[Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Modérateur: Dunandan

[Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Jed_Trigado » Jeu 01 Jan 2015, 18:38

Mes critiques 2015 :

1- L'Etrange Créature du Lac Noir - 3/10
2- Que les Gros Salaires lèvent le doigt ! - 4/10
3- Arrête-moi si tu peux - 8/10
4- Electric Boogaloo - 7/10
5- Il Était une Fois en Amérique - 10/10
6- Chinese Midnight Express - 6,5/10
7- Fitzcarraldo - 9/10
8- Coup de Torchon - 7,5/10
9- Dreamcatcher, l'Attrape-Rêves - 1/10
10- The Taking of Tiger Mountain - 8/10
11- The Toxic Avenger - 8/10
12- Misery - 7/10
13- La Totale ! - 6,5/10
14- Derrière la Porte Verte - 2/10
15- Ninja Terminator - 5/10
16- Mannaja - 6,5/10
17- Puppet Master - 7/10
18- Puppet Master 2 - 3/10
19- L'Impitoyable - 6,5/10
20- Puppet Master 3 - 7/10
21- Nevada Smith - 7/10
22- Roy Colt & Winchester Jack - 2/10
23- True Lies - 6/10
24- Ali - 8/10
25- Chasers - 4/10
26- Joker - 3/10
27- La Forteresse Noire - 7,5/10
28- The Weird Man - 1/10
29- Jupiter Ascending - 2/10
30- Fou à Tuer - 5,5/10
31- 2000 AD - 6,5/10
32- Les Plaisirs de la Chair - 7,5/10
33- Spartacus - 8/10
34- 360 - 7/10
35- Heaven and Hell - 7/10
36- Duel to The Death - 8/10
37- Amadeus - 9/10
38- Pendez les Haut et Court - 6,5/10
39- Radio Flyer - 6/10
40- Pour Cent Briques t'as plus rien ! - 7,5/10
41- Le Guerrier d'Acier - 5/10
42- The Weather Man - 2,5/10
43- School on Fire - 9,5/10
44- Daimajin - 7/10
45- House of Traps - 3/10
46- Les Quatre de l'Ave Maria - 6,5/10
47- The Delinquent - 7/10
48- La Vie Secrète de Jeffrey Dahmer - 0/10
49- La Pendaison - 3/10
50- Le Petit Garçon - 7/10
51- La Cérémonie - 8,5/10
52- Return to Nuk'em High Vol 1 - 6,5/10
53- The Verdict - 7/10
54- L'Invasion des Profanateurs de Sépultures - 6/10
55- The Lineup - 6,5/10
56- La Chevauchée des Bannis - 8,5/10
57- L'Héritage de la Haine - 3/10
58- Mighty Quinn - 5,5/10
59- Dark Angel - 7/10
60- Le Piège (1961) - 7/10
61- Le Dernier des Géants - 2/10
62- Starship Troopers - 10/10
63- Journée Noire pour un Bélier - 7/10
64- Le Bûcher des Vanités - 7,5/10
65- Quoi de neuf Bob ? - 8/10
66- Tactical Unit : The Code - 4/10
67- Tactical Unit : No Way Out - 6,5/10
68- Tactical Unit : Human Nature - 3/10
69- Tactical Unit : Partners - 7/10
70- Safe - 7/10
71- Iron Man 2 - 2/10
72- Diner - 7,5/10
73- Howard the Duck - 7/10
74- The Big Racket - 9/10
75- Mort ou Vif....de préférence Mort - 7/10
76- Le Blanc, le Jaune et le Noir - 7,5/10
77- La Rivière Rouge - 8/10
78- Assassin(s) - 7/10
79- The Wrestler - 5/10
80- Mother - 8,5/10
81- Men in Black 2 - 2/10
82- Men in Black 3 - 6/10
83- Rawhead Rex - 0,5/10
84- Trois Heures, l'Heure du Crime - 8/10
85- Hacker - 8/10
86- Le Fanfaron - 8/10
87- Alléluia - 7/10
88- Mad Max - 9/10
89- Pyramide - 5,5/10
90- Babel - 3/10
91- Combats de Maitre - 7,5/10
92- L'Ainé des Ferchaux - 8/10
93- Mad Max 2 - 9/10
94- Mad Max : Au Delà du Dôme du Tonnerre - 3/10
95- Contre une Poignée de Diamants - 5/10
96- The Fake Ghost Catchers - 4/10
97- Trois Samouraïs Hors-la-loi - 8/10
98- Lorenzo - 8/10
99- Le Sabre de la Bête - 8/10
100- Kiba Le Loup Enragé - 6/10
101- Kiba l'Enfer des Sabres - 7/10
102- Le Sang du Damné - 8/10
103- Samouraï Sans Honneur - 7,5/10
104- Goyokin - 9/10
105- Hitokiri - 9,5/10
106- Les Loups - 6/10
107- Le Retour des Morts-Vivants 3 - 7,5/10
108- Doghouse - 7/10
109- Mother's Day - 2/10
110- Waxwork - 8/10
111- Quartier Violent - 9/10
112- Kagero - 8/10
113- As The Gods Will - 6,5/10
