[Dunandan] Mes critiques en 2012

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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Scalp » Mar 03 Jan 2012, 14:31

Et après c'est moi qu'on traite de radin.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Killbush » Mar 03 Jan 2012, 14:48

Non, toi t'es rarement radin sur les bridés :eheh:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Scalp » Mar 03 Jan 2012, 14:51

ah bein faut savoir vous m'avez traiter de radin pour True Legend :mrgreen:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Mar 03 Jan 2012, 14:52

ah ouai la c'etait radin true legend :nono: Tin andy one ca faut deja la moyenne a lui tout seul 8)
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Killbush » Mar 03 Jan 2012, 14:54

Ouais True Legend, c'est vrai que t'es un peu radin mais c'est rare sur des films asiat quand même !
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Scalp » Mar 03 Jan 2012, 15:05

Et pis je l'ai déjà dit, je suis pas radin, je suis juste 8)
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13 Tueurs (Les) - 6,5/10

Messagepar Dunandan » Mar 03 Jan 2012, 21:41

Rétrospective Chambaras/films historiques japonais :



Les 13 tueurs

Réalisé par Eeichi Kudo

Avec Chiezo Kataoka, Ko Nishimura, Ryohei Uchida, Kanjuro Arashi, Sumiko Fuji

Historique, Japon, 2h05 - 1962

6.5/10


Résumé :
Matsudaïra, petit seigneur provincial, fait régner la terreur sur son fief et ceux qu'il traverse quand il se rend à Edo (Tôkyô) ; étant le cadet du Shôgun, personne, au gouvernement central, n'ose le condamner. Jusqu'au jour où un ministre donne secrètement l'ordre à son plus fidèle vassal d'organiser son élimination. Lors de son prochain voyage, une redoutable souricière attend le suzerain et son cortège de 50 cavaliers.


Image


Pour l'instant, 13 Tueurs est le film le plus historique que j'ai regardé dans le genre du sabre japonais, et que je situe à mi-chemin entre Les 7 samouraïs et Rébellion. Tout comme le Western en Amérique, ce genre-là était passé de mode, et ce film constituait un renouveau du film historique japonais.

Un film pour spécialistes

Vu le nombre de références, une assez bonne connaissance de l'histoire japonaise est nécessaire si on veut comprendre tous les détails, mais de manière générale (comme la plupart des films de samouraïs d'après-guerre), on peut savoir qu'il s'agit de cette fameuse période de paix du gouvernement politique (aux alentours de 1850) qui prend des décisions parfois injustes et absurdes, et où les samouraïs, privés de la guerre, sont souvent employés comme des mercenaires, ou ici, comme des tueurs. Heureusement qu'une voix off ponctue les principaux temps du récit pour situer ce dernier, car pour un néophyte l'histoire est difficile à suivre. Comme d'habitude pour ce genre de films, beaucoup de plans statiques et codifiés constituent la réalisation (qui mériterait d'être étudiée au plus près, plus subtile qu'elle en a l'air), signes à la fois du temps de paix et de la soumission aux conventions, qui sont à peine perturbés par l'une des raisons motrices de la tentative d'assassinat du frère du Shôgun : le suicide d'un ministre devant le Palais du Shogun qui sanctionne les actes tyranniques de cet homme (goutte d'eau qui fait déborder le vase), confirmés par le meurtre et le viol de la fille d'un chef de fief, et le meurtre de son mari. Ces dernières actions symbolisent en même temps l'égoïsme de ce puissant qui n'en fait qu'à sa tête.

