[Pathfinder] Mes critiques en 2013

[Pathfinder]

Bilan du mois d'octobre: 14 films pour une moyenne de 3.28

Top du mois:
Rien, rien et rien, je me suis infligé tant de souffrances...

le p'tit plaisir du mois:
Rien, je vais pas considérer X2 comme un plaisir malgré ses qualités...

la pépé du mois:

Damage

les connards du mois:


sauf Woody allez...

Et tant pis si je baise le twist, de toutes façons je vous sauve la vie!

Connaaaaaaaaaasssse!!!!!

[Mark Chopper]

Le masochiste du mois :



Pathfinder

[Pathfinder]

ou la victime du mois, si je fais mon Caliméro.

[Mark Chopper]

Du blockbuster 2013 + du James Bond période Roger Moore : t'es un grand malade

[Pathfinder]

Chui increvable!

(quoique Channing Tatum en résidu de John Mc Clane a failli etre le coup de grace!).

Bon, vais je repartir sur de bonnes bases? J'ai pris cet am Open range, que je n'ai jamais vu!

[Heatmann]

t as bien choisit les tronche aussi des connard !

[Pathfinder]

Merci! Les cibles étaient vraiment facile! Mais mention spéciale à la photo "ultra beauf" du binôme Tatum-Foxx!

[Pathfinder]

Halloween 4 5/10

Suite du volet le plus conspué (à tort…) de la série, ce nouvel Halloween revient aux fondamentaux et célèbre le retour de Michael Myers.

Réintégré par un tour de passe-passe, le boogeyman taillade, éventre et tue à mains nues comme au bon vieux temps. Pour être sur de ne pas sortir des clous, Moustapha Akkad embauche Dwight H. Little (qui deviendra un très bon faiseur par la suite…) pour orchestrer un retour aux sources sans surprises. Le film suit une structure balisée qui verra Myers réinvestir Haddonfield afin d’en découdre avec sa nièce. Pourquoi pas ? Le bon vieux docteur Loomis lancé à ses trousses va nous rejouer le round 2 de Rick Rosenthal avec une ferveur beaucoup moins marquée. Sans jamais atteindre l’efficacité des deux premiers et l’originalité du troisième, ce Halloween 4 endosse facilement le rôle du plaisir juste coupable allant à l’essentiel (80 minutes) et offrant un très correct bodycount ou Myers sait se creuser la tête quand il le faut (l’embrochage au shotgun !).

Je vais m’estimer heureux surtout quand je repense à l’affreux cinquième volet, assurément l’un des plus faiblards et avare en tripailles.

Panorama (en cours) de la série:
Halloween (2007) 9/10
Halloween 2 (2009) 8/10
Halloween 2 (1981) 6.5/10
Halloween 3, le sang du sorcier 7/10
Halloween 4 5/10
Halloween, 20 ans après 5.75/10

Je passe sur le 6 (horrible téléfilm) et le résurrection (pas envie de revoir Busta Rhymes faire du kung fu)...

[angel.heart]

Yep, il est honnête celui-la. Par-contre le masque c'est juste pas possible...

Le 5 est nul mais je suis à peu près sûr que la nostalgie fonctionnerait encore sur moi. Comme tous les épisodes de la saga ( enfin, jusqu'au 7 ), je l'ai vu une bonne dizaine de fois étant gamin. J'étais super intrigué par l'homme aux santiags...

[Pathfinder]

Clair que le masque ultra lisse est juste pas possible. Le personnage n'est jamais flippant!

[Alegas]

Le Dahlia noir 5/10

Chaque fois que je vois ce putain de film, j’ai envie de l’aimer et d’en faire un chef d’œuvre du genre. Et chaque fois, ses défauts me sautent à la figure me rappelant combien un maitre de la trempe de De Palma s’est méchamment cassé les dents.

Malgré cela, je n’arrive toujours pas à détester le film. Et en dépit d’un casting souvent à côté de la plaque (sauf peut-être Aaron Eckart) et une intrigue beaucoup trop dégraissée, j’y vois encore quelques motifs de satisfaction. Ils ne sont que formels mais ils ont le mérite de maintenir le navire à flot. Au détour de deux, trois séquences, De Palma nous rappelle sa science de l’image. Mouvements de grue somptueux, plans séquences solides, découpage au cordeau (le combat de boxe) et hommage au giallos sont autant de défis techniques permettant d’oublier l’incapacité de traduire le texte et l’intrigue tortueuse d’Ellroy à l’écran. C’est l’arbre qui cache la forêt effectivement. Et je ne peux nier que le Dahlia noir est un échec cuisant imputable à une somme de mauvais choix (le rythme, les ellipses choquantes de sous intrigues, Hilary Swank en femme fatale, Josh Hartnett trop frêle en lead et une conclusion beaucoup trop expédiée).