114- L'Ile aux Pirates - 7/10
115- Robowar - 2/10
116- Marco Polo, le Guerrier de Kubilai Khan - 4/10
117- Un Juge en Danger - 6,5/10
118- Baby Boy - 5/10
119- Happinness Therapy - 7,5/10
120- L'Homme aux Colts d'Or - 8/10
121- Dracula et les Femmes - 4/10
122- L.A. Story - 5/10
123- Pentathlon - 3/10
124- The Divide - 6/10
125- Silmido - 7/10
126- Century of the Dragon - 7/10
127- Smoke - 7,5/10
128- Brooklyn Boogie - 7,5/10
129- Cinq pour l'Enfer - 7/10
130- Deux Salopards en Enfer - 6/10
131- Bullitt - 4/10
132- Le Poulpe - 7/10
133- Une Affaire Privée - 7,5/10
134- Cette Femme-là - 3/10
135- A la Poursuite de Demain - 6,5/10
136- Chevauchée avec le Diable - 7,5/10
137- The Majestic - 7/10
138- Coups de Feu dans la Sierra - 5/10
139- The Violation of Claudia - 4/10
140- Un Mauvais Fils - 3/10
141- Colorado - 8,5/10
142- Saludos Hombre - 7,5/10
143- Le Dernier Face a Face - 9/10
144- Il Etait une Fois en Chine - 8,5/10
145- Rolling Thunder - 8,5/10
146- El Aura - 4,5/10
147- Super - 6/10
148- Goodbye Lover - 3/10
149- Seul Contre Tous - 8,5/10
150- La Fille sur le Pont - 7/10
151- Au Cœur des Ténèbres - 4/10
152- Chacun pour Soi - 8/10
153- Les Impitoyables - 2,5/10
154- The Sweatbox - 8/10
155- Yojimbo - 8/10
156- Some Call It Loving - 4,5/10
157- The Shadow Boxer - 3/10
158- A Good Man - 2/10
159- Les Trois Frères - 10/10
160- Djinn - 3,5/10
161- Alien, le Huitième Passager - 9/10
162- Blade Runner - 8,5/10
163- Aliens, le Retour - 8/10
164- Le Bal des Vampires - 3/10
165- Riddick - 4/10
166- Enemy Mine - 2/10
167- Tampopo - 7/10
168- La Fille qui en savait trop - 7/10
169- Le Justicier de New York - 8/10
170- Un Témoin dans la Ville - 8/10
171- Espion, Lève-Toi - 4,5/10
172- Sous les Drapeaux, L'Enfer - 9/10
173- Moonraker - 2/10
174- Le Prête-nom - 6,5/10
175- Fucking Fernand - 7,5/10
176- Etat de Siège - 8/10
177- The Happiness of the Katakuris - 10/10
178- Amnesia - 7,5/10
179- Revenge : A Love Story - 6,5/10
180- Galaxy Quest - 7/10
181- L'Aveu - 9/10
182- Robocop - 10/10
183- Basket Case 3 - 4/10
184- Skin Trade - 6,5/10
185- Le Soldat - 3/10
186- Pasolini - 4/10
187- Retaliation - 7/10
188- Stars 80 - 0/10
189- Père et Fille - 7,5/10
190- Les Soldats de l'espérance - 6,5/10
191- Les Coups Durs - 7,5/10
192- La Danza de la Realidad - 8/10
193- The Unwritten Law - 2/10
194- Gambling Den Heist - 6/10
195- Ténèbres - 9,5/10
196- L’œil du Malin - 4/10
197- Le Solitaire - 9/10
198- Killing Zoe - 7,5/10
199- Burden of Dreams - 8/10
200- Ne Vous Retournez pas - 7,5/10
201- THX 1138 - 6/10
202- Yakuza Apocalypse - 3/10
203- Philadelphia Security - 7,5/10
204- Enquète sur une Passion - 8,5/10
205- Le Kid de Cincinnati - 5/10
206- Max la Menace - 2/10
207- SPL 2 : A Time for Consequence - 7/10
208- Omega Doom - 2,5/10
209- Le Dernier Dragon - 6,5/10
210- La Bataille d'Alger - 8/10
211- Le Train - 7/10
212- The Lobster - 6/10
213- Too Many Ways to be no.1 - 7,5/10
214- The Sunchaser - 10/10
215- Studio 54 (director's cut) - 6/10
216- Les Duellistes - 8/10
217- Love - 7/10
218- JFK - 10/10
219- Assaut - 10/10
220- Fog - 8/10
221- Christine - 8/10
222- Kamikaze Club - 5,5/10
223- Combat Sans Code d'Honneur - 9/10
224- Battles Without Honor and Humanity : Hiroshima Death Match - 7/10
225- Battles Without Honor and Humanity : Proxy War - 7,5/10
226- La Porte du Paradis - 10/10
227- Le Cimetière de la Morale - 10/10
228- Battles Without Honor and Humanity : Police Tactics - 8/10
_________________________________________________________________

