Modérateur: Dunandan

Frais, simple, joli et émouvant, Get Low est juste trop inégal dan son casting (Lucas en tête de plus mauvais d'acteur sur un film : fade, monoexpressif, on dirait même qu'il se demande lui-même ce qu'il fout là) et trop léger dans le ton. Niveau écriture tout fonctionne, c'st limpide, bien interprété par un Duvall impliqué par lequel véhicule différent sentiment tous très identifiables grâce à la palette expressive du comédien: le discours final aurait pu profiter de flash-back inéluctable à ce genre d'histoire mais non. A lui seul, caméra braquée sur son visage le personnage avoue tout et c'est tout simplement fantastique. 40 ans de solitude. 40 ans sans parler ou presque. 40 ans avec une tragédie sur la conscience.
Cabane perdue dans les bois ; sorte de prison à la fois pittoresque mais reclus où ne vivent qu'un homme et une mule. les gens du village parlent beacoup et inventent des tas d'histoire. L'homme est jugé alors qu'il ne fait rien, ne dit rien et n'est finalement rien pour eux à part une sorte de damné banni pour des raisons inconnues de tous mais. tout cela , il se l'inflige lui-même. 

| Film: Grand jour (Le) Note: 7,5/10 Auteur: Heatmann |
Film: Grand jour (Le) Note: 7/10 Auteur: caducia |



Scalp a écrit:Sanctum ça a l'air aussi nul que les 3 autres films que t'as critiqué mais on sait pas pourquoi tu mets la moyenne.



Un hiver sans neige ; des arbres décharnés, des gens seuls et oubliés dont les seuls compagnons sont les chiens et la rudesse d'une vie champêtre reculée dans les Monts du Missouri. Autour d'eux la nature est animée par une multitude de sons : craquement du bois, croassements des rares corbeaux survolants ces paysages tristes et dépressifs, aboiements des nombreux chiens, au loin des coups de fusils suspects venant pourtant sans doute de chasseurs ou de quelconque campagnards cherchant tout simplement à survivre comme cette scène qui montre les trois enfants à l'affût d'un petit écureuil...
Pour son second film, Debra Granik impose un style immersif : caméra à l'épaule - et dépressif avec une photo assez triste. Hâte de voir son premeir film pour voir si le style diffère ou non mais en tout cas , c'est flagrant que nous sommes face à du cinéma indépendant. Acteurs méconnus mais pourtant impliqués et totalement crédibles; scénario intimiste , profond, dramatique avec une petite touche de suspens, Winter's Bone est un film qui fait penser à Frozen river. des œuvres où les protagonistes prennent le pas sur l'intrigue même.
Jennifer Lawrence est étonnante : à la fois charismatique et fragile son personnage hérite d'une vie rude, lente et routinière. Un frère et une soeur sur le dos, une mère malade totalement absente (on ne la voit que 3 fois dans le film) et un père mystérieusement disparu. L'enquête est donc pour une fois non pas mené par un adulte, un flic ou un tueur ou un trafiquant mais par une jeune adolescente sur le perdue qui doit soit renoncer à sa famille et partir soit les aider et se battre pour garder la maison et les bois.
La partie "suspens est malheureusement très peu prenante, pas passionnante mais ça correspond vraiment à l'ambiance du film. Ici, tout le monde se connait. Les gens vivent très peu éloignés les uns des autres et pleins d'histoires sont gardées secrètes mais toute sont finalement connues par tous. Les secrets sont gardés, tout le monde est très tendu et le tout est très soigné: on se croirait presque dans un western sur certains dialogues rythmés par le vent ou le cri de quelques animaux fuyants un prédateur ou exprimant simplement leur émotion pendant que les hommes vaquent à leurs petite affaires, leurs petits trafiques.
On flirte avec l'ennui tout comme les personnages du film. John Hawkes est excellent avec son côté Sean Penn en plus maigre, sans carrure, écorché vif lui aussi. Winter's bone possède un petit quelque chose de Cormac Mccarthy pour ses romans Le gardien du Verger , l'enfant de dieu et l'obscurité du dehors.
La campagne, les âmes isolées, un monde presque inconnu dont les règles et le mode de vie sont quais ancestraux. La violence règne : en sourdine, latente, mais quasi palpable. On sent que ça pourrait déraper n'importe quand. Voir les scènes avec le sheriff, Teardrop et...
Le temps est dilaté (en tout cas on sent que c'est ce que voudrait la réalisatrice mais sans y parvenir réellement). Fond et forme tout est en tout cas très cohérent. Même niveau musiques on a droit à une espèce de country monotone et mélancolique. Le reste de la como est assez simple, c'est peut-être trop en retrait justement. Ici on a l'impression de voir un film avec Redneck mais avec un traitement intimiste, subtil et intelligent plutôt que les trucs survival/horror habituel. En cela le film est assez original. | Film: Winter's Bone Note: 9/10 Auteur: Moviewar |
Film: Winter's Bone Note: 7,5/10 Auteur: Milkshake |
Film: Winter's Bone Note: 5/10 Auteur: Scalp |
Film: Winter's Bone Note: 8/10 Auteur: nicofromtheblock |
Film: Winter's Bone Note: 7/10 Auteur: Alegas |

Il vieillit super bien dans ma tête pour ma part ! Waylander a écrit:son côté Sean Penn













faudrait une critique de insider pour reequilibrer tout ca


Milkshake a écrit:Faut croire que je suis dans une période à contre courant, c'est moricenlive qui commence à avoir peur je vais bientôt prendre sa place

scalp a écrit:Southland Tales d'un drogué
On dirait une version scary movie de Strange Days.
10/10


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