[Hannibal] Mes critiques en 2011

[moricenlive]

Heureusement que je suis là.

[Killbush]

soirée bien entamée, tombé dessus en zappant, pression de l'entourage....ouais bon ça va, c'est pas moi qui ai choisi mais on s'en est mordu les doigts...

Je suis tombé dessus aussi un soir, et même en fond sonore, j'ai pas tenu dix minutes

[moricenlive]

J'ai vu les 2 au ciné. C'était intéressant.

[Hannibal]

quelles notes?

[moricenlive]

Bah 0 et 0. toto quoi.

[Hannibal]

sinon c'était intéressant

[moricenlive]

C'est comme aller voir Fast five le jour de sa sortie, tu te places au coeur d'un monde que tu ne connais pas. T'as peur, mais en même temps fasciné par l'enthousiasme ambiant face à une telle purge.

[Alegas]

Apocalypse now Redux de Francis Ford Coppola

Quelle claque! première vision pour moi et en mode redux mais alors c'est une révélation ce film. Jusqu'à présent je considérais Full Metal Jacket comme le plus grand film de guerre jamais réalisé, eh bien force est de constater que cet Apocalypse Now a tenu toutes les promesses que j'avais mises en lui.
Le film est clairement un des gros chefs d'oeuvre du cinéma. La réalisation est incroyable, les décors impressionants, les acteurs sont impeccables et certaines scènes sont tout bonnement hallucinantes.
Tout a déjà été dit sur ce film par d'autres et beaucoup mieux que ce que je pourrais en dire. Je vais donc me concentrer sur un aspect plus personnel de ce qui m'a vraiment marqué.

L'histoire suit le capitaine Willard qui se voit confier la mission d'éliminer un colonel devenu fou qui vit reclus avec la population locale aux limites du Cambodge. On va suivre alors tout le voyage de Willard à travers le Vietnam pour le retrouver. C'est donc un vrai voyage initiatique qui nous permet de revivre la guerre du Vietnam comme si on y était. On assiste en fait à une vrai descente aux enfers de Willard au fur et à mesure qu'il s'approche du colonel et qui verra son apogée lorsqu'il le retrouvera finalement. Le personnage est réellement torturé : plus il avance dans sa quête et plus il en apprend sur le colonel, ce qui remet en question sa volonté d'exécuter les ordres : ne se trompe-t-on pas de cible? ce colonel est il plus mauvais qu'un autre? N'est ce pas finalement lui qui a raison?

Les moyens mis pour la reconstitution de cette guerre sont faramineux, on assiste à des plans séquences incroyables avec des aires de tournage gigantesques. La taille des "plateaux" de tournage m'a littéralement bluffé. Des hélico, des bombardements dans tous les sens, et des soldats partout comme des fourmis qui s'activent au milieu du bordel ambiant. La reconstitution est exceptionnelle. Mais Apocalypse Now c'est surtout la guerre vue du côté de Willard et de ses hommes qui avec leur bateau remontent le fleuve jusque dans des contrées abandonnées par l'armée. Ils vont apprendre à se connaître, à vivre ensemble et à appréhender leur mission chacun à leur façon.
Les différents points d'étape sont autant de rencontres et de tableaux de cette guerre tous plus saisissants les uns que les autres. voilà je ne vais pas m'éterniser sur les aspects que tout le monde connaît mais on est en présence d'une vraie chef d'oeuvre, gigantesque et profond.

Coppola livre le film de guerre ultime : Masterpiece!


NOTE : 10/10

[Heatmann]

putain ouai le decouvrir en 1er vision dans de tel condition , ca doit faire un choc ! chanceux va !

[francesco34]

Faudra quand même que je le revois un jour celui-là... ça fait au moins 20 ans!

[Hannibal]

Le parrain de Francis Ford Coppola

Allez, j'enchaîne avec un autre gros chef d'oeuvre du Cinéma et mon deuxième 10/10 d'affilée mais alors qu'est ce que c'est mérité!
Tout est parfait dans ce film de presque 3h qui passe comme une lettre à la poste. On assiste à la fin de vie du chef de l'une des 5 familles de la mafia (Marlon Brando : grandiose) et la passation de son pouvoir à l'un de ses fils qui n'était pas du tout destiné à ça car complètement retiré des affaires de la famille (Al Pacino : magistral).
Il va en fait se révéler comme étant le plus intelligent, le plus impitoyable et le seul à même de pouvoir sauver la cohésion et l'unité de la famille face à ses 4 autres rivales.
Il s'agit ici d'une vraie fresque du monde de la mafia d'après guerre, la reconstitution est exceptionnelle, les acteurs ont tous des vraies gueules et l'immersion est totale avec des passages joués complètement en italien qui rajoutent à la force du récit qui se déroule sous nos yeux!

