[Tarankita] Mes critiques en 2013

Modérateur: Dunandan

Re: [Tarankita] Mes critiques en 2013

Messagepar Dunandan » Mer 20 Fév 2013, 05:12

Logan a écrit:Regarder du Mankiewicz c'est bien :super:


Je te fais plais' alors je vais bientôt m'y remettre :super:
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Die Hard 5 : Belle journée pour mourir - 1/10

Messagepar Tarankita » Ven 22 Fév 2013, 15:48

Die Hard 5: Belle journée pour mourir (2013)

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Bruce Willis est de retour dans son rôle le plus mythique : John McClane, le « vrai héros » par excellence, qui a le talent et la trempe de celui qui résiste jusqu’au bout.
Cette fois-ci, le flic qui ne fait pas dans la demi-mesure, est vraiment au mauvais endroit au mauvais moment après s’être rendu à Moscou pour aider son fils Jack, qu’il avait perdu de vue. Ce qu’il ignore, c’est que Jack est en réalité un agent hautement qualifié de la CIA en mission pour empêcher un vol d’armes nucléaires. Avec la mafia russe à leur poursuite et la menace d’une guerre imminente, les deux McClane vont découvrir que leurs méthodes radicalement différentes vont aussi faire d’eux des héros que rien ne peut arrêter.


En effet, après avoir vu ce film, on peut avoir envie de mourir... Ma stupéfaction à la fin de ce film, c'est comment un producteur a pu signer pour ça? Comment un scénariste a pu écrire ça? Comment un réalisateur a pu dépenser de l'énergie pour ça?...bref, ça pourrai être infini.

Pour résumer:

Une intro anti-die hard, un Mac Clane blazé et soulé d'être là, un fils en carton, des persos en carton, des ennemis en carton, clichés sur les Russes, une course poursuite, des explosions, une droite de Terminator, une course poursuite, des explosions, un 4*4 mettant la pâté à un engin blindé de 70 tonnes d'un coup de volant, une explosion, "i'm on vacation", une dispute père/fils, des méchants russes surarmés, une fille, une blague pas drôle, une explosion, un hélicoptère, un saut de 30 mètres, un dialogue émotion pas crédible, "i'm on vacation", des méchants russes, un voyage Moscou-Tchernobyl de 1000 km en bagnole en 2h (sur google map: 12h), une séquence émotion pas crédible, un aspirateur de radioactivité :shock: , des méchants russes, un nouveau méchant, des tirs, des explosions, un méchant russe, "i'm on vacation", une explosion, de la radioactivité, une explosion, un hélicoptère, "i'm on vacation", un rétroviseur pour le pilote d’hélico, une fille stupide, une explosion, un saut de 30 mètres, une blague pas drole, une séquence émotion final horrible.

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Bref, rien à sauver, même en regardant le film hors saga die hard, c'est un bon nanar. Je mets donc 1 : 0.5 pour la course poursuite et 0.5 pour la droite de Mc Clane qui m'a fait sourire.

C'est à se demander comment c'est possible de réaliser une telle merde...Merci Moore!
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"Moore:Alors là tu vois, on fait sauter un truc et tu dis une blague de merde, j'ai hate de donner une copie à McTiernan! héhhhhhéééééééé"

"Willis:Tu parles d'une idée à la con!"


Note: 01/10
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Re: [Tarankita] Mes critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Ven 22 Fév 2013, 16:26

:eheh:


"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
- Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
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Re: Die Hard 5 : Belle journée pour mourir - 1/10

Messagepar caducia » Ven 22 Fév 2013, 22:41

Tarankita a écrit:
un aspirateur de radioactivité :shock:


:love: :eheh:

j'avais un espoir minime, mais on peut dire que c'est une vraie cata, on m'a filé un goodie du badge de Mc Lane au ciné, je vais aller le cramer. :mrgreen:
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Re: [Tarankita] Mes critiques en 2013