Pour bien commencer l'année, deux merdes en critiques express :


L'Etrange Créature du Lac Noir - Jack Arnold (1954)


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Ca commençait pas trop mal avec la plupart des règles de la bonne série B fauchée qui étaient respectées (notamment la notion de hors-champ primordiale au vu du design vieillot de la créature), mais très vite on se rend compte que l'histoire est exploitée à son minimum, finalement on passe plus de temps à voir des acteurs débiter leur texte sur un bateau en studio devant un fond déroulant entre deux scènes de plongée sous-marines franchement pas palpitantes. Bien chiant en ce qui me concerne.

3/10


Que les Gros salaires lèvent le doigt - Denys Granier-Deferre (1982)


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Une comédie française grivoise old school sur fond social, why not ? Problème, c'est que l'idée de départ se retrouve vite sous-exploitée, je pensais que ce week-end entre collègues de taf allait se montrer incisif et sans pitié. Au contraire, je me suis retrouvé avec un film qui tournait autour du pot, n'assumant pas son caractère impitoyable et préferant aller dans la beauferie totale avec Florence Pernel encore toute jeune qui passe son temps à allumer le casting masculin du film, sans parler du patriarche Jean Poiret qui nous la joue patron hypocrite. Dommage que la séquence de chaises musicales ne vienne rehausser le résultat à la toute fin du film, autrement on aurait pu avoir une vraie bonne comédie noire sur la difficulté de préserver son job dans une société de plus en plus en cruelle où les plus arrivistes s'en sortent.