Un petit mot sur la musique qui est absolument magistrale comme le reste. Elle colle parfaitement à l'ambiance et est devenu culte : c'est le signe d'une grande BO.
La mise en scène est léchée inventive avec de vrais morceaux de bravoure :
- Le final qui montre en parallèle la vengeance de Michael et le baptême de son filleul : il est en train de devenir le parrain, celui de la mafia tout d'abord et celui du fils de sa soeur : Génial!
- La scène de la mort de Carlo dans la voiture avec un plan à l'extérieur de la voiture, on ne voit que les pieds du malheureux qui fracassent la vitre puis s'arrêtent de bouger.
- La scène finale bien évidemment avec la porte qui se ferme et qui sépare Michael de sa femme, c'est désormais un monde qui les sépare.
- Mais bien d'autres également : la mort de Luca Brazzi, la romance en Sicile, l'intro pendant le mariage qui pose toutes les bases du film et introduit tous les personnages d'un seul coup, etc...

Coppola livre le film de mafia ultime : Masterpiece!

NOTE : 10/10

[Heatmann]

et si tu mate le 2 , ca te fera 3 10/10 de suite

[Dunandan]

Raging Bull de Martin Scorcese

Depuis le temps que je voulais le voir, je viens enfin de combler une de mes (trop) nombreuses lacunes en terme de cinéma : Raging Bull. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, Raging Bull n'est pas un film sur la boxe mais c'est un film sur la vie d'un homme qui part de rien, qui va tout avoir et qui finira de manière pathétique (une constante chez Marty).
Toute la maestria de Scorcese sert clairement le film qui est impéccablement réalisé dans un noir et blanc du plus bel effet. Les acteurs sont tous très justes comme toujours chez lui. Mais la palme revient bien évidemment au duo De Niro/Pesci, qui composent ici des frères unis pour conquérir le monde de la boxe et qui vont y laisser plus que des plumes malheureusement pour eux.
Car La Motta est un personnage complexe, paranoïaque à l'extrême et qui va se détruire tout seul en ne voulant pas écouter ceux qui l'entourent. La transformation de De Niro dans la dernière demie-heure du film est absolument bluffante, il est méconnaissable et se met totalement à la disposition de son personnage et du metteur en scène pour transcender l'histoire. Pesci lui compose un frangin un peu plus rationnel mais dont le débit de parole n'est pas sans rappeler ses compositions futures. Il esquisse déjà l'ébauche des personnages que Scorcese lui proposera par la suite : teigneux, bavard, sanguin.

D'un point de vue plus personnel, j'ai bien aimé le film sans l'adorer cependant, la faute probablement à l'histoire de ce champion sur laquelle j'ai moins accroché que d'autres films même si je reconnais que le film est réussi en tout point. J'avais un peu peur sur les parties où La Motta allait boxer mais ces scènes sont très réussies globalement avec des mises en scène différentes pour chaque combat ce qui évite d'avoir l'impression d'assister toujours au même combat.
Hormis ces petits points liés à l'histoire et au monde de la boxe en général qui m'intéresse un peu moins, je reconnais que le film est une grande réussite et qu'il fait partie des classiques de Scorcese.

Même si j'ai un peu moins accroché à l'histoire que sur d'autres Scorcese, Raging Bull reste un très bon film magnifiquement réalisé et superbement interprété.


NOTE : 7/10

[Alegas]

La garçonnière (The apartment) de Billy Wilder

The apartment (La garçonnière en VF) est une petite comédie sympathique qui raconte l'histoire de CC Baxter, l'homme le plus gentil (naïf?) du monde, célibataire travaillant dans une grosse entreprise et qui fournit gracieusement son appartement à ses supérieurs pour leurs sauteries extra conjugales en échange de promotions.
Malheureusement pour lui, il tombe amoureux d'une employée qui est déjà acoquinée au directeur des ressources humaines. Ce dernier loue donc l'appartement de Baxter pour la voir, ce qui va entrainer un certain nombre de quiproquos et de situations plus ou moins cocasses.
L'enthousiasme de l'acteur principal (Jack Lemmon), permet d'insufler un rythme bienvenu à ce film qui fait ses deux bonnes heures.
Le tout se laisse suivre tranquillement même si on peut regretter que la rébellion de Baxter arrive très tard dans le film et clôture donc le récit très (trop) rapidement à mon goût; en effet le scénario prend énormément son temps au début pour décrire chaque situation et bien comprendre dans quel guêpier Baxter s'est fourré.

Shirley macLaine est toute mimi en employée tiraillé entre son amour pour le directeur marié qui ne quittera jamais sa femme et son attirance naturelle pour la gentillesse de Baxter. La direction d'acteur est excellente, c'est le point fort du film avec une palette de personnages qui entrainent des situations toujours plus loufoques un peu dans le style de ce qu'on peut voir chez Feydeau.
Pour conclure, si vous cherchez une petite comédie sympathique, vintage avec un casting impeccable, The apartment est fait pour vous.

Comédie US des 60's sympathique, un petit peu long sur la première moitié mais bien ficelée et bien emballée.


NOTE : 6,5/10

[Heatmann]

alors celui la il se tape un gros gros statut culte et chef d oeuvresque , et moi j ai trouver ca un peu con quoi