoire. Niveau action d'ailleurs le montage arrache la peau des burnes, limite le spectateur se prend la balles à la place des persos et le travail sur le son joue vachement (rien que le bruit du vaisseau mère quand il démarre... :love: ).

Bon niveau histoire clairement très déçu : La mise en place est excellente mais dure peu de temps et je trouve que le film est trop rapide justement. Genre les humains comprennent les Aliens et vice-versa on se demande comment, dès le départ le vaisseau est là , ça fait 20 piges...bon j'aurais plus vu de D9 comme le second film plutôt que le premier. Les situations manquent de subtilités sur le parallèle qu'on peut faire : Afrique du Sud. C'est grillé dès le départ. Maintenant, c'est intelligemment construit sur l'évolution de la vie des ET. Eux-mêmes je les trouve trop "humains" : ils pissent comme nous et sur les gens (scène ridicule), ils bouffent des pneus, de la nourriture pour chat, bref des ET qui à mon goût ne passent pas du tout. Suf sur le visuel bluffant et l'incrustation quasiment 99% du temps indécelable.

Le film, dans sa continuité, se centre trop sur le perso principal antipathique qui va se lier d'amitié avec un ET alors que deux jours avant il frappait chez lui pour le virer. Bon c'est gentillet je trouve...limite quoi. Trop facile. La fin ouverte annonce clairement une suite. Les personnages sont vraiment pas développés donc pour une franchise de 3 ou plusieurs films ça le fait pas trop. En tout cas aucune empathie pour les ET de mon côté puisque on ne sait rien d'eux, y'en a qu'un d'entre eux qui devient un perso principal dans la seconde partie (avec son môme)...Non et puis bon le coup des blacks qui vendent des prostituées aux ET..quelle idée à deux balles. Je trouve ça gros et le parallèle devient grossier. Trop au premier plan.

Bref, ce n'est pas pour moi un grand film de SF mais un petit film sympathique avec une réalisation de malade. Ça ira pas plus loin de mon côté.

A noter aussi le mecha qui envoie un cochon sur un militaire...toutes ces petites scènes m'ont gavées.

Conclusion : ça remballe tous les BAY et connerie en tout genre. Direct. Pour un premier film ça arrache. J'attend pas plus la suite que ça par contre.

7.5/10.
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2009

Messagepar Waylander » Dim 13 Sep 2009, 15:12

Image

MOON

On sent clairement les influences mais souvent c'est un peu mis à l'arrache, juste comme clin d'oeil inutile à l'histoire.

L'ambiance visuelle lunaire est excellente et côtoie l'onirisme intimiste de manière intelligente et pas pompeuse du tout, Clint Mansell aidant forcément à l'immersion malgré un main theme un peu trop souvent utilisé.
Sam Rockwell signe ici un excellent rôle, bien interprété et la double personnalité lié à son clone est vraiment bien ficelée bien que(et je rejoins HDS là dessus) ça ne parte pas assez loin dans la folie : limite les mecs se rencontrent et ne sont pas si surpris que ça. Les flashbacks/visions avec sa femme ça sonne ultra faux, vu et revu : au pire, des visions de sa vie ça aurait été plus profond quant à l'injection des souvenirs du véritable Sam Bell chez les clones.
Bon après je m'attendais à quelque chose de plus fouillé parce que franchement la dernier plan et les voix off ça signifie presque clairement que Duncan Jones ne savait pas comment finir son film : ça sent la bâclage. Au lieu de bien appuyer l'ambiguïté du bien être de la planète Terre lié à l'utilisation de clone (manière inhumaine de continuer à vivre dans la bien-être et le confort sans faire subir ce genre d'activité à un véritable humain)0 Là c'est survolé. Le film se centre vraiment sur Sam Bell , les clones , les souvenirs, le désir de rentrer chez soi retrouver les siens alors que l'intro part directement d'un truc écologique pour l'oublier par la suite (juste en toile de fond). Un petit film qui vaut surtout pour le visuel lunaire sublime (alors que c'est un petit budget) et l'ambiance (inclus la BO et le jeu de Rockwell). Pour un premier film c'est moyen niveau scénario et influences trop flagrantes et pas forcément utilisées subtilement. 6/10.
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