Les temps forts

Les temps forts sont l'engagement des tueurs, l'organisation du plan d'assassinat, et la bataille finale.
- Pour commencer, c'est dommage que les personnages soient difficiles à distinguer (contrairement aux 7 samouraïs, qui ont chacun une sacrée personnalité) : on a l'impression que la plupart d'entre-eux sont simplement rassemblés par leur volonté de mourir en samouraï, retrouvant ainsi une raison d'être (l'un d'entre-eux attend même 10 ans avant d'utiliser enfin son art), alors que le pays est plongé dans la paix. Seuls deux d'entre-eux m'ont semblé plus intéressants, à cause de l'humanité qui se dégage d'eux. Le premier était devenu luthier et avait rangé son sabre, mais son oncle l'a poussé en plein questionnement existentiel en affirmant ceci : "il est plus facile de mourir en samouraï que de vivre de son art". Mais finalement, il a choisi la voie du samouraï, pour ne plus vivre dans la marginalité et la débauche. L'autre qui m'a intéressé est un paysan voulant prouver sa valeur à la fille du chef pour pouvoir l'épouser. Malheureusement, les quelques enjeux personnels qui auraient pu rendre ces personnages charismatiques sont noyés dans l'esprit de groupe, tous prêts à mourir pour leur cause. L'intention anthropologique du metteur en scène est en ce sens pessimiste : soit on reste groupés et loyaux (les subalternes), soit on est tout seul et égoïste (l'homme de pouvoir). Quelques réflexions viennent s'ajouter autour de la voie du samouraï : celle-ci (mourir quand il faut vivre) s'oppose au pragmatisme et à l'esprit de réussite qui animent la mission.
- L'organisation du plan est dans un premier temps très statique, se résumant à des discussions autour de tables : tout est planifié au millimètre près. Puis, elle prend la forme d'une carte géographique et de terrain, avec des enjeux géo-politiques (les ennemis de mes ennemis sont mes amis) et le facteur-chance. Enfin, c'est une bonne idée d'avoir transformé le village où les tueurs attendent la petite armée du Shôgun afin de la prendre en guet-apens, dernier espace, aussi clos que la société japonaise elle-même, et dans lequel paradoxalement ils vont pouvoir se réaliser.
- La bataille finale est assez confuse, le réalisateur ne maîtrisant pas suffisamment l'espace pour rendre compte clairement des avancées ou des reculades comme des enjeux stratégiques. Et les combats en eux-mêmes sont brouillons, mais reflètent en même temps la maîtrise du terrain des tueurs qui prend en défaut la petite armée. Et si les affrontements au sabre ne sont pas esthétiques, c'est pour les rendre plus réalistes et ainsi les renvoyer à leur fonction principale : des instruments de mort. Le plan final est assez intéressant, montrant l'unique rescapé du massacre en train de baigner dans de la boue, symbolisant ainsi l'insignifiance et l'absurdité d'une vie de loyauté, d'autant plus que la voix off affirme que l'histoire officielle (le meurtre du frère du Shôgun) a été maquillée, rendant vaine toute la mission des samouraïs qui voulaient changer l'ordre des choses grâce à leur sacrifice calculé.


Film historique un peu décevant au niveau du fond (période historique à connaître d'avance pour la comprendre, personnages manquant de charisme) et de la forme (classique dans l'ensemble, climax moyen), mais qui a le mérite de faire le pont entre les films historiques traditionnels (ex : Les 7 samouraïs), et les films plus rebelles par rapport à la société japonaise (ex : films de Kobayashi).
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Alegas » Mar 03 Jan 2012, 21:43

Roh c'te note épique. :eheh:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar zack_ » Mar 03 Jan 2012, 21:47

J'ai édité, on avait l'impression d'être dans la matrice :lol:
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Mar 03 Jan 2012, 21:57

Oui pardon parfois il me faut 2-3 tentatives d'avant d'obtenir ce que je veux :| !
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Complot des Clans (Le) - 7,5/10

Messagepar Dunandan » Mer 04 Jan 2012, 02:25

Le complot des clans

Réalisé par Chu Yuan

Avec Ti Lung, Yueh Hua, Chang Si-gai, Nora Miao, Ling Yun

Wu Xia Pian, Chine, 1h35 - 1977

7.5/10


Résumé :
Un beau et redoutable bretteur voyage en compagnie de ses disciples femmes. Le groupe découvre que 3 chefs de clans sont morts empoisonnés par une eau mystérieuse. L'homme est soupçonné et menacé de mort à moins qu'il ne découvre l'identité du tueur.