Messagepar Heatmann » Ven 22 Fév 2013, 22:50

:eheh: le suis bien marrer ! meme si la ca fait peur si c'est debiter et monter de la meme face sur pellicule

par contre le pire c'est que willis ne subit pas tout ca a cause de moore ou de la fox , car c'est bel et bien willis le grand manitou qui decide quasiement tout depuis le 4 , les interview de moore sont sans equivoque a ce niveau la , donc bruce moi je l'adore , mais il en a clairement plus rien a foutre ( jusqu'a otage ca allait , mais a partir de la je sais ce qui c est passer , mais il tourne dans 12 truc pas an , des dtv , des merde , du nawak ... pourquoi cette boulemie ? ) ne choisit plus aucun projet sur la qualiter ( looper c est une exception ) et ca le gene pas de bousiller ( enfin bon il a rien capter a ce qui rendais mclane cool ) sont perso emblematique et saboter sa propre legend
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Re: [Tarankita] Mes critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Ven 22 Fév 2013, 23:26

Même si je n'ai pas aimé Moonrise Kingdom, on le sentait impliqué, comme dans Looper : je voyais vraiment un acteur au travail.
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Re: [Tarankita] Mes critiques en 2013

Messagepar Heatmann » Ven 22 Fév 2013, 23:41

ouai voila , quelque exception , y en a toujour , la c'est genre 2 films depuis 5 ans . faut voir la gueule de sa filmo dernierement , sont rythme et sa selectiviter a radicalement changer depuis le milieu voir debut des 00's
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Who's that Knocking at My Door - 7,75/10

Messagepar Tarankita » Lun 25 Fév 2013, 17:19

Who's that knocking at my door de Martin Scorsese (1967)

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Petite frappe du quartier italien de New York, J.R. décide de se poser pour épouser la femme qu'il aime. Il apprend que celle-ci a été violée quelque temps plus tôt et il ne peut en supporter l'idée.


Premier film du maitre, tourné en noir & blanc en 16 & 35 mm, projet de fin d'étude, la touche Scorsesienne est malgré tout bien présente. On retrouve l'ambiance Means street, Taxi driver, les Affranchis...etc Harvey Keitel y campe ici son premier rôle et reste tout à fait juste dans son interprétation.
Scorsese essai de reproduire la ou il a vécu: le Bronx avec ses Mafieux Italiens faisant tout et n'importe quoi, devant du fric...etc Le montage est assez déroutant au départ mais en devient efficace. La musique est parfaite et s'accorde magnifiquement bien au scène de ralentis ou autre travelling.

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MS montre ce qu'il sait faire et se donne à fond pour un premier film partant à la base d'un projet de fin d'étude. On suit de manière enchainer, JR, tantot avec ses potes, tantôt avec sa nouvelle copine (Zina Bethune). Cette relation amoureuse va lui faire péter les plombs, elle ne quitte jamais son esprit même lorsqu'il est en bande, tant sont obsession de trouver la femme parfaite est grande. Son éducation pure catholique italienne en ressort à chaque instant. Difficile de faire l'amour par exemple, car pour lui, c'est la femme de sa vie, il l'aime, il veut être sur de sa pureté. Il y a deux type de filles: les poules et les femmes. Les poules c'est celle qui peut avoir le temps d'un soir, d'une nuit. La vraie doit être autre chose, comparable à sa mère. Problème lorsqu'elle lui annonce s'être fait violer par son ancien petit ami, il pète les plombs et ne la croit pas. Il la prend alors pour une menteuse ayant coucher avec d'autres hommes avant lui.

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Scorsese reste concentré sur son personnage principale et le fait voyager de ville en ville, toutes proche de Little Italy. La séquence à la campagne par exemple représente bien son besoin d'évasion, tellement il reste possédé par sa relation: lui est bluffé par le spectacle du paysage après une rude montée d'une colline emboisée, alors que son pote ne comprend pas du tout l’intérêt d'aller en campagne et faire cela.

Les séquences peuvent être répétitive mais certaines alliances ralenti/montage/musique sont excellentes :love: :





Bref, un bon petit premier film à voir, avec la patte Scorsese bien présente. Il montre son adoration envers le cinéma, la musique, les anciens réalisateurs. Petit bémol, des dialogues moyens quelquefois répétitifs. MS signe son premier essai, il reviendra avec son magnifique Means Street.