4/10
"Je mets les pieds où je veux Littlejohn et c'est souvent dans la gueule." Chuck Norris

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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar pabelbaba » Jeu 01 Jan 2015, 19:08

J'étais persuadé que les Hauts Salaires était réalisé par Mocky... :chut:
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Jed_Trigado » Jeu 01 Jan 2015, 19:19

C'est bien un film pour toi ça. :mrgreen:
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar pabelbaba » Jeu 01 Jan 2015, 19:23

Ah ouais? :mrgreen:
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar puta madre » Ven 02 Jan 2015, 09:28

Jed_Trigado a écrit:L'Etrange Créature du Lac Noir - Jack Arnold (1954)
3/10

Je l'avais également trouvé surcoté, celui-là. La 1ere suite est nettement meilleure.
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Arrête-moi si tu peux - 8/10

Messagepar Jed_Trigado » Ven 02 Jan 2015, 20:41

Arrête-moi si tu Peux - Steven Spielberg (2002)


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Sous ses airs de biopic décontracté à l'ambiance rétro, Arrête-moi si tu peux montre un Spielberg au sommet de sa forme qui enfile les réussites comme des perles, capable de gérer un projet sur lequel on ne le voit pas venir d'emblée (le côté rise and fall aurait pas dépareillé chez un Scorsese, sans parler de la présence de DiCaprio) et se montrer pourtant d'une cohérence rare avec son univers. En parlant de l'histoire incroyable mais vraie de l'audacieux escroc Frank Abagnale, Spielberg ne rend pas qu'un simple hommage aux comédies burlesques 60's, c'est aussi l'occasion de revenir à l'un de ses thèmes chers, la famille, mais sous un angle à la fois ludique et psychologique : on comprend vite que le personnage de DiCaprio ne se met pas à devenir un escroc pour la beauté du geste, ni pour son profit personnel mais bien compenser l'échec de son cocon familial.

Arrête-moi si tu Peux est plus qu'un vulgaire jeu du chat et de la souris, c'est donc une évocation toute personnelle de la rébellion adolescente, de ce que peut engendrer la souffrance d'une séparation mais le tout vu sous les yeux d'un gamin rêveur qui pense régler ses soucis en jouant des rôles, en vivant la vie a 200 a l'heure et en enquillant les conquêtes, d'ailleurs Spielberg se garde bien de montrer les éventuels ravages qu'il a pu causer a de tierces personnes, ce qui renforce l'adhésion de ce point de vue. Le film nous ramène sagement à la réalité quand son chemin recroise celui de ses parents (ou plutôt celui de son père) et qu'il se rend compte que ses efforts pour feindre une quelconque réussite professionnelle n'arrangent en rien la reformation de sa famille. Bref, Spielberg sait parfois faire preuve de noirceur dans son traitement.

Globalement tout y est pour en faire une réussite, c'est fun quand il le faut (la plupart des confrontations entre DiCaprio et Hanks sont très drôles), les thèmes sont bien traités, c'est vraiment bien casté et la mise en scène est parfaitement adaptée au sujet (les cadres et le montage y sont fluides comme jamais). Je n'ai qu'une chose a dire, matez-le si vous pouvez ! :eheh:

8/10
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Heatmann » Ven 02 Jan 2015, 21:00

me suis pris le blu hier ! :super:
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Electric Boogaloo - 7/10

Messagepar Jed_Trigado » Sam 03 Jan 2015, 19:23

Electric Boogaloo - Mark Hartley (2015)


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Faut dire que la Cannon a le vent en poupe ces derniers temps, il y a aussi pas moins de deux documentaires sortis a quelques mois d'intervalle, le premier The Go-Go Boys produit avec l'aval du duo Golan/Globus et celui dont je vous parle, Electric Boogaloo, qui lui n'a pas eu leur consentement. De fait, le second s'avère plus interessant car c'est simple tout le monde en prend plein la gueule, que ce soit les deux cousins, Charles Bronson, Michael Winner, Jean-Luc Godard, Sylvia Kristel ou même Sharon Stone, on a des versions moins enjolivées de l'envers du décor de l'usine Cannon (d'ailleurs, j'ai pu constater que certaines anecdotes se contredisaient, notamment sur le financement de Barfly). Mais au-delà de son côté "règlement de comptes" qui s'avère jouissif mais finalement plus anecdotique qu'autre chose, Electric donne la parole a des individus qu'on a pas l'habitude d'entendre que ce soit les scénaristes, certains réalisateurs maison (Sam Firstenberg !) mais surtout les premiers proprios de la Cannon, nous rappelant que Golan et Globus n'ont fait que reprendre une boite en perte de vitesse.