Image


J'ai personnellement préféré ce Complot des clans à la Guerre des Clans, pourtant du même réalisateur. En effet, même si on se retrouve encore dans un climat de mystères et d'intrigues à tiroirs, je trouve l'histoire plus fluide et captivante, et les personnages, moins nombreux et plus développés. En dépit de leurs similitudes, le point de départ du récit est légèrement différent : il ne met plus en scène un clan qui doit se protéger de la trahison (particulièrement de ses proches), mais un des meilleurs bretteurs de Chine qui doit s'improviser détective, afin de découvrir la vérité d'un complot qui le vise. Ce film est riche en rebondissements (même si au bout d'une heure, à force de soupçonner tout le monde, on n'est plus trop surpris de l'identité du coupable), et les personnages secondaires sont nombreux et charismatiques (davantage que le personnage principal, un peu trop lisse et souriant), surtout "Point rouge", mon préféré, un combattant hors pair doté d'une technique d'une efficacité redoutable, et puis un moine taoïste très poétique dont les apparences sont trompeuses, et deux femmes-guerrières qui assument également leur féminité (ce doublon est assez rare dans les SB). La réalisation figure parmi les plus belles que j'ai pu voir dans la collection, grâce à des décors enchanteurs et fantastiques qui laissent place au rêve (surtout tous ceux qui concernent le Palais de l'eau magique), malgré leur artificialité qui fait partie du charme. Et j'ai trouvé que les combats étaient assez bien chorégraphiés, parfois même gracieux, à l'opposé de la fureur de La Rage de Tigre (surtout grâce au charisme des acteurs, au rythme effréné, et au montage cut). Enfin j'ai trouvé le combat final à la hauteur (bien qu'en terme de climax, on a vu mieux) en rassemblant les principaux protagonistes et leurs techniques personnelles, avec un léger trait d'humour assez gore que je ne dévoilerai pas.


Un des SB les plus poétiques et généreux que j'ai regardé en ce qui concerne ses décors et ses personnages secondaires, qui compensent avec un héros un peu fade.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Scalp » Mer 04 Jan 2012, 14:27

Euh les fights de la Rage du Tigre c'est loin d'être des sommets de chorégraphie, ça se rattrape énormément sur le charisme des acteurs et l'énergie déployé mais plastiquement c'est moins bon qu'un Yuan.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Mer 04 Jan 2012, 17:29

Il faudrait que je revois les chorégraphies, car j'étais davantage attiré par la choré de La rage du tigre (c'est peut-être une question de mise en scène ou de montage, quand j'aurai le temps je vais comparer).

N'hésite pas à intervenir (car je pense que niveau cinéma SB/chambaras t'as bouffé pas mal de galettes) :super: !

EDIT : j'ai revu vite fait les deux films, et t'as raison, c'est en fait le montage, le rythme, et le personnage principal qui rendent les scènes d'action très attractives. J'ai corrigé.
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Grand Attentat (Le) (Kudo) - 7,5/10

Messagepar Dunandan » Jeu 05 Jan 2012, 01:52

Rétrospective Chambaras/films historiques japonais :



Le grand attentat

Réalisé par Eiichi Kudo

Avec Chiezo Kataoka, Minoru Ohki, Shirô Osaka, Ryutaro Otomo

Historique, Japon, 1h53 - 1964

7.5/10


Résumé :
La vie tranquille de Jinbo, un samouraï aisé, se voit soudainement bousculée par l’arrivée d’un ami venu se réfugier chez lui, car recherché par la police. Ce dernier est tué tandis que Jinbo est accusé de complicité. Heureusement, il parvient à s’enfuir et va commencer à s’interroger sur la légitimité des actions de l’Etat, la porte ouverte vers les rebelles.


Image


Un film plus axé sur la personnalité des rebelles

Comme 13 tueurs, c'est un film très historique, et reprend la voix-off pour expliquer le déroulement du récit. On retrouve la même trame générale : un tyran qu'on veut assassiner, pour faire tomber l'Etat policier qui ne fait plus attention aux besoins de la population. Mais ce qui change, ce sont d'abord les acteurs de l'attentat : non plus un clan qui embauche des samouraïs errants, mais des individus qui s'agglomèrent en une organisation rebelle secrète. Ainsi, l'esprit du sacrifice du groupe au détriment des individualités est repris, mais à l'envers, puisque ce n'est plus un clan qui impose aux individus de marcher avec eux dans la même direction, mais des individus qui choisissent de se rallier à la même cause. Les personnages sont donc mieux développés que dans 13 tueurs, dans lequel ils étaient écrasés par l'esprit de samouraï niant tout sentiment individuel.