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Note: 7.75/10
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Re: [Tarankita] Mes critiques en 2013

Messagepar Dunandan » Lun 25 Fév 2013, 19:57

Intéressant cette réflexion sur les femmes, car on retrouve cette obsession en filigrane à travers toute sa filmo (je pense surtout à Taxi & Raging Bull pour les années 80).
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Désordre et la Nuit (Le) - 7/10

Messagepar Tarankita » Jeu 07 Mar 2013, 11:02

Le désordre et la nuit de Gilles Grangier (1958)

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Au cours d'une enquete un inspecteur de police s'eprend d'une jeune droguée...

Petit polar bien sympa de Gilles Grangier (Le Cave se rebiffe, Archimède le clochard, Le Rouge est mis) habitué à tourné avec le grand Gabin. Ici la première partie du film se passe dans une boite de nuit, l’œuf, ou se mèle drogue, alcool et gangster. Le truand dirigeant la boite interpreté par Roger Hanin, venant chercher son argent des recettes, s'embrouille avec plusieurs personne tout en imposant son respect et repart avec une habituée du bar.
Quelques heures plus tard il est assassiné dans les bois. La fille est la seule témoin du meurtre...

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La police n'en fait pas tout un foin et pense simplement à un reglément de compte. Ils envoient alors l'inspecteur Georges Vallois (Gabin) faire simplement un rapport sur l'état de cette boite de nuit un peu spécial. Pas besoin d'enquete, pas besoin de se fatiguer, la résolution est claire. Gabin interprete un inspecteur mis un peu au placard, à qui on confit des enquetes peu interressante ou la résolution est évidente.

Sauf que l'inspecteur Vallois est borné, obstiné et mène clairement l’enquête, au pioint d'emmerder ses supérieurs. Il va alors tomber amoureux de la seule témoin du meurtre, une allemande, droguée au plus haut point. Vont se merler alors les sentiments, l’enquête et les refus de ses chefs. L'enquete doit rester simple et meler le moins possible des personnes respectables. Mais Vallois s'en fout, il est là pour faire son boulot, un point c'est tout!

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Bon petit polar donc, avec beaucoup de musique, d'alcool et de clopes. La majorité des scènes se passe en pleine nuit parisienne. Gabin fait son Gabin, efficace en inspecteur de police honnete, robuste et franc, mais surtout toujours avec classe!
Dommage que l’enquête piétine un peu, seul Gabin avec ses coups rusés et colériques active un peu le rythme du film. A voir quand même pour apprécier une fois de plus, un bon polar français comme on n'en fait plus.

Note: 07/10
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Far West Story - 7/10

Messagepar Tarankita » Mar 28 Mai 2013, 09:21

Far West Story de Sergio Corbucci de 1972

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Poursuivi par le Shérif Franciscus, Jed Trigado est sauvé par Sonny, une jeune fille aux allures masculines. Le couple va alors se livrer aux pillages des banques, se transformant en "Bonnie & Clyde" du Far West, avec à leurs trousses le redoutable Franciscus...

Western de transition entre le western spaghetti sérieux et comique, Corbucci reprend les deux genres et les mélange avec brio.
Jed Trigado est un hors la loi assez fou fou, mais généreux lorsqu'il s'agit de protéger son village. Il fait la rencontre de Sonny, sortie de nulle part qui le sauve du piège de Franciscus, magistralement interprété par Telly Savalas.

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Le début de leur histoire "d'amour" est assez violent, Jed est comparable à une bête, qui cherche d'abord à la violer, puis la traite comme son chien. Un macho de première heure, qui vit plutôt en solitaire qu'en couple. Pourtant Sonny possédée par cet homme, accepte tant bien que mal cette situation et le suit dans ses aventures.

Franciscus doit se venger à tout prie de Jed, et tente plusieurs stratagème pour le tuer. Malgré les imprudences de Sonny, le couple arrive à s'en tirer et prend même du galon dans le milieu des hors-la-loi. Sonny de par son amour aveugle envers Jed arrive petit à petit à le changer au point de se marier. Ils se mettent alors à l'assault de plusieurs banques...le couple type Bonnie & Clyde du Far West est formé....Sonny prend du caractère et commence de plus en plus à s'affirmer.