Ce qui est dommage c'est que le documentaire est pétri des tics modernes du genre avec un surplus d'intervenants dont certains n'apparaissent que pour dix secondes, un montage frénétique qui évacue un peu trop rapidement certains épisodes obscurs de la boite (j'aurais voulu en savoir plus sur ses dernières heures par exemple) et un second degré virant à la moquerie qui s'avère fatiguant avec des gens qui passent leur temps à dire que la Cannon n'a produit que de la merde (même si parfois certains extraits valent le détour, comme The Apple la comédie musicale tournée par Menahem Golan et le film sur la Breakdance qu'ils ont produit au milieu des années 80 :eheh:). Autrement, ca fait son office, j'ai appris pas mal de trucs, ça analyse bien les raisons de la chute de la Cannon et le docu se permet même de finir en citant l'exemple de NU Image que je considère également comme ce qu'aurait du être la Cannon : un studio qui commence petit en enquillant les petits budgets facilement exportables et rentables, puis qui se met à proposer des films de plus en plus gros tout en gardant une économie saine, sans budgets inflationnistes.

A noter qu'Electric Boogaloo est une production Brett Ratner, du coup, c'est le meilleur truc qu'il ait jamais fait de toute sa carrière. :eheh:

7/10
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Film: Electric Boogaloo
Note: 6,5/10
Auteur: pabelbaba

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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar pabelbaba » Sam 03 Jan 2015, 19:29

Ce qui est dommage c'est que le documentaire est pétri des tics modernes du genre avec un surplus d'intervenants dont certains n'apparaissent que pour dix secondes, un montage frénétique qui évacue un peu trop rapidement certains épisodes obscurs de la boite

Ca me rappelle la première partie de Not Quite Hollywood...

Enfin de toute façon je le verrai! :D
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Il était une fois en Amérique - 10/10

Messagepar Jed_Trigado » Dim 04 Jan 2015, 00:05

Il était une Fois en Amérique - Sergio Leone (1984)


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(ma critique se base sur la version allongée de 22 minutes)


Petite question : comment savoir qu'on est en face d'un grand film inaltérable ? Tout simplement lorsque celui-ci vous absorbe littéralement de sa première a sa dernière image et ce pendant plus de 4 heures, alors que je l'ai vu et revu plusieurs fois. J'ai beau chercher, me poser des questions, je ne cherche plus à comprendre le génie de Sergio Leone qui dépasse pour moi le cadre du plaisir cinéphile, ce type est un extra-terrestre qui sait à la fois m'impressionner par son talent scénique qui explose a chaque instant mais aussi m'émouvoir par ce mélange de sensibilité virile et de délires paillards que seul un homme peut comprendre. Alors que je pensais un film de la trempe d'Il Était dans l'Ouest indépassable, Leone tente le plus gros pari de sa carrière en accomplissant un projet de longue date (qu'il voulait faire bien avant Il Était une Fois dans l'Ouest) : réaliser une œuvre pharaonique en termes de moyens qui rendrait hommage aux films de gangsters américains qu'il a toujours affectionné, mais aussi son film le plus complexe scénaristiquement, là où il privilégiait l'épure.