J’ai évidemment, tel un masochiste fanatique aveugle, multiplié les visionnages et rien n’y fait… Le fantasme de voir l’un de mes réalisateurs préférés s’attaquer au film noir vénéneux à tendance crado ne restera qu’un doux rêve et surtout une authentique déception. L’éclatante réussite de LA Confidential me rappelle durement que l’adaptation du Dahlia n’était pas non plus quelque chose d’impossible surtout à la vue des talents réunis.

[Jimmy Two Times]

5/10. C'est ton film du trimestre?

[Pathfinder]

Y a conjuring et son 8 bien tasse qui déboule!

[Pathfinder]

This is the end 7/10: excellente comédie qui me réconcilie, un temps, avec les membres de la team Appatow... Je ne m'étais pas autant marré devant une bonne comédie US depuis Clerks 2. Tain, j'ai encore à l'esprit un Michael Cera savamment trainé dans la boue, l'échange entre James Franco et Danny Mc bride sur l'art de gicler partout ou encore ce con de Channing Tatum qui trouve là son meilleur role! Certes le projet prend souvent l'allure d'une gigantesque private joke mais c'est très correctement écrit et suffisament rythmé pour que je ne décroche jamais (c'est souvent le cas avec cette mode des comédies qui durent 10 plombes). Finalement, seul le dispensable Jonah Hill n'en ressort pas grandi, lui qui traverse cette joyeuse poilade sans aucun vrai moment à défendre (meme se faire "empaler" par un démon, il le loupe!).

De toutes façons, un film qui balance du Cypress Hill gagnera toujours à etre connu!


RED 3/10: je me suis profondément ennuyé devant cet expendables gériatrique. Le film a trop souvent le cul entre deux chaises pour se permettre de durer aussi longtemps. Chiche en action, trop timide en humour décomplexé, RED est à l'image de Bruce Willis. Cool en apparence et si flemmard dans l'ame.

[Dunandan]

Conjuring 8/10

Avec Conjuring, James Wan confirme sa main mise sur un genre qu’il maitrise de mieux en mieux. Gommant les défauts constatés sur le dernier tiers d’Insidious, il s’affirme encore plus et se permet de mêler les mouvances en proposant un Poltergeist meet The Exorcist de fort belle facture.

Visuellement, sa réalisation reste toujours aussi léchée ne sentant jamais l’esbroufe nombriliste. Ce qu’il y a de bien dans le cinéma de Wan c’est ce profond respect. Qu’il s’attaque au slasher, au ghost movie ou encore au vigilante, il ne prend jamais de haut son public préférant adopter un style classique qu’il dopera de nombreux plans chiadés. De plus, loger son action en plein début des années 70 donne un cachet fou au film avec une reconstitution de grande classe.

Coté histoire, il ne réinvente pas le mythe de la maison hanté mais se contente d’en reprendre les grandes figures pour concocter un solide tour de train fantôme. La recette est éprouvée et fonctionne à merveille depuis son décapant Saw. Wan met la pression dès la première minute pour ne plus lâcher le spectateur. Comble de la générosité, non content de jouer avec nos peurs profondes de la bâtisse possédée, il clôture son film par un très nerveux exorcisme rappelant au passage qu’il est à l’aise dans tous les sous genres de l’horreur. Mais encore une fois, son métrage ne pue jamais la suffisance et se borne à offrir à son public ce qu’il est venu chercher.

J’ai juste peur que Wan ait fait le tour de ses thématiques horrifiques, surtout avec des projets trop opportunistes comme Insidious 2 et Conjuring 2. Je préfère le voir migrer vers d’autres styles (comme il avait pu le faire avec le génial Death Sentence). Fast 7 tombe donc à point nommé et laisse augurer du meilleur! Je trépigne à l’idée de voir le premier méga blockbuster à tendance vigilante ! Fuck yeah !!!