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Malheureusement pour elle Jed revient assez rapidement en mode solitaire et macho mais il en paiera les dégâts...

Corbucci essaye de représenter par le biais d'un western comique les aléas d'un couple typiquement italien, avec un homme macho qui peut se faire quand même diriger par sa femme...

D'un point de vue Western, Corbucci reprend les codes et nous permet d'avoir quelques scènes de fight sympa, mais pas assez à mon gout. L'histoire est beaucoup concentré sur les relations du couple assez comiques. Pour l'époque, ou les western spaghetti changent et s'orientent vers la comédie, Corbucci réalise un film de transition parfaitement maitriser. Comme d'habitude la musique de Morricone vient embellir le tout...

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Note: 07/10

Retro Corbucci
Far West Story - 07/10
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Bleeder - 7/10

Messagepar Tarankita » Mar 28 Mai 2013, 14:29

Bleeder de Nicolas Winding Refn (1999)

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Leo et Louise, un jeune couple à Copenhague. Leo sort très souvent avec ses amis, mais Louise préfère rester à la maison. Lorsqu'elle lui apprend qu'elle est enceinte, Leo devient distant et très violent.

Un petit film bien sympathique, on l'on retrouve la patte de son réalisateur. A la fois sombre et artistique. Refn marque bien son indépendance avec ce film, souvent filmé caméra à l'épaule.
L'intro en impose vraiment: les personnages sont présentés un à un, vu sur leur démarche (qui en dit déjà long) sur fond de musique propre à chacun. La mise en scène est excellente, et l'entrée en matière efficace.
De manière générale, l'histoire se concentre sur une bande de 4 potes mais surtout axé sur deux. Un, complètement renfermé sur lui même, geek, travaillant dans un vidéoclub, ne parlant que de film, regardant 4 films par jour (toute ressemblance avec un mec de BOM est complètement fortuite).
La scène du départ avec un mec un peu gêné venant chercher des films de Q, se retrouve face à un possédé de ciné qui lui énonce dans l'ordre de rangement tous les réalisateurs présent dans le vidéoclub. Une petite dédicace de la part de Refn à tous ces réalisateurs qui ont marqué les esprits.

L'intrigue se tourne ensuite vers son pote, plus sociable, mais dépressif, pensant que le monde est merdique. Oui, mais voila, sa femme est enceinte...ça le perturbe, le terrorise, il devient violent, agressif.
Pour couronner le tout, son bof vient s’incruster de temps en temps à la maison et s'impose dans la vie de couple de sa soeur.

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L'histoire reste plutôt calme mais descend petit à petit vers l'enfer. Leo pete un plomb de + en +, décide de s'approprier une arme, se sent oppressé par le monde extérieur. Il réalise quelque part qu'en mettant un enfant au monde, tout va changer, il se sent coupable...
De l'autre coté son pote geek, Lenny est complètement effrayé par le monde extérieur, voir par autrui. Il drague difficilement une fille qui lui plait et ne va pas au dernier moment au rdv...

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Cela reste marrant de voir son pote Leo, le pousser à s’extérioriser vers autrui alors que lui même se pose plein de question sur sa vie de couple et sur le monde qui l'entoure...

La violence est omniprésente que ce soit par les films qu'ils regardent ou par la réalité (tabassage, racisme,...).

Un film intimiste, sombre, depressif, parfois un peu trop amateur mais qui reste sympathique à découvrir lorsqu'on s’intéresse à Refn.

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Note: 07/10
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Navajo Joe - 7,5/10

Messagepar Tarankita » Sam 01 Juin 2013, 15:37

Navajo Joe de Sergio Corbucci (1966)

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Un village d'indiens navajo est pillé et ses hommes massacrés. Alors que les bandits s'enfuient, il ne reste qu'un seul survivant, Jo, dont la femme fait partie des victimes. L'indien part à la poursuite des hors-la-loi en jurant de venger sa tribu.