ImageImageImage


Si la durée de gestation du projet aura été aussi longue, c'est parce que justement Sergio Leone n'avait jamais poussé son exigence d'écriture aussi loin, aidé d'une armée de scénaristes et de producteurs trop ravis de travailler avec lui pour lui refuser le moindre caprice. Ce qui pourrait être un mal pour plein d'artistes est ici une bénédiction, j'ai toujours pensé que Leone faisait partie de cette race très rare de cinéastes qui savaient parfaitement ce qu'ils voulaient et comment l'obtenir, peu importe le temps ou l'argent que cela doit prendre, de fait chaque film qu'il a fait de manière contrainte m'a toujours semblé moins bon que les autres tournés plus "librement". Que ce soit en termes de mise en scène, de montage, de durée, rien ne laisse supposer d'une quelconque ingérence américaine, ne serait-ce par sa narration qui pousse le flash-back a son paroxysme, ce qui était au départ une figure de style récurrente du cinéaste (puis du western italien par extension) est employé ici comme un véritable outil dramatique servant LA thématique majeure du film : cette obsession du temps qui passe (on revoit souvent les mêmes lieux, transformés ou défigurés selon les époques), les souvenirs et les remords qui en découlent. En effet, le film est plus une plongée dans les souvenirs simples d'un homme qui a détruit sa vie par de mauvais choix, qu'un film de gangsters stricto sensu dont il ne fait que reprendre le décorum et ses passages obligés. Les personnages n'ont jamais été aussi étoffés chez Leone que dans ce film, la durée de 4h n'a rien ici d'un luxe, d'ailleurs certains argueront que la version allongée n'apporte pas grand chose, pourtant elle donne un éclairage différent sur les personnages secondaires jusque là a peine effleurés dans le montage cinéma (les persos de Treat Williams et Darlanne Fluegel notamment) que Leone avait accepté a contrecœur estimant que sa version idéale devait faire 4h30, sans parler de quelques séquences dont le sens changent complètement grâce aux ajouts. Pourtant, on est jamais dans le sur-explicatif, une part d'ombre et de non-dit est laissée au spectateur comme si les personnages vivaient en dehors du cadre, la longue durée étant à mon sens plus une manière de poser la marque du cinéaste, c'est-a-dire, cette capacité a savoir distordre le temps sans que cela passe pour du remplissage et là encore ce gimmick est totalement en phase avec le sujet. Dès lors, le doute n'est plus permis, Leone est bel et bien arrivé a la maturité de son style.


ImageImageImage


Blindé d'images fortes (le plan du Brooklyn bridge devenu légendaire, le clin d’œil aux Misérables de Victor Hugo ou le sourire final de DeNiro) et d'une musique signée par Ennio Morricone qui a le pouvoir de faire fondre le plus dur des cœurs de glace, Il Était une Fois en Amérique c'est le Nirvana du 7ème Art, un Opéra urbain a hauteur d'homme comme on ne fera probablement jamais plus, où on oublie sa position de spectateur pour laisser porter par une expérience de cinéma totale.

10/10
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Mark Chopper » Dim 04 Jan 2015, 00:10

J'ai un peu peur de cette version allongée... Comme tout changement de montage après la mort d'un auteur.
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Jed_Trigado » Dim 04 Jan 2015, 00:19

Sauf que c'est basé sur des notes précises de Leone et je t'assure qu'a part une scène (celle du cimetière), tout est a sa place.

Je te donne un exemple concret :
dans la version cinéma, il y a un moment où De Niro va chercher Elizabeth McGovern en limousine, sans comprendre pourquoi la caméra opère un zoom sur le chauffeur (qu'on ne connait pas) au moment où elle rentre dans la voiture, comme s'il était important. Ben ça, c'est du à un court dialogue très interessant entre De Niro et le chauffeur qui attendent McGovern qui a été sabré du montage final. En revoyant le film, j'ai vraiment senti que Leone a coupé ce qu'il pouvait pour faire plaisir a la Warner avec une durée exploitable.


Après le sens global du film ne change pas, la version cinéma est très bien comme elle est.
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Mark Chopper » Dim 04 Jan 2015, 00:20

C'est cette édition ?
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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar Jed_Trigado » Dim 04 Jan 2015, 00:22

Non, elle est seulement dispo dans les magasins FNAC pour le moment, c'est celle-là :

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Re: [Jed_Trigado] Mes critiques 2015

Messagepar maltese » Dim 04 Jan 2015, 13:16

:love: :love: :love:

Enorme chef-d’œuvre pour lequel une seule note peut être validée. Très bonne critique :super:

Par contre, concernant cette version longue: les scènes rajoutées ne sont pas trop "visibles"? Je veux dire, j'imagine qu'ils ont dû faire un gros travail de restauration, mais ce qui avait filtré lors de la projection à Cannes montrait tout de même des images d'assez mauvaise qualité... Ca ne te sortait pas du film? Du style "ah, voilà une scène rajoutée, la qualité d'image est différente"? Parce que j'avoue que j'hésite à voir cette version à cause de ça... :?
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