Trois personnages sont particulièrement intéressants, rencontres du hasard, et qui sont "objectivement" les héros en tant qu'ils orientent le récit :
- Un homme s'appelant Jinbo (joué par Chiezo Kataoka, qui était le fameux joueur de cithare dans 13 tueurs, et qui représente encore ici le passage à la résistance) qui a vu sa femme se faire tuer en pleine rue, alors qu'il avait simplement essayé d'aider un ami qui s'était introduit chez lui, et qui s'avérait être un rebelle. Il incarne l'injustice qui justifie toutes les rébellions.
- Une femme dont l'identité est au départ mystérieuse, et qui tient lieu d'intermédiaire entre les alliés. Elle représente l'anonymat des individus qui jouent un rôle important et tragique, puisqu'elle vit une souffrance à la fois physique (plusieurs fois elle s'est fait violée dont une fois par un moine censé représenter les valeurs morales, afin de préserver la cohérence du groupe malgré les tendances anarchiques de quelques-uns) et morale (elle tue ou commandite le meurtre de tous les traîtres). C'est elle qui va inciter Jinbo à rejoindre les rebelles, en l'aidant à transformer son besoin individuel de vengeance en cause collective contre l'auteur général de ces crimes.
- Un deuxième homme qui rencontre Jinbo, et défend le principe suivant : "ne pas déranger et ne pas être dérangé" ... jusqu'à qu'une expérience similaire lui arrive. Il possède un sabre inutilisé qui connaîtra lui aussi un destin particulier, instrument de la mort du tyran.

Avant la bataille finale, les deux premiers personnages se confient l'un à l'autre, assumant leurs choix d'appartenir à la rébellion, mais dont la raison est opposée : tandis que la femme se sacrifie involontairement mais agit par nécessité, l'homme attribue au sacrifice de sa propre vie un sens positif (ses 7 derniers jours auraient été les plus intenses de sa vie).

Climax et réalisation

Le Climax, comme dans 13 tueurs, nous amène à une guerre très réaliste, combats désordonnés, de boue et de sang, et où de nombreux coups de sabres sont nécessaires pour provoquer la mort. Le schéma stratégique (connaissance du trajet, embuscade dans un village) est pratiquement le même, à l'exception près qu'il n'y a pas de transformation du village en forteresse piégée, et donc on a droit à un joyeux bordel question stratégie (seul le coup d'envoi est maîtrisé, par l'utilisation de chevaux sans cavaliers envoyés contre l'armée bien organisée qui ainsi se retrouve en situation d'urgence, ensuite c'est au bonheur la chance). La fin est superbe (je trouve que ce réalisateur sait terminer ses films) : tous les rebelles se font massacrer, le sabre en question est brisé, représentant à la fois l'échec et l'acharnement à ce que la mission réussisse (puisque son porteur l'utilisera jusqu'à la mort). Et enfin l'arme est reprise par le fameux oisif dont j'ai parlé, et à qui personne ne faisait attention, adhérant par surprise à la rébellion après avoir vu tous ces innocents mourir, et surtout après avoir entendu les rires des victorieux qui y ont succédé, marque d'irrespect total pour ceux qui sont morts.

La réalisation m'a semblé plus dynamique que dans 13 tueurs, moins cantonnée dans les palais des oppresseurs où règnent les attitudes codifiées, et montrant davantage les quartiers animés de la ville, rendant ainsi l'ensemble plus vivant et entraînant. De même, il y a ce vent d'oppression omniprésent du côté des dirigeants, et cette tension du côté des rebelles à la limite d'échouer, qui gardent le spectateur éveillé malgré la lenteur du récit. Pour terminer, c'est de nouveau très stylisée (chaque plan semble signifier quelque chose : par exemple, j'ai remarqué un plan plaçant le fameux sabre en première ligne de mire, indiquant le rôle important qu'il aura à jouer).

Bilan

En conclusion, j'accroche moins à ce film qu'à un Kurosawa ou un Kobayashi, pour demeurer dans le même genre historique, mais je pense que je le verrai à la hausse avec le temps (surtout au niveau de la réalisation qui sort un peu plus des sentiers battus que dans 13 tueurs, à la fois plus dynamique et signifiante). Et ce type de films est important pour tous ceux qui veulent approcher de près aux notions de loyauté et de sacrifice individuels au nom de l'intérêt de tous, et de l'histoire du Japon - et particulièrement de la situation des samouraïs devenus de simples assassins, loin de l'héroïsme d'antan - qui est ici fidèlement représentée.


Encore une histoire de complot, mais j'ai préféré Le grand attentat à 13 tueurs pour deux raisons principales : le rythme du récit, davantage soutenu et aéré, passant de la rigidité des palais à l'animation des rues, et les personnages plus impliqués, conformément à l'esprit de cette nouvelle rébellion incarnée par des visages avant de constituer un groupe anonyme.
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Re: [Dunandan] Mes critiques en 2012

Messagepar Scalp » Jeu 05 Jan 2012, 14:39

Me rappelait même plus que je l'avais vu :mrgreen:
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