Navajo Joe, c'est clair net et sans remplissage. Le film démarre direct sur une scène d'homicide sur indiens avec scalp de femme...on rigole pas ici! Puis à peine, le générique finit, première scène excellent ou l'on découvre Navajo Joe, en haut d'une colline provoquant toute la bande ayant perpétué le massacre. Tel un fantôme il disparait, laissant deux morts derrière lui.
On a bien compris qu'il est pas là pour rigoler mais bien pour se venger, et toute le monde va y passer!

D'un point de vue personnage, dommage que Navajo Joe interpreté par Burt Reynolds, n'est aucun charisme! Ses vêtements n'aidant pas, on dirait parfois un mec peu crédible tentant de se faire respecter, mais ridicule. C'est bien dommage car son personnage n'avait rien à voir avec cela...

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De l'autre coté, un bad guy stylé, Mervyn Vee Duncan, qui remonte le niveau:

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Vraiment un perso très méchant, impitoyable, sans scrupule, au point même qu'il serait capable d'assassiner son propre frère pour une pièce d'or!

La troisième perso, le Dr. Chester Lynne est juste là pour se remplir les poches et profiter de tous cela. Il mène son rôle parfaitement.

Le film reste pour résumer un affrontement entre les deux personnages à travers un trame de vole d'argent circulant en train. Tout ce suit magnifiquement bien, sans passage chiant et ennuyeux. Corbucci se permet tout de même un scène de critique envers les Ricains, ou Navajo explique bien que lui et ses ancêtres sont nés sur ces terres, et que ce n'est pas à ses "immigrés" de venir faire la loi. L'indien reprend sa place clairement et simplement. D'ailleurs juqu'a la fin du film, ses Américains resteront cons et idiot, se croyant tout permis.

La musique, elle, est spendide! :love: :love: :love: Morricone fait encore des merveilles et la mise en scène de Corbucci s'allie parfaitement...

Bref, un bon Corbucci sympathique qui a le mérite d'être nickel sans scènes rajoutés qui pourraient alourdir le scènar. Dommage pour le perso principale...

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:love:

Note: 7.5/10

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Only God Forgives - 8,5/10

Messagepar Tarankita » Dim 02 Juin 2013, 14:04

Only God Forgives de Nicolas Winding Refn (2013)

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À Bangkok, Julian, qui a fui la justice américaine, dirige un club de boxe thaïlandaise servant de couverture à son trafic de drogue.
Sa mère, chef d’une vaste organisation criminelle, débarque des États-Unis afin de rapatrier le corps de son fils préféré, Billy : le frère de Julian vient en effet de se faire tuer pour avoir sauvagement massacré une jeune prostituée. Ivre de rage et de vengeance, elle exige de Julian la tête des meurtriers.
Julian devra alors affronter Chang, un étrange policier à la retraite, adulé par les autres flics …


NWR, un réalisateur qui peut diviser une salle de ciné en deux catégories: Ceux qui aime et on prit leurs pieds devant sa nouvelle réalisation et ceux qui détestent et le prennent pour une merde qui réalise des films qui servent à rien. Je fais plutôt partie de la première moitié. Ayant essayer pour la première fois, du NWR, au cinéma avec Valhalla Rising, j'étais sorti de la salle du ciné avec une impression bizarre: comme si je venais de voir un film ou il ne se passe pas grand chose, ou tout n'est pas expliqué, mais un film qui m'intrigue, me touche, comme une expérience sensorielle et visuelle et j'ai une forte envie d'en parler, d'en débattre. Only God Forgives, contrairement à Drive, s'inscrit plus dans cette logique.

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Autant dire que dès la première scène, on retrouve les ingrédients de Valhalla, tout d'abord rien que la musique de Cliff Martinez. Ambiance glauque et oppressante garantie. Puis, après quelques minutes du film on se dit, mais putain il n'y a que des magnifiques plans avec un éclairage ultra travaillé...ce sera comme ça jusqu'a la fin. NWR ne film rien à l'arrache, il veut heurter la sensibilité de son spectateur, une alliance entre la musique et l'image s'opère, on entre dedans (ou pas) comme si un junkie prenait sa dose. La couleur principale du film est le rouge (idée du sang sur les mains?), omniprésent presque à chaque plan, soit en arrière plan, soir en éclairage sur le visage des protagonistes. NWR décrit Bangkok à sa manière, une ville blindée de lumière dans tout les sens, avec des scènes filmées principalement de nuit, ou rôde toutes sortes de personnes un peu perdu.

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Une des premières répliques du film annonce la couleur: "ce soir je vais faire un tour en enfer", phrase du frère de Julian, une sorte de suicide tout en prenant son pied: celui d'un psychopathe pédophile. Il terminera assassiné par le père de la fille qu'il vient de tuer...
Vient alors Chang, un inspecteur corrompu aux allures bizarres, se prenant véritablement pour Dieu (ou le diable) et donnant son châtiment à coup de sabre. Le pitch du film commence là: cet inspecteur rodant dans les rues de Bangkok va trouver la route d'une famille américaine, trafiquant de la drogue, ayant un club de boxe thaï pour alibi. Cette famille, une mère et ses deux fils. Celle ci interprétée par Kristin Scott Thomas, dirige les affaires de la famille d'une main de fer. Préférant l'un des deux fils (de manière disons presque incestueuse), ne comprend pas comment son autre fils ne venge pas son frère correctement. En effet, Julian apprenant ce que son frère a fait, ne va jusqu’au bout de sa vengeance. L'arrivée de sa mère le perturbe, il s'incline et laisse sa mère reprendre l'affaire. Lui, errant dans les bars à prostituée, se trouve une fille avec laquelle il recherche le coté affectif de sa mère. Pas de sexe classique mais plutôt une obsession envers le sexe féminin. Quelque part, l'un veut mourir, l'autre veut retourner vers sa naissance.

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Ryan Gosling interprète un fils complètement dirigé par sa mère, mais meurtri par la non-affection de celle-ci. Presque muet tout le long du film, il est encore moins expressif que dans Drive...Cherchant la rédemption à tout prix, son attitude va donc aller à contre courant des affaires de la famille et donc des ordres de sa mère.
L'inspecteur est quand à lui, pas plus expressif que Gosling, mais avec une forte présence à l'écran. Une sorte d'envoyer du ciel pour donner le châtiment. Il dirige la ville, et réglera tout les problèmes peu importe ce que ça coute. Il se permet donc d'aller même vers la torture sans problème. Ses collègues le suivent sans aucune protestation. Même lorsqu'il chante au karaoké, il sont tous assis à le regarder et l'on ressent bien qu'aucun n'émettra la moindre critique.

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Le duel entre les deux est assez intéressant. Julian cherche la rédemption. Chang donne les châtiments. Les deux personnages principaux se sont eux. Scène intéressante: lorsque Julian lui propose de combattre. Il est possible de l’interprété de deux manières: soit il se veux une dernière fois rebelle: il affronte l'autorité (obéissance à sa mère), soit il sait pertinemment qu'il va perdre et veux donc obtenir une punition pour les crimes de sa mère et de son frère...

C'est cela Only God forgives, une sorte long clip très visuel et sensoriel qui fait poser plein de question et tout le monde peut l’interprété comme il le souhaite. Contrairement à Valhalla ou il y avait une aventure historique en fond, ici l'idée principale est assez simple. NWR, en fait un film 1h30, purement esthetique ou chacun devellopera les thèmes abordés un peu à sa manière. Perso, j'ai accroché et demande à la revoir pour analyser un peu plus en profondeur. Petit défaut du film, un peu trop lent par moment. Un petit plus de rythme n'aurait pas été de refus. Le pire après avoir vu ce film, se dire que NWR (selon ses dires) n'a jamais pris de drogue.... :shock:

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Note: 8.5/10
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Re: [Tarankita] Mes critiques en 2013

Messagepar Jimmy Two Times » Dim 02 Juin 2013, 14:15

Tu as fini de me convaincre d'y aller. J'ai enfin trouvé une séance VO demain qui colle avec mon agenda. Belle critique en tout cas.
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